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Les marchands, fondateurs de civilisation, une épopée oubliée, XVe - XIXe siècle : une histoire sociale et culturelle de l’économie / Merchants and civilization, 15th-19th century : a social and cultural history of economy

Nguyen Huu, Trung 22 June 2012 (has links)
La Civilisation devrait être vue comme une évolution des mentalités au cours du temps, en Art, en systèmes économiques, politiques et sociaux. Ce sont les marchands et entrepreneurs qui en sont à l’origine. Le grand apport des marchands est la mise en évidence de réalités économiques, sociales, politiques et artistiques, qu’il a fallu extraire de la masse d’idées reçues, dogmes ou traditions pour les faire comprendre par le profit commercial qui en fut tiré, à un certain nombre d’individus jusqu’à atteindre une certaine masse critique avant que ces réalités soient acceptées par la majorité de la population. Ce sont des marchands italiens qui ont financé et participé aux premières expéditions maritimes portugaises pour découvrir de nouvelles terres en Afrique, Amérique et en Asie. Ce sont les entrepreneurs néerlandais qui ont découvert la « valeur ajoutée » par exemple en débitant le bois en planches au lieu de vendre brut. Ce sont eux qui ont créé l’entreprise moderne en l’ouvrant à des associés extérieurs et à des actionnaires à la famille, les polices d’assurance, la pratique de la comptabilité, les journaux permettant aux marchands de connaître les événements qui peuvent influer sur les prix des produits. Ce sont aussi les marchands néerlandais qui ont fini par obtenir au 16e siècle l’autorisation légale de prendre des intérêts sur l’argent prêté, ce qui jusqu’alors était strictement interdit par l’Eglise. Ce sont les marchands d’art flamands qui, en exportant les oeuvres de Van Eyck, de Memling, de Van der Goes, en Italie qui ont donné aux artistes italiens un nouveau sens des couleurs et de l’espace. Comme ce sont les marchands de la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales, la VOC, qui ont initié les Japonais aux sciences et à l’art de l’Occident. Il n’est pas surprenant que ce soient ces derniers à être les premiers asiatiques à s’ouvrir à l’Occident. Ce sont également les marchands qui ont créé au 18e siècle la société de consommation, laquelle a favorisé plus durablement que toutes les révolutions la rencontre des classes sociales. Cette société de consommation a conduit à la Révolution Industrielle qui a amené à la reconnaissance des droits des travailleurs et à la prise des responsabilités sociales des patrons, comme l’assurance-Maladie, l’éducation primaire gratuite des enfants d’ouvriers, sans parler de l’évolution des concepts de marketing sans lesquels il n’y aurait pas d’économie moderne. Ce sont les Imprésarios ou marchands de spectacles qui ont favorisé la prise de conscience des femmes, des Noirs aux Etats-Unis, de leur identité sociale et culturelle, comme ce sont les créateurs du Cinéma (les Frères Pathé, Gaumont, les Juifs Américains) qui ont rendu possible la mondialisation quasi instantanée de tous les événements renforçant ainsi le pouvoir de l’Opinion Publique, garant de la Démocratie. / Civilization should be understood as the progress of mentalities in the course of time, whether in Art, Economic, Political and Social systems. merchants and entrepreneurs are at the origin of this evolution. The great contribution by merchants was to extract from received ideas, dogmas and traditions, realities in the economic, social, political and art fields, and to make them understood by a number of individuals thanks to the commercial profits obtained from respecting these realities. When these individuals finally reached a critical number, these realities were accepted and adopted by the majority of the population.It is Italian merchants who financed and were parts of the first Portuguese sea voyages launched to discover new lands in Africa, America and Asia. Dutch entrepreneurs discovered the concept of “added-Value” , for example by selling wood as planks ready to use. It was they who created the modern enterprise by accepting shareholders from outside the founder’s family. It was they who invented insurance policies, the practice of accounting for better management, newspapers reporting events which could have an impact of the prices of products. It is also the Dutch merchants who in the 16th century, finally obtained from the State authorities the legal right to charge interests when lending money: till then such practice was absolutely forbidden by the Church. It was the Flemish art merchants who, by exporting to Italy works by Van Eyck, Memling Van der Goes… gave to Italian artists a new understanding of colours and of space. It was the merchants from the East India Company of the Netherlands (VOC) who initiated the Japanese to the Western sciences and art. It is therefore not surprising if the Japanese were the first Asians to open up to the West. It is also merchants who, in the 18th century created the Consumers’ Society which made possible the meeting of social classes in a more long lasting way than any political revolution. This Consumers’ Society led to the Industrial Revolution which in turn led to the recognition of the workers’ rights and to the duties of business owners to assume their social responsibilities such as social security, free primary education of the workers’ children. It also led to new marketing concepts without which there would not have been modern economy. It is the impresarios or entertainers who helped women and Black people in the USA, to become conscious of their social and cultural identities. In the same way, the movie entrepreneurs (the Pathe Brothers, Gaumont and the Jews who migrated to the USA from Central Europe) made possible the instantaneous globalization of the awareness of events, thus making Public Opinion an even stronger political force, without which no Democracy would be possible.
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Questionner l'influence de la culture de consommation sur la construction identitaire des adolescents par le développement de la pensée critique en classe d'arts plastiques au secondaire

