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Luttes et espaces habités du quotidien dans quatre récits de fiction par Gabrielle Roy, Helen Potrebenko, Isabel Vaillancourt et Heater O'Neill / Fictional struggle and everyday living spaces in works by Gabrielle Roy, Helen Potrebenko, Isabel Vaillancourt and Heater O'Neill

Hétu, Dominique January 2012 (has links)
In Bonheur d'occasion (1945), Hey Waitress and Other Stories (1989), Les enfants Beaudet (2001) and Lullabies for Little Criminals (2006), the characters struggle with exclusion, confinement and lack of social recognition in precarious environments. Moving in and out of home, they resist power structures that define and delineate their living spaces and they use strategies of transgression that allow them to make sense of their existence in relation to other people who share similar struggles. One aspect of the transgressive function of the texts is to represent alternative spaces in the lives of women and children that result from their experiences of struggle. The texts dramatize a desire for alternatives to dealing with spatial distress, economic crisis and sex-gendered boundaries. This desire is represented by the female and child characters' survival strategies, which show their capacity to surmount the socio-spatial difficulties. As Barbara Godard remarked, one of the aims of recent feminist research"coincides with the efforts of women writers to open new dimensions of space, to allow women freedom of movement, without hesitancy, or fear, or obstacle, through geographic and political spaces, but, more fundamentally, through cultural, conceptual and imaginary spaces" (Godard 2). Looking closely at how authors Gabrielle Roy, Helen Potrebenko, Isabel Vaillancourt and Heather O'Neill dramatize female and child characters' movement through and experience of daily living spaces, I suggest that, indeed, the texts open and question the geographical, material, sex-gendered, and imaginary spaces in which fictionalized subjects struggle to exist. By exploring the characters' experience of spatial, economic and psychosocial distress, I argue that the fictionalized subjects are able to build localized spaces of comfort both in the public and in the private sphere and thus to find a certain"freedom of movement" (Godard 2). Their survival strategies used for coping with social, spatial, economic, and physical boundaries show that they are agents of change and capable of finding and preserving minimum comfort in living spaces. For instance, the characters show ambivalence towards their sense of home, and, accordingly, they seek to rebuild and/or negotiate this living space through alternative sites such as embodied, fantasized or shared spatiality. I will read the texts according to the experiences of struggle of the characters, the represented survival strategies, and textual elements such as narrative point of view and discourses on space, gender and poverty. Bonheur d'occasion concentrates on the ways of using and creating space to get out of poverty and represents women's active, but subjugated, roles. The collection of short stories Hey Waitress and Other Stories gathers fictional voices of working-class, elderly, and poor subjects who experience sex-gendered, spatial, and economic struggle. These struggles create a space for alternatives and for resistance in living spaces that are open to change. Les enfants Beaudet fictionalizes the lives of children who, as a closed group, try to appropriate private and public spaces and use violence and revenge to cope with feelings of abandonment and injustice. Finally, Lullabies for Little Criminals , a first-person narrative, dramatizes the daily struggles of a pre-teenager who goes from one place to another, searching for recognition and a sense of home in Montreal. Each text represents particular living spaces and lived spatiality that situate and inscribe the agency of the female and child protagonists. Despite spatial crises, these stories dramatize how oppressed subjects are able to take action. Drawing on theories of space (Henri Lefebvre, Elizabeth Grosz, Kristinne Miranne and Alma H. Young), home (Catherine Wiley, Thomas Foster, Janet Zandy) and the fictional representation of poverty (Roxanne Rimstead), this thesis analyses home, the workplace, the body, and the shared space of solidarity as fragile, limited and conflicting sites. The four books dramatize the socio-spatial distress of characters that arise when precarious living conditions limit their opportunities for survival and subjecthood. I suggest, more particularly, that the negotiation of space is an important part of the process of identity formation through which the characters find a sense of home between the material and the psychological, the public and the private, and individuality and solidarity.
