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Aveuglement technologique et aveuglement libéral : singularités, analogies et interactions au sein des organisations / Technological Blindness and Blindness Liberal : Singularities, Analogies and Interactions within Organizations

Falantin-Breton, Annie 12 December 2016 (has links)
L’enjeu de cette thèse était d’explorer et d’analyser au niveau organisationnel :- que certaines technologies - aussi séduisantes et utiles soient-elles - s’immiscent dans nos vies (immixtion et/ou immersion volontaire) ou nous sont imposées sans débat ni critique par les acteurs du marché tout en produisant de nouvelles formes de vie : c’est l’aveuglement technologique ; - alors que le système politique devrait réguler par le contrôle, c’est le libéralisme qui prévaut par les nouvelles formes ou lieux de pouvoirs, la mondialisation, et la financiarisation de l’économie manifestant un autre aveuglement : l’aveuglement libéral. Ces deux aveuglements ont-ils des analogies, des singularités, des liens et des interactions au sein des organisations ? Si tel est le cas, cela conduirait, peut-être, à une résultante très peu explicitée et donc peu étudiée : un aveuglement organisationnel ? Notre travail doctoral apporte une réponse positive à ces deux questions. / This thesis was explores and analyses at organisational level:- the fact that certain technologies – however seductive and useful they are – intrude in our lives (intrusion and/or voluntary immersion) or are imposed on us without debate or criticism by market players and produce new forms of life : this is technological blindness; - the fact that while the political system should regulate and control, market forces dominate through new forms or centres of power ; globalisation and the financialised economy are manifestations of another type of blindness : liberalist blindness. Do these two types of blindness have analogies, particular features, links and interactions within organisations? If so, might this generate a phenomenon that has hardly been identified or studied : organisational blindness? My doctoral work answers these two questions in the affirmative.
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Desseins polymorphes, une approche poétique de la lumière : dessiner la lumière / Polymorphic ambitions/designs, a poetic approach to light : drawing light

Dudragne, Julie 10 November 2015 (has links)
La narration d'une pratique s'ébauche parfois par la présence d'une simple lettre, comme un humble point dévoile l'existence d'une ligne. Le "e" réapparaît au sein du dessin, le pare d'une multiplicité de significations, lui donne le poids perdu ou jamais acquis d'une esquisse autonome.La tradition du dessein se questionne par le biais d'un phénomène, dessiner la lumière, à l'heure d'une reproductibilité technique exacerbée.Le chemin sinueux emprunté par le dessin le mène au franchissement de frontière pléthorique, annonçant sa transversalité. Le mouvement immanent à la matière utilisée et l'hybridation comme notion intrinsèque à la création actuelle, toujours au service de l'élément graphique, vont faire opérer au dessin de nombreux déplacements intra et interdisciplinaires - conviant origines, idées, concepts et procédés techniques - mais aussi physiques. La réalisation de la lumière produite par l'expérience graphique, ses passages entre visible et non visible, se retrouve dans le signe et dans l'indice photographique et interroge la perception. La recherche de luminosité et de contraste, souvent traduites par la présence de noirs et de blancs, offre à l'espace plastique une palette infinie de possibles variations.Cette potentialité exhaustive requiert l'ultième acte du processus créatif, le choix, façonnant la mise en espace de la lumière en de multiples compositions graphiques.Le jeu, la phantasia et la poétique du phénomène lumineux, malgré l'évolution des procédés techniques employés, préservent la confidence qui confère au dessin se caractère intime dans lequel se silhouette un onirisme, une manière de résister. Travailler la lumière aujourd'hui dans le secret d'un acte aveugle, aveuglé, aveuglant, problématise la notion d'authenticité induisant un rapport à l'aura toujours en valse-hésitation entre apparition et disparition face à sa perte auparavant annoncée. / The narrative outline of a practice is sometimes sketched by the presence of a simple letter, like a humble dot can reveal the existence of a line.The "e" appears again in the drawing, adorns it with a multiplicity of meanings, giving it the weight never acquired of an autonomous sketch. (There is distinction in French language between the words "dessein" and "dessin" which one I play). At a time of heightened technical reproducibility and through a phenomenon - drawing the Light - the ambition and its tradition question themselves.The Drawing, on a sinuous path, crosses some excessive borders/frontiers, announcing his "transversality". The movement immanent to the material used and the hybridization as an intrinsic concept of the actual creative process, always at the service of the graphic element, will push the Drawing in many directions within and across disciplines - inviting origins, ideas, technical concepts and processes - but also physical. The light produced by the graphic experience, movements between visible and invisible, can be found not only in the sign but also in the photographic index and questions our perception.The research forn brightness and contrast in shades, often with black and white tons, gives an infinite range of potential variations to the creative/esthetic space/arena. This exhaustive potential is threatened by the ultimate act of creativity : the choice, shaping the spatial dispositions of light into multiple graphic compositions.Despite certain technical processes and their evolution, play, phantasy and light phenomenon' poetics protecting the Drawing' secret : an intimate characteristic in which onirism, as a wayto resist, appears. Working with light today - in a secret of a blind act, blinded, blinding - questions the Authenticity as a concept, creating an uneasy relationship to the aura, always between appearance and disappearance facing its previously announced loss.