Caisse, Michel January 2010 (has links) (PDF)
La construction identitaire dure toute la vie, mais la première enfance et l'adolescence sont les moments les plus fragiles de ce processus. Les pouvoirs médiatiques de plus en plus interreliés sous de larges consortiums, peuvent maintenant assurer une présence cohérente et très pénétrante sur les esprits des jeunes qui sont leur principale cible et ainsi intervenir nuisiblement sur leur construction identitaire. Cette médiacratie a lentement inféodé la culture populaire, puis la culture de masse dans une espèce de culture de consommation où toutes les libertés sont permises sauf celle de ne pas consommer. Les développements technologiques de la deuxième moitié du XXe siècle ont littéralement inondé l'espace social d'injonction à consommer. D'autre part, l'école dont la structure est héritée du modèle taylorien du XIXe siècle s'adapte difficilement aux changements importants qui surviennent autour d'elle. L'école semble ignorer la pression exercée sur ceux dont elle doit dorénavant assurer l'éducation. Même sa plus récente réforme peine à s'actualiser dans une structure héritée d'un autre siècle. En fait, le modèle scolaire prépare les jeunes à un type d'emploi qui n'existe plus. Pourtant, la réforme de l'éducation porte les germes d'une éducation plus prometteuse. Le programme d'arts plastiques, présenté dans le renouveau pédagogique ouvre des possibilités pour une éducation aux et avec les médias, c'est-à-dire une éducation aux médias par un développement de la pensée critique sur la nature et le contenu des messages médiatiques, puis, par une praxis du message médiatique accompagné d'une réflexion critique. En définitive, dans cette recherche spéculative de type théorique, il est proposé, à l'intérieur du système scolaire, un enseignement des arts plastiques actualisé aux exigences du XXle siècle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Éducation, Adolescence, Médias, Identité, Société de consommation, Arts plastiques.
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Les domaines privés : un marché pour habiter le monde contre la nature : la persistance des modes consuméristes d'habiter l'espace en contexte de crise écologique, ou, Le crédit à la démesure de l'agir pour soi