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"À chacun selon ses besoins" : la production de l'identité salariale dans le régime fordiste nord-américain

Posca, Julia 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire examine la transformation de l'identité salariale dans le passage au régime fordiste. Il vise à comprendre les implications politiques de la représentation du travail qui s'est imposée à partir des années 20 dans les sociétés capitalistes avancées. L'hypothèse qui sous-tend ce travail est que la pacification des rapports sociaux capitalistes dépend de la production de la classe moyenne, dont l'identité repose sur une représentation dépolitisée du travail. Autrement dit, l'institutionnalisation du conflit capital/travail, typique de la société industrielle, a été rendue possible grâce à la construction symbolique d'une société sans classes. Afin d'illustrer cette hypothèse, nous mettons de l'avant une analyse comparative de la classe ouvrière et de la classe moyenne qui met l'accent sur la composante subjective du concept de classe sociale. Nous montrons que la classe ouvrière de l'ère industrielle forme une classe conscientisée qui lutte pour son émancipation. Au contraire, la classe moyenne dans les sociétés capitalistes avancées est un référent identitaire qui façonne l'individu, mais qui n'est pas la base d'une conscience de classe autonome. Les travailleurs dans le régime fordiste se conçoivent comme des consommateurs plutôt que comme des producteurs et ils accordent au travail une valeur essentiellement instrumentale. Nous étudions les phénomènes de la rationalisation du travail et de la massification de la consommation afin de montrer qu'ils participent à la production d'un sujet conforme à l'économie politique du fordisme. Nous examinons ainsi la notion de classe moyenne en tant qu'idéologie légitimatrice du capitalisme avancé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Salariat, fordisme, classe moyenne, identité salariale, représentations du travail, employé, consommateur, classes sociales, classe ouvrière, conscience de classe, conflit capital/travail.
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Tuberculose, foyers et familles : les soins à domicile des tuberculeux à Montréal, 1900-1950

Vanier, Marie-Hélène 12 1900 (has links) (PDF)
Au tournant du XXe siècle, la tuberculose est un fléau qui touche de nombreux Montréalais. Puisqu'ils vivent souvent dans un environnement malsain et propice à la propagation de la maladie, la situation est particulièrement sévère chez les citoyens les plus pauvres. Afin de répondre adéquatement à ce problème de santé publique, les médecins montréalais choisissent majoritairement le modèle du dispensaire antituberculeux pour lutter contre la maladie. Cette étude dresse le portrait des soins à domicile des tuberculeux de la classe ouvrière à Montréal entre 1900 et 1950, et propose d'analyser le vécu des familles et le système de soins mis en place dans les communautés protestante, catholique et juive. Par l'analyse de nombreuses sources provenant principalement du Royal Edward Institute, de l'Institut Bruchési, de l'Institut Baron de Hirsch et du dispensaire Herzl, une étude comparative des groupes de Montréalais et des discours de leurs institutions a été réalisée dans le but de répondre à une série de questionnements : Comment les malades vivaient la maladie à domicile? Quelles étaient les méthodes préventives mises de l'avant par les médecins et les réformistes? Quelles étaient les actions ciblant spécifiquement l'enfance? L'analyse du développement des dispensaires antituberculeux montréalais a fait ressortir que ce système de soins se distingue par l'ampleur des soins se faisant à domicile, quoique la communauté juive privilégie la cure sanatoriale. Nous avons constaté que la pauvreté et l'environnement hygiénique, cheval de bataille des réformistes, incitent les familles touchées par la tuberculose à aller chercher de l'assistance médicale gratuite dans les dispensaires. L'analyse des prescriptions faites aux tuberculeux, et plus particulièrement aux femmes, confirme que les conseils qui sont prodigués sont la plupart du temps inapplicables du point de vue des familles, faute de moyens. Nous avons également fait ressortir plusieurs mesures des dispensaires antituberculeux visant l'enfance, la plus importante étant l'école en plein air mise sur pied par le Royal Edward Institute. Nous notons de plus que les écoles de la Commission des écoles catholiques de Montréal se sont avérées être des protagonistes importants dans la prévention de la tuberculose chez les enfants. À la lumière des analyses effectuées, nous notons l'existence d'une spécificité montréalaise dans le traitement de la tuberculose face au reste du Canada, idée qui va à l'encontre de l'historiographie la plus récente. De plus, l'analyse du discours des institutions antituberculeuses fait ressortir l'influence dominante de l'idéologie réformiste chez les acteurs de la lutte antituberculeuse montréalaise, ainsi que la présence d'une dimension compassionnelle importante. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, XXe siècle, Québec, Montréal, Tuberculose, Santé, Soins à domicile.