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Voir et savoir dans l'Antiquité gréco-romaine : analyse de mythes / Seeing and knowing in Greco-Roman ancient times : analysis of myths

Piralla, Elodie 07 November 2014 (has links)
Les mythes gréco-romains sont révélateurs des croyances et des conceptions mentales des Anciens. À ce titre, le dépouillement des récits mythologiques apparaît comme un axe de travail à la fois pertinent pour analyser les rapports entre Voir et Savoir et novateur car cette approche des schèmes de pensée de l’Antiquité permet d’aborder un aspect de l’homme grec qui n’a que peu été étudié jusqu’à maintenant. Vingt mythes et leurs variantes, formant un corpus de plus de cent textes regroupés autour d’une trentaine d’auteurs, constituent ainsi l’entrée d’une enquête sur le rôle de la vue dans la connaissance et abordée sous différents angles : que pouvait-on voir du divin ? Quels étaient les interdits ? Comment les mythes véhiculaient-ils les valeurs des Anciens ? Dans quelles mesures participaient-ils à la construction de l’homme grec ? L’ensemble répond à l’objectif principal consistant à mieux cerner pour mieux les comprendre les conceptions mentales des Anciens. / Greco-Roman myths Ancient people’s beliefs and mental conceptions. Thus, theanalysis of myths seems to be an area of work at once pertinent to analyzing thelinks between Seeing and Knowing, and innovative because this approach to theways of thinking in Antiquity permits one to broach an aspect of the Greek man thathas been studied little until now. Twenty myths and their variants, forming a bodyof more than a hundred texts, gathered from around thirty authors, constitute thebeginning of an investigation on the role of sight in knowledge, approached fromdifferent angles : What could be seen of divinity ? What was forbidden ? How didmyths convey the values of the Ancients ? To what extent did they participate in theformation of the Greek man ? The whole answers the main objective consisting ofbetter grasping Ancient people’s mental conceptions to understand them better
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Scénarios d’aveuglement dans la littérature d’Orhan Pamuk, d’Ernesto Sábato, et de José Saramago

Ilea, Laura T. 08 1900 (has links)
Scénarios d’aveuglement dans la littérature d’Orhan Pamuk, d’Ernesto Sábato, et de José Saramago analyse trois œuvres importantes de trois auteurs contemporains : Mon nom est Rouge d’Orhan Pamuk ; « Rapport sur les aveugles » du roman Héros et tombes d’Ernesto Sábato ; et L’aveuglement de José Saramago. Malgré leurs différences, ces romans ont des points communs évidents, synthétisés dans la figure de l’aveuglement. Cette figure signale l’avènement, dans les textes, d’un régime de connaissance alternatif, centré moins sur le primat de la raison et du visuel que sur une nouvelle capacité cognitive, basée sur une logique spéciale du destin. L’aveuglement s’ouvre également sur une nouvelle compréhension de l’histoire, grâce à une capacité du récit de fiction qui passe par le point de fuite de la cécité. Pour Pamuk, l’aveuglement est le couronnement paradoxal d’une vision du monde, gravement mise en crise à la fin du XVIe siècle par le perspectivisme et le réalisme de la Renaissance, la voie d’entrée vers un monde imaginal qui n’est plus accessible à l’imaginaire occidental. Pour Sábato, il représente la variante renversée d’une quête de l’absolu qui passe par les antres de l’inceste, de l’enfer et du crime, tandis que le monde décrit par Saramago est un monde qui sombre sur la pente de la déchéance, en suivant une logique implacable. Il est l’équivalent de plusieurs formes de cécité qui menacent le monde contemporain, comme le fondamentalisme religieux, l’homogénéité préconisée par la société de masse, l’exclusion raciale, l’oppression idéologique. La thèse se divise en trois parties, La violente beauté du monde, Un mythe hérétique de la caverne