Vézina, Alain 07 1900 (has links) (PDF)
À peine sommes-nous sortis de l'histoire subie pour découvrir avec la modernité l'histoire conçue, que celle-ci prend une voie tout aussi imposante, celle d'une économie posée en extériorité sur le monde, recouvrant l'invention politique de sa dynamique de la neutralité d'une découverte. La modernité en devient opportuniste et marchande. Dès l'origine puis pour sa systématisation, encore persistante, le capitalisme a pu compter sur le cadre de la nation pour se déployer et sortir l'économie de son localisme, posant la frontière politique de ce qui est une importation ou une exportation. Initialement, sous l'angle de l'échelle territoriale, le cadre politique légitime est alors plus vaste que le cadre entretenu par les échanges. Les sciences sociales naissent de ce contexte, celui où un État-nation s'efforce de réguler et d'aménager la modernisation et la productivité du capitalisme. Se faisant, science et production s'entendent sur le devoir d'approvisionner un socio-territoire, pour générer et redistribuer à cette échelle les ressources prélevées ou produites au sein de ce que le système terrestre a très antérieurement organisé comme des bio-territoires. Les socio-territoires se surimposent aux bio-territoires alors que les échelles d'échanges de leur métabolisme respectif ne se correspondent pas. La conception et l'organisation du système social se font dans l'isolement de ses déterminations naturelles, considérées pérennes, stables, voire unilatéralement améliorables par l'industrie. Se compose politiquement une large alliance sociale sur la productivité du capitalisme. Cette alliance en est la bénéficiaire alors que se conserve la contrainte de disposer de cette productivité débordante au regard des paramètres antérieurs. Puis, à leur tour, les socio-territoires économiques surpassent en étendue les socio-territoires politiques, accentuant en pratique l'inattention aux bio-territoires. Ce productivisme, fait système, a bénéficié d'importantes conditions favorables; des terres peu habitées, des biocapacités sédimentées et enrichies pendant des dizaines de millénaires et des énergies fossiles d'une densité et d'une flexibilité considérable, abondante et presque gratuite, toutes conditions offertes à l'opportunisme marchand. Il y avait dans les bio-territoires des stocks accumulés que l'organisation des socio-territoires s'est alloué de redisposer. En presque chacune de ses formes, ces conditions disparaissent et les stocks bioproductifs montrent maintenant de redoutables signes d'épuisement alors que nous avons amené le système terrestre au bord d'un déséquilibre global. Ce mémoire refait théoriquement le parcours du processus dynamique qui nous a conduits à l'illusion historique commune amenant à une certaine organisation des socio-territoires qui, par delà certaines mitigations dominées par des arbitrages industrialistes et avec tout le poids des vastes inerties résultantes, cette organisation a été rendue concrète à distance d'un juste rapport aux bio-territoires, c'est-à-dire en sous-estimant l'exigence posée par la reproduction des métabolismes territoriaux. Nous tentons, aussi, de poser les jalons essentiels à la réduction de ces écarts et où s'entremêlent politiques globales et politiques locales. Nous révélerons que ces dernières recèlent un champ d'interventions publiques et d'investissement social légitime grandement sous-estimé, compte tenu de la grandeur des défis écologiques et de la célérité scientifiquement reconnue et requise pour les relever. Ce nouveau localisme relatif importe comme espace politique articulant un cadre de responsabilisation quant à la part publique de nos affaires et initiatives privées et comme régime d'évolution collective des normes et des intérêts. Ce qui peut s'interpréter comme la recherche, devenue urgence, des innovations et des performances systémiques qui font les sociétés résilientes, revalorisant les dimensions concrètes et vécues façonnant l'être là, c'est-à-dire le polymorphisme de la présence et de l'attention comme compétences individuelles et institutionnelles dans les formes d'habiter. ______________________________________________________________________________
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"À chacun selon ses besoins" : la production de l'identité salariale dans le régime fordiste nord-américain

Posca, Julia 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire examine la transformation de l'identité salariale dans le passage au régime fordiste. Il vise à comprendre les implications politiques de la représentation du travail qui s'est imposée à partir des années 20 dans les sociétés capitalistes avancées. L'hypothèse qui sous-tend ce travail est que la pacification des rapports sociaux capitalistes dépend de la production de la classe moyenne, dont l'identité repose sur une représentation dépolitisée du travail. Autrement dit, l'institutionnalisation du conflit capital/travail, typique de la société industrielle, a été rendue possible grâce à la construction symbolique d'une société sans classes. Afin d'illustrer cette hypothèse, nous mettons de l'avant une analyse comparative de la classe ouvrière et de la classe moyenne qui met l'accent sur la composante subjective du concept de classe sociale. Nous montrons que la classe ouvrière de l'ère industrielle forme une classe conscientisée qui lutte pour son émancipation. Au contraire, la classe moyenne dans les sociétés capitalistes avancées est un référent identitaire qui façonne l'individu, mais qui n'est pas la base d'une conscience de classe autonome. Les travailleurs dans le régime fordiste se conçoivent comme des consommateurs plutôt que comme des producteurs et ils accordent au travail une valeur essentiellement instrumentale. Nous étudions les phénomènes de la rationalisation du travail et de la massification de la consommation afin de montrer qu'ils participent à la production d'un sujet conforme à l'économie politique du fordisme. Nous examinons ainsi la notion de classe moyenne en tant qu'idéologie légitimatrice du capitalisme avancé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Salariat, fordisme, classe moyenne, identité salariale, représentations du travail, employé, consommateur, classes sociales, classe ouvrière, conscience de classe, conflit capital/travail.
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Obsolescences : philosophie des techniques et histoire économique à l'épreuve de la réduction de la durée de vie des objets / Obsolescences : the philosophy of technology and economic history regarding the shortening of objects’ lifespans