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La revitalisation de Pointe-Saint-Charles à Montréal : un cas de transformation des quartiers ouvriers péricentraux

Gravel, Félix 07 1900 (has links) (PDF)
Le rôle des acteurs privés, publics et communautaires dans la revitalisation des quartiers ouvriers est complexe. Il met en scène différents points de vue et différentes stratégies pour transformer la ville. Ces interactions entre acteurs sont particulièrement tangibles dans le quartier Pointe-Saint-Charles dans l'arrondissement du Sud-Ouest de Montréal. Elles constituent un cas exemplaire des dynamiques du changement social, économique et environnemental que connaissent les quartiers ouvriers suite au redéveloppement d'espaces jusque-là réservés aux activités industrielles. Comme cette étude tente de le montrer, l'intégration des acteurs communautaires et privés au processus de revitalisation urbaine apparaît de plus en plus comme une prérogative de bonne gouvernance de la revitalisation urbaine. Différentes visions s'opposent alors dans la conception, l'élaboration et la mise en œuvre des projets urbains. Cela conduit à renégocier la manière de développer, mettant en lumière les divergences ou les intérêts communs entre les différents acteurs. Un certain nombre d'outils s'offrent alors aux acteurs de la revitalisation, notamment en ce qui a trait aux instruments réglementaires qui apparaissent comme des leviers pour mieux peser dans la négociation. En résumé, cette étude met en lumière le rôle des acteurs privés, publics et communautaires qui participent à la revitalisation des quartiers ouvriers, en questionnant les facteurs et les freins à une meilleure intégration du développement urbain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : revitalisation urbaine, quartier ouvrier, Pointe-Saint-Charles, acteurs, groupes communautaires, promoteurs, élus, urbanisme, développement, inclusion, approche intégrée.
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Visions de la vie Québécoise: Gélinas, Dubé et Tremblay

Bishop, Neil 26 October 2007
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Cours de justice criminelle et classes ouvrières au tournant du XXe siècle à Montréal (1891-1921)

Aranguiz, Marcela January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse vise à comprendre la place qu'occupent les cours criminelles de niveau inférieur dans la vie des membres des classes populaires montréalaises au tournant du XXe siècle, les diverses raisons qui font en sorte que ces derniers se retrouvent devant ces instances comme accusés ou comme plaignants et la façon dont ils sont traités par ces tribunaux. Afin de mener notre analyse, nous avons choisi d'examiner principalement les activités de la Cour de police et de la Cour du Recorder de Montréal durant la période située entre 1891 et 1921. Le choix de ces institutions se justifie par le fait que ce sont à travers elles que transitent la très grande majorité des individus accusés devant la justice criminelle ou qui y déposent des plaintes. Aussi, notre intérêt tant pour le rôle répressif des cours que pour leur utilisation populaire nous a amené à privilégier deux angles d'approche, soit d'une part la répression entreprise à l'initiative des autorités et, d'autre part, les procédures initiées par les particuliers. C'est dans la vague de réformes qui marquent le passage de l'Ancien régime à la société libérale que sont mis en place les deux tribunaux inférieurs qui sont au centre de notre étude, soit la Cour de police et la Cour du Recorder de Montréal. Tout au long du XIXe et au début du XXe siècles, le rôle de ces tribunaux est de voir à la répression de la petite criminalité urbaine. En même temps, bien qu'une fraction de l'historiographie ait avancé qu'à la fin du XIXe siècle, les membres des classes populaires ont disparu en tant que plaignants devant les cours criminelles inférieures, notre analyse des documents nous permet d'affirmer qu'au contraire ceux-ci sont toujours nombreux à se servir de ces institutions. Le caractère plutôt informel, voir même désordonné, de ces tribunaux compte sûrement parmi les facteurs qui concourent en ce sens. Ainsi, ces cours constituent non seulement un instrument de répression pour l'État, mais également un endroit où les individus se présentent afin de régler diverses situations problématiques. Plusieurs indices tendent toutefois à indiquer que la relation entre