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Battle Royale : allégorie, violence, et la représentation du système scolaire japonais dans le cinéma japonais contemporain

Fauteux, Annie-Pierre January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Battle Royale : allégorie, violence, et la représentation du système scolaire japonais dans le cinéma japonais contemporain

Fauteux, Annie-Pierre January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La place du spectateur : représentations théâtrales et théâtralité de la représentation dans le cinéma japonais / The spectator's viewpoint : theatrical performances and theatricality of representation in Japanese cinema

Daniellou, Simon 27 November 2015 (has links)
Cette thèse propose une réflexion sur les spécificités du régime de représentation cinématographique en le confrontant à une autre forme de représentation avec laquelle il partage une phase analogue de mise en scène : le théâtre. L’enjeu est de comprendre comment la place du spectateur de cinéma s’élabore dans la durée et par la perpétuelle reconfiguration du point de vue, en analysant la manière dont les films de fiction rendent compte d’un premier rapport spectatoriel au seinde la réalité filmique, que celui-ci soit entretenu vis-à-vis de représentations de type théâtral ou d’éléments profilmiques théâtralisés. Afin de discerner plus aisément la manière dont une diégèse filmique superpose des actes narratifs à des actions mimétiques, les pratiques scéniques japonaises servent d’objets privilégiés d’analyse en raison de certaines de leurs caractéristiques : exploitation tridimensionnelle de l’espace de spectacle, séparation marquée des niveaux d’énonciation, rapport « présentationnel » à la réalité théâtrale, etc. L’exploration d’un large panel d’exemples de manifestations théâtrales au sein de films de fiction japonais permet ainsi de cerner la façon dont la place du spectateur extra-filmique, parfois déléguée à celle d’un substitut diégétique, est déterminée par la construction même de la réalité filmique grâce à l’association d’une mise en scène, d’une mise en cadre et d’une mise en chaîne des images / This thesis proposes a study on the characteristics of the cinematic representation by comparing it to another form of representation with which it shares a similar stage of mise-en-scène: the theatre. Our goal is to understand how the place of the film spectator is determined over time and by the perpetual reconfiguration of the filmic point of view, by analyzing how fiction films reflect an initial spectatorial vantage point in front of theatrical performances or theatrical profilmic forms withinthe filmic reality. In order to make out how the filmic diegesis combines mimetic and narrative acts, the traditional Japanese theatrical practices serve as privileged objects of analysis by virtue of their characteristics: the three-dimensional use of space, the marked partition between modes of enunciation, the “presentational” relationship to theatrical reality, etc. Thus, the exploration of a wide range of examples of theatrical performances in Japanese fiction films allow us to identify how theviewpoint of the extra-filmic spectator, sometimes delegated to the one of a diegetic substitute, is determined by the construction of the filmic reality thanks to the combination of staging, framing and editing
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Nobuhiro Suwa, cinéaste de l'altérité / Nobuhiro Suwa, Filming Alterity