Guien, Jeanne 04 April 2019 (has links)
La notion d’obsolescence met en jeu notre rapport aux objets et à l’action, nos représentations de l’histoire et du temps. Elle questionne le devenir des techniques, la négativité à l’œuvre dans l’histoire des pratiques. C’est une notion controversée, dont les enjeux sociaux, économiques et écologiques font débat. La controverse actuelle, focalisée sur la notion d’ «obsolescence programmée», tend cependant à réduire l’obsolescence à une pratique dissimulée, sur la base de discours postulant toute sorte de déterminismes historiques. Cette thèse propose d’élargir la réflexion à l’ensemble des produits éphémères et des notions qui les désignent, afin d’étudier l’histoire de leur mise en marché et en discours. Par une enquête historique et philosophique, on montre que la réduction de la durée de vie des objets est depuis deux siècles une pratique courante qui a fait l’objet de théorisations publiques, tantôt critiques, tantôt apologétiques, en Europe et aux États-Unis. L’obsolescence, mise en récit, est traitée tantôt comme une conséquence de l’activité humaine, tantôt comme une loi de l’économie, de la nature ou de l’histoire. Critiquant cette approche, comme celle qui réduit l’obsolescence à un vice caché, cette thèse étudie des objets officiellement conçus, vendus et achetés pour leur durée de vie limitée — les produits jetables — et montre comment la jetabilité a été construite comme une propriété distinctive et valorisante de produits fort divers, et fort utilisés. À partir du cas du gobelet jetable, on analyse la réduction de la durée de vie des objets comme limitation de leur présence au monde, occultation de leur réalité économique, matérielle et environnementale. / The notion of obsolescence adresses our relationship with objects and human action, our representations of history and time. It challenges technological and social change. It is a controversial topic, raising environmental, economic and social issues.However, focused as it is in France on the notion of "programmed obsolescence”, the current controversy tends to confine the debate to concealed practices, on the basis of considerations conveying a deterministic view of history. This dissertation broadens the scope of reflection and discusses all commercial short-lived products and all the notions used to qualify them. Since they have been on the market for two centuries, we argue on the basis of a historical and philosophical inquiry that shortening the lifespan of objects has been a common and open practice in Europe and the United States. Throughout the XIXth and XXth centuries, obsolescence has been theorized, criticized or promoted publicly in various narratives, which often define it as an effect of human activity, or uses it as a law of economics, nature or history. In order to criticize these approaches and reinforce the demonstration that commercializing obsolescent products has been a public and accepted practice, this dissertation examines the case of objects publicly designed with a limited lifespan : disposable products. We argue that disposability has been constructed as a distinctive and positive feature of a wide range of various products. Through the case study of disposable cups, we ultimately consider some pathways for further research on the shortened lifespan of objects, as devices used to conceal their own social, material and environmental reality.
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Formation de l'esprit critique et société de consommation

Déziel, Stéphanie 17 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / Dans ce mémoire nous avons cherché à comprendre comment former l'esprit critique des jeunes dans une société de consommation. Dans cette société, les individus sont obsédés par la recherche du bien-être matériel et par la réussite sociale. Il s'ensuit qu'ils n'utilisent pas leur pensée critique et sont trop souvent conformistes. Nous tenterons de démontrer que les cours de philosophie peuvent les aider à former leur esprit critique et à choisir une forme de vie réellement significative. Selon nous, ces cours devraient s'inspirer surtout de la méthode pédagogique de Socrate, nommée maïeutique, et laisser une grande place à la culture littéraire pour atteindre ce but. Cette recherche s'articulera autour de cinq axes, à savoir : la société de consommation; l'importance de former l'esprit critique; Socrate et la formation de l'esprit critique; Socrate comme modèle pour l'enseignement de la philosophie et enfin culture et esprit critique.
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Économies parallèles et société de consommation capitaliste : le jeu en art comme outil d'émancipation