et Une épidémie à cause inconnue, chacune d’entre elles analysant l’œuvre d’un auteur, mais établissant également des liens avec les autres chapitres. L’approche adoptée est interdisciplinaire, un croisement entre études littéraires, philosophie et histoire de l’art. Dans leur quête de nouveaux concepts et de nouvelles formes de pensée qui s’écartent du modèle rationnel dominant de la modernité, les trois auteurs partent de la présupposition que regarder les choses n’est pas du tout l’équivalent de voir les choses. Ils tentent d’articuler une logique du voir qui ressemble plutôt à la vision et à la clairvoyance qu’à la conformité logique. La figure de l’aveuglement sert de tremplin vers le monde imaginal (Pamuk), la pensée magique (Sábato) et la vision dystopique (Saramago) – des espaces ontologiquement différents où les auteurs mènent leurs attaques contre la rationnalité à tout prix. C’est précisément ces espaces que nous avons choisi d’explorer dans les trois romans. Nous soutenons également que ces trois textes proposent un nouveau régime de « connaissance » qui met en question les règles de pensée héritées de la Renaissance et surtout des Lumières, qui constituent un discours dominant dans la culture visuelle et philosophique moderne. / Blindness in the Literature of Orhan Pamuk, Ernesto Sábato, José Saramago examines three important texts by three well-known contemporary authors: My Name is Red by Orhan Pamuk; the chapter « Report on the Blind » from the novel On Heroes and Tombs by Ernesto Sábato; and Blindness by José Saramago. The trope of blindness is a common theme in these novels, despite their significant differences. Blindness introduces an alternative regime of knowledge, centered less on the primacy of the rational and the visual than on a new cognitive capacity, grounded in a specific logic of destiny. It proposes new understandings of history, due to a fictionalizing capacity, which passes through the fault lines of blindness. For Pamuk, blindness represents the paradoxical culmination of a traditional, Islamic world view, which was challenged in the 16th century by the perspectivism and the realism of Renaissance. This conception is regarded as the royal road to an imaginal world that remains inaccessible to the western imaginary. In Sábato’s novel, blindness prompts the reversed version of a quest for absolute, which passes through incest, hell and crime. In the dystopic world depicted by Saramago, this trope is symptomatic of a continuous decay, which follows an implacable logic. It also points to the many forms of blindness that threaten the contemporary world, such as religious fundamentalism, the leveling produced by mass culture and mass society, racial exclusion, ideological oppression. The thesis is divided in three chapters: The Violent Beauty of the World, A Heretical Myth of the Cave and An Epidemic with an Unknown Reason. Each chapter examines one of the three novels, but connections and cross-links among the individual chapters are also established. My investigation provides an interdisciplinary approach, which relies on paradigms from literary studies, philosophy and art history. All three authors examined in the dissertation start from the assumption that looking is not equivalent to seeing. Their texts attempt to formulate a logic of seeing indebted to vision rather than to logical accuracy. The figure of blindness serves as a springboard towards the imaginal world (Pamuk), magical thought (Sábato) and dystopia (Saramago) – ontologically different spaces where the authors counter rationality with new modes of vision. The dissertation explores the articulation of these spaces in the three novels. It argues that these texts on blindness propose a regime of « knowledge » that challenges the dominant discourses on vision, rationality, and the mind – the legacy of the Renaissance and the Enlightenment – in modern visual culture and modern philosophy.