Heissler, Geoffroi 25 November 2015 (has links)
Parmi les cinéastes japonais apparus dans les années 1990, Nobuhiro Suwa fait figure de cinéaste aussi emblématique que singulier. Son œuvre, tout en étant représentative d’un renouveau du cinéma japonais, offre une perspective inédite sur la question de l’altérité et les moyens cinématographiques d’une représentation de l’Autre. S’appuyant sur une analyse des principaux films de l’œuvre de Suwa et sur un corpus documentaire mêlant sources européennes et japonaises, cette thèse explore les liens entre l’esthétique de Suwa et la question de l’altérité. Elle révèle, d’une part, l’influence du concept d’altérité sur les méthodes de travail, les choix esthétiques et la poétique personnelle de Suwa. Elle rend compte, d’autre part, de la manière dont les films de Suwa tiennent un propos philosophique sur l’altérité. L’analyse détaillée des œuvres du cinéaste montre que chaque film développe un point de vue sur l’altérité, en termes thématiques (l’exploration des rapports homme/femme, la question du deuil ou celle des rapports familiaux) mais aussi esthétiques et conceptuels (la question de la sincérité, de la responsabilité ou du scepticisme). Ce travail met alors en lumière la façon dont le cinéaste renouvelle, pour chaque film, les prémisses de son interrogation sur l’Autre, et y apporte de nouvelles réponses au fil de ses expérimentations esthétiques. Fondée sur un important travail de traduction, cette thèse ouvre de nouvelles voies de compréhension du cinéma japonais contemporain. Proposant une analyse précise des liens profonds qui unissent l’esthétique de Suwa à la problématique de l’altérité, elle renouvelle le regard porté sur son œuvre, et engage ainsi une réflexion plus vaste sur les rapports entre l’altérité et le cinéma / Among the Japanese filmmakers who have emerged in the 1990s, Nobuhiro Suwaappears as both a unique and an emblematic figure. While reflecting a revival of Japanese cinema his work brings an original perspective on the question of alterity, and experiments new ways of representing the Other. Building on an analysis of Suwa’s principal films, and on a set of documentary sources containing French and Japanese material, this thesis dissertation explores the links between Suwa’s aesthetics and the issue of alterity. On the one hand, it reveals the influence of the concept of otherness on Suwa’s working methods, on his aesthetic choice sand his poetics. On the other hand, it establishes how Suwa’s films develop a philosophical discourse about alterity. An in-depth analysis of the filmmaker’s work shows that each film delivers a singular point of view on otherness, in a concrete way (exploring the relationships between men and women, the issue of grief or family relationships), and through aesthetical and conceptual means (raising questions about sincerity, responsibilityor scepticism). This dissertation thus highlights the way the filmmaker reinvents the wayhe addresses alterity in each film, and how his aesthetic experiments allow him to bringnew answers.Throughout an extensive translation work, this thesis dissertation opens up new paths tounderstanding contemporary Japanese cinema. By offering a clear picture of the deepconnections binding N. Suwa’s aesthetics and the question of otherness, it gives newinsights into the meaning of his work, and discusses the links between alterity and cinema
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Pour une histoire esthétique et technique de la production animée : le cas de la Tôei Dôga (1956 - 1972) / For an aesthetic and technological history of animation production : the case of Tôei Dôga (1956-1972)