les classes populaires et les cours se transforme à la fin de la période étudiée ici. Bien que les causes de ce phénomène restent encore grandement inconnues, il est fort probable que ceci s'explique, entre autres, par le fait que les forces policières ont progressivement pris en charge certaines fonctions anciennement assurées par les tribunaux, notamment en ce qui concerne la médiation et la résolution de conflits. Dans le second chapitre de la thèse, nous nous sommes penchée sur la répression par les cours des vagabonds, des ivrognes et des prostituées. À la fin du XIXe siècle, malgré ce qui semble constituer une importante baisse de la criminalité, s'élève un véritable vent de panique chez certains membres de la bourgeoisie à l'égard d'une fraction de la classe ouvrière qui apparaît comme un réel danger à l'ordre social et moral de la ville. Dans la mesure où ces trois types de criminels constituent d'importants symboles pour le mouvement de réforme morale, celui-ci met en branle une véritable campagne contre ces populations. À cet effet, deux stratégies seront déployées: d'une part, l'instauration de diverses lois censées faciliter et accentuer la répression sur ces individus; d'autre part, l'exercice de pressions de plus en plus insistantes sur les autorités afin qu'elles voient à l'application de ces mesures. Les groupes de réforme morale réussiront à provoquer la tenue de trois enquêtes sur le travail des policiers durant les premières décennies du XXe siècle. Aussi, ils arriveront à convaincre la législature de modifier le Code criminel et ainsi mettre sur pied un véritable arsenal légal visant ces populations. Ils parviendront même à infiltrer la Cour du Recorder de Montréal en plaçant un de leurs membres comme procureur. Cependant, la lutte qu'ils mèneront contre le vagabondage, l'ivresse et la prostitution se révélera un échec retentissant. Ainsi, les policiers ne répondront que par une répression ponctuelle aux demandes formulées. Mais, la véritable entrave à l'application de ces mesures se trouvait à la Cour du Recorder. En effet, bien que la loi ait permis aux magistrats d'appliquer des peines d'emprisonnement, ces derniers continueront à octroyer des amendes qui, bien souvent, seront acquittées par les prévenus. Aussi, les prérogatives accordées aux juges par la loi feront en sorte que ceux-ci resteront de glace devant les attaques formulées contre eux. En même temps, au delà de ce constat, ce qui constitue sans doute la principale cause de l'échec de cette campagne sera l'incapacité des groupes de réforme morale de transcender leurs propres préjugés de classe, de genre et d'ethnicité et de comprendre la réalité des franges les plus fragiles de la société. Dans le troisième chapitre, nous avons porté notre attention sur la place qu'occupent les femmes comme plaignantes devant les cours. L'analyse des dossiers montre que parmi les particuliers, les femmes étaient nombreuses, voire souvent majoritaires à déposer des plaintes devant les tribunaux criminels inférieurs. Ces procédures concernaient plusieurs types de situations. On remarque toutefois que ce sont avant tout les individus qui habitent à proximité ou bien dans la même demeure que les plaignantes qui sont visés par les plaintes; voisins, enfants et tout particulièrement les maris de ces dernières. À cet effet, parmi l'ensemble des requêtes amenées par les femmes devant les tribunaux, la grande majorité constituent des plaintes pour violence conjugale ou pour refus de pourvoir à la famille. Le fait que ces femmes aient osé faire appel aux tribunaux montre bien leur capacité de pénétrer dans la sphère publique afin de dénoncer les abus dont elles sont les victimes. En agissant ainsi, elles prenaient effectivement le risque que leurs maris soient condamnés et que leur survie économique et celle de leurs enfants se trouvent fragilisées davantage. Bien que les juges n'aient pas hésité à condamner publiquement les problèmes de la violence conjugale et du refus de pourvoir, le peu de sévérité qu'ils témoigneront dans les procès montre que pour ces derniers la sauvegarde de l'unité familiale constituait une priorité, passant bien avant le respect de l'intégrité et de la sécurité des plaignantes et de leurs enfants. Ainsi, en échange de l'intervention des tribunaux, ces femmes se voyaient souvent obligées de demeurer dans des relations abusives, malgré le fait qu'elles aient pu être battues, négligées ou encore