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Vues imprenables ; suivi de Paradoxes du voir et de l'aveuglement dans Ceux d'à côté de Laurent Mauvignier

Michaud-Lapointe, Alice 08 1900 (has links)
Vues imprenables est un récit où se succèdent les monologues de six personnages se trouvant dans un hôtel de luxe le temps d’une fin de semaine. À travers les détours discursifs que chaque personnage emprunte, les mécanismes textuels qu’il ou elle utilise pour éviter de dire et de se confronter aux réminiscences de ses fautes passées, la question du voir et de l’aveuglement se lie étroitement à celle du passage à l’acte. Quels forfaits ces hommes et ces femmes ont-ils commis ? Sont-ils capables de « se voir » réellement ? Quelle est la portée du regard sur le geste qu’ils ont antérieurement posé ? S’inspirant, entre autres, du jeu de société Clue, des Dix Commandements et de l’esthétique du film The Shining, Vues imprenables interroge la notion de repentir, cherchant à savoir jusqu’où le « voile » de la parole peut dissimuler certains actes, jusqu’à quel point le voir peut se révéler insaisissable. L’essai intitulé « Paradoxes du voir et de l’aveuglement dans Ceux d’à côté de Laurent Mauvignier » tisse également des liens avec Vues imprenables : en questionnant les limites et les possibilités du voir dans le roman de Mauvignier, il s’agit en effet d’analyser comment l’avènement de la vue, dans ce récit, laisse en tout temps présager sa possible perte, mais aussi de quelles façons le geste criminel devient « aveugle » au moment même où il est perpétré. En revisitant certains des plus grands mythes grecs, tels ceux d’Œdipe, de Tirésias et de Gorgô, cet essai étudie plus particulièrement la figure de l’alter ego, ce « moi à côté », tantôt coupable tantôt témoin, qui hante le récit de Mauvignier et il propose une réflexion sur les paradoxes du rapport au vu à partir des travaux d’Hélène Cixous, de Georges Didi-Huberman, de J.-B. Pontalis et de Maurice Merleau-Ponty. / Vues imprenables is a fictional narrative that explores the standpoints of six characters residing as guests in a luxury hotel for the weekend. Through discursive detours, and textual devices used by each character to avoid facing up to his faults and confronting the reminiscence of past sins, the questions of sight and blindness are closely intertwined with actions being carried out [passage à l’acte]. What are the characters’ failings ? Are they truly able to “see” through their own self? What part did the gaze play in their past actions? Inspired by the game Clue, The Ten Commandments and the aesthetics of the movie The Shining, Vues imprenables explores the notion of repentance, and by doing so attempts to determine to what extent the veil of words can conceal certain acts, and how sight reveals itself to be forever elusive. The essay entitled “Paradoxes du voir et de l’aveuglement dans Ceux d’à côté de Laurent Mauvignier” also establishes close ties with Vues imprenables, as it probes the limits and possibilities of the seeing in the storytelling. Moreover, the study analyses the meanders in which the advent of sight takes place in Mauvignier’s story, how it always foresees its imminent loss, and also traces the many ways by which the criminal act “turns a blind eye” at the very moment it is perpertrated. Revisiting some of the great tales of Greek mythology (Œdipus, Tiresias, Medusa), the analysis focuses on the particular aspects of the alter ego—“the other I,” at times guilty, at times a witness, who haunts Mauvignier’s novel. The multiple paradoxes of vision are thus scrutinized through a close reading of major writers and philosophers, such as Hélène Cixous, Georges Didi-Huberman, J.-B. Pontalis and Maurice Merleau-Ponty.