Pruvost-Delaspre, Marie 19 November 2014 (has links)
Le studio de la Tôei Dôga, fondé en 1956, est dans le Japon d’après-guerre tout à la fois le creuset d’une certaine conception de l’animation, le cœur de la formation d’une grande partie des techniciens qui vont soutenir l’industrie, mais aussi le lieu d’émergence, d’intégration et de réinvention de l’animation japonaise. En effet, si Hiroshi Ôkawa, qui dirige le studio jusqu’à sa mort en 1971, cherche à définir la structure comme le « Disney de l’Orient », le modèle américain, avidement recopié, a aussi été rapidement mis de côté, pour donner lieu à de nombreuses réinventions, appropriations et innovations technologiques. Etudiées d’un point de vue esthétique et technique, grâce à la conjonction de l’analyse formelle des films et de la prise en compte systématique des témoignages et des documents de production, ces innovations donnent à voir un processus de réappropriation du médium qui touche de près à l’histoire des techniques. Un enjeu important, dans le cadre de ce travail, consiste également à replacer aussi précisément que possible la production animée dans l’environnement économique et culturel de son époque. Ceci ne prend cependant pas nécessairement la forme d’une approche purement culturelle, mais cherche plutôt à conjuguer, grâce à des outils empruntés à l’histoire de l’art et à l’histoire culturelle, la matière filmique et la mise en question de son « contexte ». Si l’enjeu central de cette thèse aura été de définir, sur un plan esthétique et technique, une histoire de la production animée raisonnée et fondée sur une étude précise des documents disponibles, il apparaît que ses conclusions mettent en jeu les différents modèles de production traversés successivement par la Tôei, comme autant de propositions artistique, politique et stratégique, de ce que peut être le cinéma d’animation. / The Tôei Doga studio, founded in 1956, is the place in post-war Japan where was developped a new conception of animation, trained a large part of the technicians who will support the industry in the next decades, but also the place of emergence, integration and reinvention of Japanese animation. Indeed, if Hiroshi Okawa, who will run the studio until his death in 1971, seeks to define the structure as the "Disney of the East", the American model, eagerly copied, was also quickly set aside by Tôei, a process originating many technological innovations. Studied from an aesthetic and technical point of view, through a combination of a formal analysis of Tôei Dôga’s production from 1956 to 1971 and the systematic consideration of the animators’ testimonies and production documents, these innovations make a process of appropriation of the medium visible, questionning the history of technology. A crucial issue in the context of this dissertation also includes replacing as accurately as possible Tôei Dôga’s production in the vibrant economic and cultural environment of its time. This however does not necessarily involve an approach similar to that of cultural studies, but is rather seeking to combine, with tools borrowed from art history and cultural history, film material with the questioning of its "context." If the central issue here has been to implement, on an aesthetic and technical level, a history of the animation production process based on a careful study of available records, it appears that Tôei’s successive production models involve many artistic, political and strategic suggestions of what animation may be.
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La vie dénudée à l'épreuve du paysage ˸ une analyse des films érotiques et révolutionnaires de Kôji Wakamatsu et Masao Adachi / When bare life confronts landscapes ˸ an analysis of Wakamatsu Kôji and Masao Adachi’s erotic and revolutionary films

Paradis-Barrère, Hugo 29 November 2018 (has links)
Au Japon, les années 1960 ouvrent une période de contestation politique et artistique. Dans un contexte de déclin des studios traditionnels, les films mettant l’accent sur des faits divers violents se développent en parallèle du Pinku Eiga, genre érotique. Des cinéastes comme Kôji Wakamatsu et Masao Adachi émergent, et avec eux des films où se mêlent nudité et velléités révolutionnaires, témoignant tant d’une interrogation proprement érotique des corps que d’une remise en question virulente de la société contemporaine. Le crime, la déviation deviennent autant de canaux de contestation, tandis que l’érotisme déploie un contre-récit des relations humaines. En écho à ce questionnement, les films de la fûkeiron, la « théorie du paysage », interrogent le devenir des individus confrontés aux paysages du monde moderne. Aux corps surreprésentés du pink font face des corps absents, évacués du visible comme de l’Histoire officielle. Criminels, révolutionnaires ou nymphomanes, autant de vies dénudées qui échappent aux catégories traditionnelles et dont les cinéastes donnent à voir le processus d’émancipation, jusqu’à l’autodestruction parfois. Cet assujettissement visuel et narratif du corps à une organisation qui le dépasse interroge la possibilité d’une énonciation radicalement nouvelle. Dans l’intervalle qui sépare les corps figurants des corps capables d’énonciation, les vies dénudées des vies qualifiées prise dans des logiques utilitaristes, se dessine une dialectique qui interroge la chair comme puissance fondamentale de l’image, seule à même de faire se fissurer les paysages trop lisses de la modernité. / In Japan, the 1960s open an era of political and artistic protests. The decline of traditional film studios is followed by the development of violent genre movies and pinku eiga (erotic films). New filmmakers like Kôji Wakamatsu and Masao Adachi emerge, shooting films in which nudity echoes a constant thirst for revolution, both questioning the erotic nature of bodies and criticizing the contemporary society. Crime and deviation become a new way of protesting, while eroticism allows for a counter-narrative of human relationships. Echoing this interrogation, films of the fûkeiron, the “landscape theory”, address the question of the future of individuals confronted with the landscapes of the modern world. Overexposed bodies from pink cinema are now confronted with bodies that are absent, expelled from both the visible world and the official history. Criminals, revolutionaries, nymphomaniacs, all those bare lives elude the traditional classification and show a new way toward emancipation, sometimes leading to their self-destruction. This visual and narrative subjugation of the body under an organization that exceeds him questions the possibility of a radically new narrative. In the interval that separates figuration bodies from bodies capable of their own narrative, bare lives from qualified lives that are the byproduct of a rationalized system, a dialectic emerges that question flesh as a fundamental potential of images, a potential that might be the only one capable of breaking apart the way too smooth landscapes of modernity.
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Dans les coupures du monde – Cinéastes japonais face à la Haute croissance 1956-1973 / In the Leaves of the World - Japanese Filmmakers and the High Growth Era