Thibodeau-Monahan, Pierre-Charles 06 1900 (has links) (PDF)
La place prépondérante qu'occupe la société de consommation capitaliste aujourd'hui, constitue un sujet privilégié pour bon nombre d'artistes. Bien souvent, ceux-ci arrivent à investir cette réalité par l'entremise de pratiques artistiques à caractère ludique, et certains donnent à leurs œuvres-jeux la forme d'économies parallèles. Le jeu, en effet, est un outil remarquable pour les artistes choisissant de faire pénétrer leur art dans la vie, octroyant notamment à leurs œuvres une valeur critique. Le jeu possède la qualité d'être une activité se vivant généralement dans un espace/temps prédéterminé, au sein duquel le joueur évolue en liberté par rapport au réel. Il a ainsi la possibilité d'émanciper ceux qui y participent. Cependant, ce potentiel émancipateur est généralement évité par les théoriciens et historiens de l'art. Ceci est entre autres dû au fait que l'émancipation est une notion qui a été largement délaissée au cours des dernières décennies. Cependant, Jacques Rancière propose que l'émancipation, notamment par le biais d'œuvres d'art, est un phénomène plus que probable. Toutefois, Rancière, s'intéressant au jeu en art comme dispositif critique, ne développe pas pleinement l'idée que l'activité émancipatrice puisse être favorisée par la notion de jeu. L'objectif de ce mémoire est donc d'évaluer si le jeu – et plus particulièrement le jeu rusé –, pratiqué et induit par des œuvres d'art actuel prenant la forme d'économies parallèles, peut favoriser l'émancipation du spectateur. C'est en survolant le développement historique de la société de consommation capitaliste que cette étude sera amorcée. Une caractérisation critique de cette forme d'organisation économique et sociale, se basant sur des théories telles que celles développées par Daniel Cohen, Joseph Heath, Georges Bataille et Guy Debord, viendra compléter ce survol afin de cerner les règles autours desquelles évoluent les œuvres qui seront analysées. Par la suite, la notion de jeu, et plus particulièrement, la notion de jeu en art contemporain, sera approfondie, entre autres grâce aux théories de Frank Popper sur la participation des spectateurs à la créativité. Le witz, le trickster et la perruque, des jeux rusés qui « font avec » les règles tout en ayant sur elles un pouvoir subversif, seront étudiés. La théorie de l'émancipation de Jacques Rancière, en grande partie basée sur celle de Joseph Jacotot en rapport au principe de l'enseignement universel, permettra d'établir comment l'émancipation est possible par le biais d'œuvres d'art. Les œuvres Mejor Vida Corporation (1998-) de Minerva Cuevas, CHANGE (2008-) de l'Action Terroriste Socialement Acceptable, et Produits remboursés (1993-2001) de Matthieu Laurette, seront finalement analysées en regard de ces théories. Ceci permettra de montrer que c'est par l'entremise d'un jeu rusé que l'émancipation est la plus susceptible de se produire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : jeu, art actuel, émancipation, ruse, Minerva Cuevas, Action Terroriste Socialement Acceptable, Matthieu Laurette
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Dans les coupures du monde – Cinéastes japonais face à la Haute croissance 1956-1973 / In the Leaves of the World - Japanese Filmmakers and the High Growth Era