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Scénarios d’aveuglement dans la littérature d’Orhan Pamuk, d’Ernesto Sábato, et de José Saramago

Ilea, Laura T. 08 1900 (has links)
Scénarios d’aveuglement dans la littérature d’Orhan Pamuk, d’Ernesto Sábato, et de José Saramago analyse trois œuvres importantes de trois auteurs contemporains : Mon nom est Rouge d’Orhan Pamuk ; « Rapport sur les aveugles » du roman Héros et tombes d’Ernesto Sábato ; et L’aveuglement de José Saramago. Malgré leurs différences, ces romans ont des points communs évidents, synthétisés dans la figure de l’aveuglement. Cette figure signale l’avènement, dans les textes, d’un régime de connaissance alternatif, centré moins sur le primat de la raison et du visuel que sur une nouvelle capacité cognitive, basée sur une logique spéciale du destin. L’aveuglement s’ouvre également sur une nouvelle compréhension de l’histoire, grâce à une capacité du récit de fiction qui passe par le point de fuite de la cécité. Pour Pamuk, l’aveuglement est le couronnement paradoxal d’une vision du monde, gravement mise en crise à la fin du XVIe siècle par le perspectivisme et le réalisme de la Renaissance, la voie d’entrée vers un monde imaginal qui n’est plus accessible à l’imaginaire occidental. Pour Sábato, il représente la variante renversée d’une quête de l’absolu qui passe par les antres de l’inceste, de l’enfer et du crime, tandis que le monde décrit par Saramago est un monde qui sombre sur la pente de la déchéance, en suivant une logique implacable. Il est l’équivalent de plusieurs formes de cécité qui menacent le monde contemporain, comme le fondamentalisme religieux, l’homogénéité préconisée par la société de masse, l’exclusion raciale, l’oppression idéologique. La thèse se divise en trois parties, La violente beauté du monde, Un mythe hérétique de la caverne et Une épidémie à cause inconnue, chacune d’entre elles analysant l’œuvre d’un auteur, mais établissant également des liens avec les autres chapitres. L’approche adoptée est interdisciplinaire, un croisement entre études littéraires, philosophie et histoire de l’art. Dans leur quête de nouveaux concepts et de nouvelles formes de pensée qui s’écartent du modèle rationnel dominant de la modernité, les trois auteurs partent de la présupposition que regarder les choses n’est pas du tout l’équivalent de voir les choses. Ils tentent d’articuler une logique du voir qui ressemble plutôt à la vision et à la clairvoyance qu’à la conformité logique. La figure de l’aveuglement sert de tremplin vers le monde imaginal (Pamuk), la pensée magique (Sábato) et la vision dystopique (Saramago) – des espaces ontologiquement différents où les auteurs mènent leurs attaques contre la rationnalité à tout prix. C’est précisément ces espaces que nous avons choisi d’explorer dans les trois romans. Nous soutenons également que ces trois textes proposent un nouveau régime de « connaissance » qui met en question les règles de pensée héritées de la Renaissance et surtout des Lumières, qui constituent un discours dominant dans la culture visuelle et philosophique moderne. / Blindness in the Literature of Orhan Pamuk, Ernesto Sábato, José Saramago examines three important texts by three well-known contemporary authors: My Name is Red by Orhan Pamuk; the chapter « Report on the Blind » from the novel On Heroes and Tombs by Ernesto Sábato; and Blindness by José Saramago. The trope of blindness is a common theme in these novels, despite their significant differences. Blindness introduces an alternative regime of knowledge, centered less on the primacy of the rational and the visual than on a new cognitive capacity, grounded in a specific logic of destiny. It proposes new understandings of history, due to a fictionalizing capacity, which passes through the fault lines of blindness. For Pamuk, blindness represents the paradoxical culmination of a traditional, Islamic world view, which was challenged in the 16th century by the perspectivism and the realism of Renaissance. This conception is regarded as the royal road to an imaginal world that remains inaccessible to the western imaginary. In Sábato’s novel, blindness prompts the reversed version of a quest for absolute, which passes through incest, hell and crime. In the dystopic world depicted by Saramago, this trope is symptomatic of a continuous decay, which follows an implacable logic. It also points to the many forms of blindness that threaten the contemporary world, such as religious fundamentalism, the leveling produced by mass culture and mass society, racial exclusion, ideological oppression. The thesis is divided in three chapters: The Violent Beauty of the World, A Heretical Myth of the Cave and An Epidemic with an Unknown Reason. Each chapter examines one of the three novels, but connections and cross-links among the individual chapters are also established. My investigation provides an interdisciplinary approach, which relies on paradigms from literary studies, philosophy and art history. All three authors examined in the dissertation start from the assumption that looking is not equivalent to seeing. Their texts attempt to formulate a logic of seeing indebted to vision rather than to logical accuracy. The figure of blindness serves as a springboard towards the imaginal world (Pamuk), magical thought (Sábato) and dystopia (Saramago) – ontologically different spaces where the authors counter rationality with new modes of vision. The dissertation explores the articulation of these spaces in the three novels. It argues that these texts on blindness propose a regime of « knowledge » that challenges the dominant discourses on vision, rationality, and the mind – the legacy of the Renaissance and the Enlightenment – in modern visual culture and modern philosophy.