Capel, Mathieu 18 September 2012 (has links)
La décennie 1960 figure comme une période d’intenses bouleversements dans l’histoire du cinéma japonais. Une nouvelle génération de cinéastes s’impose et se démarque des "grands maîtres" des années 1930 et 1950, tandis que se diversifient les plateformes de production et que les grands studios voient s’effriter leur monopole sur l’industrie des loisirs. L’heure est à la libération sexuelle, à la contestation politique, aux mouvements citoyens contre la pollution industrielle : un climat libertaire propice aux irrévérences, dont le monde cinématographique se fait comptable à travers une série de "scandales". Pourtant cette nouvelle et turbulente jeunesse du cinéma ne saurait s’envisager comme un simple phénomène démographique, malgré ce que certains cinéastes, Nakahira Kô et les tenants d’un éphémère "Taiyôzoku", voudraient faire croire à la fin des années 1950. Pour d’autres, Oshima Nagisa, Yoshida Kijû ou Matsumoto Toshio, le renouvellement passe au contraire par une redéfinition du rôle du cinéaste et de la façon dont il "agit" le monde : aussi est-il plutôt question de "vision du monde". Cette transition se constate d’autant mieux qu’on la rapporte au cinéma d’après-guerre, dont Imai, Naruse, Kurosawa développent des options esthétiques spécifiques, pour bâtir un espace-temps entropique, miné par l’angoisse. Mais l’accès du pays à la prospérité au tournant des années 1960, célébrée en grande pompe par les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964, semble dissiper cette angoisse, entraînant les cinéastes de la nouvelle génération vers d’autres modèles théoriques et esthétiques, aptes à rendre compte de la nouvelle société de consommation et de communication de masse. / The years 1960s stand as a time of upheaval in the history of Japanese cinema. A new generation of filmmakers arises, marking its difference from the so-called “great masters” of the 1930s and 1950s. The platforms of movie production diversify, while the great studios lose their domination upon the leisure industry. It is time for sexual freedom, political protests, civil movements against industrial pollution: a climate suitable for audacity and bold behaviors one can notice thoughout the cinematographic world, thanks to various "scandals". Yet that new and boisterous youth shall not be considered as a mere demographic change, whatever may pretend filmmakers such as Nakahira Kô and other upholders of the so-called "Taiyôzoku" at the end of the 1950s. Indeed, for the likes of Oshima Nagisa, Yoshida Kijû and Matsumoto Toshio, that renewal relies on the contrary on a new definition of filmmaking as a way to "enact" the world: thus would it rather be a matter of weltanschauung. Such a transition is obvious when compared to postwar films: for instance, Imai, Naruse or Kurosawa develop specific aesthetic patterns what draw a world of entropy, undermined by anguish. Yet the access to prosperity at the turn of the 1960s, as celebrated by 1964 Tokyo Olympic Games, seems to dissipate such feelings, leading the young generation of filmmakers toward other aesthetic options, able to give account of the new society of mass consumption.
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Imaginer l’intime à l’ère du néolibéralisme : analyse d’Une affaire de famille (2018) de Hirokazu Kore-eda et de Naissance et maternité (2006) de Naomi Kawase