Capel, Mathieu 18 September 2012 (has links)
La décennie 1960 figure comme une période d’intenses bouleversements dans l’histoire du cinéma japonais. Une nouvelle génération de cinéastes s’impose et se démarque des "grands maîtres" des années 1930 et 1950, tandis que se diversifient les plateformes de production et que les grands studios voient s’effriter leur monopole sur l’industrie des loisirs. L’heure est à la libération sexuelle, à la contestation politique, aux mouvements citoyens contre la pollution industrielle : un climat libertaire propice aux irrévérences, dont le monde cinématographique se fait comptable à travers une série de "scandales". Pourtant cette nouvelle et turbulente jeunesse du cinéma ne saurait s’envisager comme un simple phénomène démographique, malgré ce que certains cinéastes, Nakahira Kô et les tenants d’un éphémère "Taiyôzoku", voudraient faire croire à la fin des années 1950. Pour d’autres, Oshima Nagisa, Yoshida Kijû ou Matsumoto Toshio, le renouvellement passe au contraire par une redéfinition du rôle du cinéaste et de la façon dont il "agit" le monde : aussi est-il plutôt question de "vision du monde". Cette transition se constate d’autant mieux qu’on la rapporte au cinéma d’après-guerre, dont Imai, Naruse, Kurosawa développent des options esthétiques spécifiques, pour bâtir un espace-temps entropique, miné par l’angoisse. Mais l’accès du pays à la prospérité au tournant des années 1960, célébrée en grande pompe par les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964, semble dissiper cette angoisse, entraînant les cinéastes de la nouvelle génération vers d’autres modèles théoriques et esthétiques, aptes à rendre compte de la nouvelle société de consommation et de communication de masse. / The years 1960s stand as a time of upheaval in the history of Japanese cinema. A new generation of filmmakers arises, marking its difference from the so-called “great masters” of the 1930s and 1950s. The platforms of movie production diversify, while the great studios lose their domination upon the leisure industry. It is time for sexual freedom, political protests, civil movements against industrial pollution: a climate suitable for audacity and bold behaviors one can notice thoughout the cinematographic world, thanks to various "scandals". Yet that new and boisterous youth shall not be considered as a mere demographic change, whatever may pretend filmmakers such as Nakahira Kô and other upholders of the so-called "Taiyôzoku" at the end of the 1950s. Indeed, for the likes of Oshima Nagisa, Yoshida Kijû and Matsumoto Toshio, that renewal relies on the contrary on a new definition of filmmaking as a way to "enact" the world: thus would it rather be a matter of weltanschauung. Such a transition is obvious when compared to postwar films: for instance, Imai, Naruse or Kurosawa develop specific aesthetic patterns what draw a world of entropy, undermined by anguish. Yet the access to prosperity at the turn of the 1960s, as celebrated by 1964 Tokyo Olympic Games, seems to dissipate such feelings, leading the young generation of filmmakers toward other aesthetic options, able to give account of the new society of mass consumption.
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Enjeux écologiques et imaginaires de la consommation. Analyse sémio-discursive de la presse écrite / Ecological and imaginary stakes in the consumption. Semiological and discursive analysis of the french press

Botero Garcia, Nataly 12 June 2014 (has links)
Au vu des atteintes écologiques générées par les paradigmes économiques dominants, ces derniers ne semblent plus tenables. Toutefois depuis quelques années, le souci écologique a commencé à se cristalliser dans de modes de consommation, de valeurs, de pratiques et d’imaginaires associés à la mesure et à la sobriété. Nous nous attachons ainsi à scruter ce changement de paradigme à travers la médiatisation des enjeux environnementaux en France. Il s’agit d’examiner la mise en mots et en discours des problématiques écologiques dans la presse écrite française, aussi bien dans son versant généraliste (journaux quotidiens nationaux) que spécialisé(magazines associatifs et écologistes). L’objectif principal de cette recherche est d’analyser et de comprendre l’émergence et la mise en place de discours et de représentations qui participent à la construction d’un nouvel imaginaire socio-culturel de référence, dit de mesure ou de sobriété. / In view of the ecological infringements generated by the economic paradigms,those do not seem any more bearable. However since a few years, the ecologicalproblems began to crystallize in modes of consumption, values, practices andimaginaries associated to measure and sobriety.We attempt to study this change of paradigm through the media coverage of theenvironmental stakes in France. Our aim it’s to exanimate the words and the speech ofthe ecological problems in the French press: national daily newspapers (non-specializedpress) and associative and ecologist magazines (specialized press).The main objective of this research is to analyze and to understand the emergenceof speeches and representations which participate in the construction of a newsociocultural imaginaries.
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Genèse et développement de l'espace public : prolégomènes à l'analyse de la société de consommation et de communication de masse

Marcoux, Jean-Michel January 2010 (has links)
Peu de catégories de la pratique sociale ont connu un destin aussi étonnant que celle du principe de publicité, qui, en l'espace d'un siècle, a connu une transformation radicale de signification. Coïncidant d'abord avec le domaine de pratiques conflictuelles ayant été au coeur du projet moderne d'une régulation politique de la société, cette catégorie a ensuite désigné, dans l'expérience sociale de l'Amérique du XXème siècle, la libération de son contraire : soit la prolifération de puissances privées "neutralisant" toute structuration objective d'un espace commun polémique, d'où pourraient être tirés les principes d'action de la "république". Nous avons aujourd'hui une idée de la publicité conditionnée à un point tel par le processus de marchandisation, que nous en avons oublié jusqu'à sa signification première, c'est-à-dire à la fois instituante et constituante de la société "démocratique" moderne.

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