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Provocation et vérité. Forme et sens des paradoxes stoïciens dans la poésie latine, chez Lucilius, Horace, Lucain et Perse / Provocation and truth. Form and sense of Stoic paradoxes in Latin poetry, by Lucilius, Horace, Lucan and Persius

Demanche, Diane 01 July 2011 (has links)
La présence des paradoxes stoïciens dans l’œuvre de poètes dont les liens avec le Portique sont divers révèle le statut particulier occupé par ces formules déconcertantes dans la pensée romaine. Après l’étude des origines du paradoxe et de ses transformations au cours du développement des écoles philosophiques grecques, la thèse examine la spécificité du paradoxe stoïcien et son adaptation au monde romain. Contre toute attente, les Stoïciens ne renoncent pas à ces affirmations déconcertantes. Grâce à leur efficacité rhétorique, et malgré l’hostilité qu’ils suscitent par ailleurs, les paradoxes sont repris dans des textes étrangers au Portique. Leur adaptation dans des œuvres poétiques - satires de Lucilius, Horace et Perse, épodes, odes et épîtres d’Horace et épopée lucanienne - pourrait nous faire considérer qu’ils sont pervertis et détournés de leur fin première. En effet, le but de ces poètes n’est nullement de faire adhérer le lecteur à l’intransigeante perfection dessinée par les paradoxes stoïciens. Mais le lien entre les paradoxes que l’on trouve dans ce corpus poétique et leur origine stoïcienne est en réalité bien plus intime. Selon des modalités différentes, chaque poète reprend l’essentiel de la démarche paradoxale du Portique : il s’agit bien de réveiller les consciences, et de souligner la radicale nouveauté de la vérité que l’on veut faire entendre, tout en s’assurant que le lecteur peut s’y rallier. La virulence de Lucilius, le ton de confidence horatien, la stupeur lucanienne et l’obscurité de Perse constituent les voies distinctes mais convergentes par lesquelles est menée l’entreprise subtile consistant à choquer pour mieux convertir. / The presence of Stoic paradoxes in the works of poets whose links with the Stoa are complex reveals the particular status of these incongruous formulas in Roman thought. After studying the origins of paradox and its transformations during the development of the Greek philosophical schools, the thesis considers the particularity of Stoic paradox and its adaptation to the Roman world. Unexpectedly, the Stoics do not sign away these disconcerting assertions. By their rhetorical effectiveness, and despite the hostility they also arouse, paradoxes appear in texts which do not belong to the Stoa. Their adaptation in poetic works – satires of Lucilius, Horace and Persius, epodes, odes and epistles of Horace, and Lucanian epic - could make us consider that they are perverted and diverted from their first aim. Indeed, the purpose of these poets is not at all to have the reader adhere to the uncompromising perfection outlined by the Stoic paradoxes. But the link between the paradoxes we find in this poetic corpus and their Stoic origin is actually much more intimate. By different ways, each poet takes up the main of the Stoic paradoxical approach : it consists in waking up the minds, and showing the radical novelty of the truth which one wants to reveal, making sure, at the same time, that the reader can join it. Lucilius’ virulence, Horace’s intimacy, Lucan’s daze and Persius’ abstruse language constitute the different but converging ways by which one subtly undertakes to shock in order to convert.

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