Delorme, Katherine 05 1900 (has links)
Ce mémoire s’applique à analyser la mise en forme de l’intime dans Une affaire de famille (2018) d’Hirokazu Kore-eda et dans Naissance et maternité (2006) de Naomi Kawase, deux cinéastes japonais œuvrant dans une période alliant crise économique, adoption de politiques néolibérales et regain en popularité du nationalisme. À l’aide d’une approche principalement esthétique, l’objectif sera d’examiner les moyens disposés par ces films à représenter et à imaginer deux types de relations intimes pouvant être mobilisées par le cinéma, soit respectivement la relation entre les personnages de la diégèse et la relation entre le cinéaste et le spectateur. Bien que leurs films semblent apolitiques en étant centrés sur les relations humaines, il sera question d’observer comment une approche centrée sur l’intime permet d’en révéler les ramifications d’ordre politique et social. / This thesis aims to analyse the formatting and the representation of the intimate in Hirokazu Kore-eda's Une affaire de famille (2018) and in Naomi Kawase's Naissance et maternité (2006), two Japanese filmmakers creating during a period marked by economic crisis, the adoption of neoliberal politics, and nationalism regaining popularity. From a mainly aesthetic point of view, the goal will be to examine the ways in which these two films represent and imagine two types of intimate relationships mobilized by cinema, which are respectively the relationship between the diegesis' characters and the relationship between filmmaker and spectator. Although their films seem apolitical, as they are centred around human relationships, the question is to observe how an approach focused on the intimate brings to light political and social ramifications.
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La conversation cinématographique : le spectateur devant Ikiru (Kurosawa, 1952)

Queenton, Jérémie 04 1900 (has links)
En utilisant une perspective philosophique, ce mémoire explore les liens forts entre la réception spectatoriale du film Ikiru (1952) d’Akira Kurosawa et l’idée qu’une œuvre d’art peut être perçu comme une conversation d’auteur à public. L’analyse induite par l’établissement de ce rapprochement est nourrie par divers éléments connexes tel que le phénomène empathique au cinéma, la notion de l’humanisme chez Kurosawa ou la pensée morale de Stanley Cavell, qui place le cinéma comme une possibilité d’introspection et d’amélioration pour le spectateur. Le choix de ce film pour ce qui semble être une recherche s’intéressant plus au médium et sa réception qu’à une œuvre précise est motivé par la présence d’une construction narrative très particulière; le protagoniste principal meurt au deux tiers du film. La séquence suivante, lors de ses funérailles, est une grande conversation initiée par un auditoire interne (concept cher à Kurosawa), plaçant ainsi Ikiru comme un modèle incarnant les relations complexes que nous souhaitons comprendre avec ce mémoire. Il est donc question, dans un premier temps, de tirer une plus grande compréhension du principe de la conversation en s’appuyant sur l’œuvre et les intentions du cinéaste. Une fois les concepts importants posés, notamment la conversation interne, l’empathie et la distanciation narrative, la réception spectatorielle de la séquence des funérailles et de l’œuvre en général est disséquée. Ce n’est qu’après cela que la perspective philosophique entre complètement en jeu, l’humanisme et l’utilitarisme faisant partie de la réponse que Kurosawa donne à la question posée : qu’est-ce qu’une bonne vie? / Using a philosophical perspective, this study explores the strong links between the spectatorial reception of Akira Kurosawa's film Ikiru (1952) and the idea that a work of art can be perceived as an author-to-audience conversation. The analysis induced by the establishment of this parallel is nourished by various related elements such as the empathetic phenomenon in cinema, the notion of humanism in Kurosawa or the moral thought of Stanley Cavell, who places cinema as a possibility of introspection and improvement for the viewer. The choice of this film for what seems to be a research focusing more on the medium and its reception than on a specific work is motivated by the presence of a very particular narrative construction; the main protagonist dies two-thirds of the way through the film. The following sequence, during his funeral, is a conversation initiated by an internal audience (a concept dear to Kurosawa), thus placing Ikiru as a model embodying the complex relationships that we wish to understand with this memoir. It is therefore a question, first of all, of drawing a greater understanding of the principle of conversation by relying on the work and the intentions of the filmmaker. Once the important concepts are posed, including internal conversation, empathy and narrative distancing, the spectator's reception of the funeral sequence and the work in general is dissected. Only then does the philosophical perspective fully come into play, with humanism and utilitarianism being part of Kurosawa's answer to the question posed: what is a good life?
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Destruction, puissance et limites du cinéma dans les films d'Ozu Yasujirô

Beth, Suzanne 01 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat se rapporte aux films du cinéaste japonais Ozu Yasujirô (1903-1963) suivant l'hypothèse principale que les enjeux de la destruction qui y sont mis en scène, sous la forme de la disparition des liens familiaux et de la mort, ne peuvent être éclairés par la narration, dont le caractère non dramatique est notoire. En figurant la dislocation de la famille, les films d'Ozu rendent plutôt compte de la vulnérabilité du monde à la prise cinématographique : la destructivité du médium s'y énonce comme sa capacité à mobiliser ce qui entre dans son champ et à le transformer en faire-valoir de son aptitude à produire des effets. Cette étude fait ainsi apparaître les images animées, en tant qu'elles relèvent de la logique technique régie par la modernité, comme une forme de désastre, qui atteint la famille comme expérience de la communauté, c'est-à-dire comme rapport constitutif à un hors-de-soi. Mais à cette destructivité fait également face, au sein même de la pratique cinématographique d'Ozu, une autre possibilité du cinéma, qui peut restaurer ces liens menacés. Cette étude du cinéma d'Ozu montre sa profonde affinité avec la pensée du désœuvrement élaborée par Giorgio Agamben, les films du cinéaste et les travaux du philosophe s'éclairant mutuellement. Le concept de désœuvrement permet de reconsidérer les enjeux essentiels des films d'Ozu à un niveau à la fois thématique et formel, immatériel et matériel, articulant ces deux facettes pour en considérer le registre proprement médiatique. Le propos n'est pas essentiellement esthétique ou formaliste, mais s'intéresse avant tout au travail d'Ozu du point de vue des enjeux éthiques du cinéma, qui se formulent en termes de relation à sa puissance. Celle-ci concerne aussi bien l'attention d'Ozu à la vie collective que le soin qu'il porte aux potentialités expressives du cinéma, c'est-à-dire à la manière dont il se rapporte aux limites de son médium. / In this dissertation, the films of Japanese director Ozu Yasujirô (1903-1963) are studied according to the main hypothesis that the destruction they picture – disappearing family bonds, death – cannot be accounted for by plot development, its non-dramatic stance being well-known. As it is depicted in his films, family dissolution in fact testify for the world's vulnerability to cinematographic take: the medium's destructivity is especially expressed as an ability to mobilize what comes into its range and to transform it as a stooge for its own capacity to produce effects. This study then portrays moving images, inasmuch as they conform to the logic of modern technology, as a kind of disaster affecting family as a commununity, as an experience of being out-of-oneself. But Ozu's cinematographic practice shows as well ways to face such a destructivity, and points to another, restaurative potentiality for cinema. This study of Ozu's cinema shows its profound affinity with Giorgio Agamben's conception of inoperativeness, the filmmaker's work and the philosopher's thought throwing light on each other. Through the concept of inoperativeness, the issues at the heart of Ozu's films are considered anew at a level both thematic and formal, immaterial and material, articulating these two aspects in order to tackle their very mediatic register. My approach, then, is not foremost aesthetic or formal but focuses on Ozu's films from the point of view of practice: it deals with ethical issues raised by the cinematographic medium, which express themselves in relation to power (or potentiality). This ethical concern relates to Ozu's attention to collectivity as well as to his care for cinema's expressive potentialities that is to say to the way in which his films face their medium's limits.

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