humiliées par leurs maris. De plus, la légitimité même des procédures entamées par les femmes était sans cesse contestée. Leur consommation d'alcool, leur passé sexuel et leurs manques en tant que mères constituaient tous des éléments qui pouvaient entacher leur réputation et, par le fait même, invalider leur témoignage. Au bout du compte, il est peu probable que ces femmes aient pu améliorer leur sort grâce à l'intervention des cours. Dans le quatrième chapitre, nous nous sommes attardée aux diverses plaintes initiées par les plaignants masculins devant les cours. La grande majorité des procédures initiées par ces derniers constituaient des plaintes pour vol et à un moindre niveau des cas de violence physique. Bien que les journaux d'époque aient fait état des nombreux vols impliquant de la violence et commis par des étrangers sur des passants, cette perception de la presse avait peu à voir avec la réalité. Ainsi, la grande majorité des cas de vol impliquent la subtilisation de biens de peu de valeur et sans recours à aucune forme de violence. Aussi, une importante fraction des plaintes pour vol initiées devant les cours visaient des individus qui étaient déjà connus par le requérant. Plusieurs de ces causes étaient par ailleurs des procédures entamées par des patrons contre leurs employés. Bien souvent, ces actes consistaient en de petits larcins perpétrés par de jeunes hommes travaillant comme commis dans des épiceries et, à un moindre degré, par des femmes à l'emploi comme servantes. Bien que ces causes aient affiché un haut taux de condamnation, très souvent ces dernières résultaient en des mesures peu sévères ou des sentences suspendues. À cet égard, les patrons semblent avoir eu une influence décisive dans le résultat des procès. Ils pouvaient requérir soit la clémence des juges, soit une condamnation lorsqu'ils jugeaient cela opportun. Les archives judiciaires montrent, à cet égard, l'important rôle joué par les plaintes pour vol dans le maintien du rapport de domination qui caractérise la relation entre les patrons et les individus qui sont à leur emploi. En ce qui concerne les nombreuses plaintes pour assaut entendues devant les cours, celles-ci impliquent parfois des parties qui se connaissaient au préalable, même si cela semble être bien moins fréquemment le cas que dans le cas des plaintes pour agression physique déposées par les femmes. On soulignera également l'importante présence des membres de certaines communautés ethniques dans ces procès, notamment les Italiens. Bien qu'il soit possible que ces nombreuses altercations dans lesquelles étaient impliqués ces jeunes hommes issus de l'immigration aient été le résultat de leur adhésion à une culture masculine qui favorisait l'expression de la violence, il est tout aussi probable que ces derniers aient été particulièrement ciblés par les policiers et qu'ils se soient, par conséquent, retrouvés fréquemment devant les cours. Toutefois, rien ne semble indiquer qu'ils aient été soumis à un traitement plus sévère devant les cours, en comparaison avec les prévenus d'autres origines. En ce qui concerne les nombreuses plaintes pour assaut entendues devant les cours, celles-ci impliquent parfois des parties qui se connaissaient au préalable, même si cela semble être bien moins fréquemment le cas que dans le cas des plaintes pour agression physique déposées par les femmes. On soulignera également l'importante présence des membres de certaines communautés ethniques dans ces procès, notamment les Italiens. Bien qu'il soit possible que ces nombreuses altercations dans lesquelles étaient impliqués ces jeunes hommes issus de l'immigration aient été le résultat de leur adhésion à une culture masculine qui favorisait l'expression de la violence, il est tout aussi probable que ces derniers aient été particulièrement ciblés par les policiers et qu'ils se soient, par conséquent, retrouvés fréquemment devant les cours. Toutefois, rien ne semble indiquer qu'ils aient été soumis à un traitement plus sévère devant les cours, en comparaison avec les prévenus d'autres origines. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cours, Justice criminelle, Crime, Classes ouvrières, Femmes, Montréal.
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Visions de la vie Québécoise: Gélinas, Dubé et Tremblay

Bishop, Neil 26 October 2007 (has links)
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Visions de la vie Québécoise: Gélinas, Dubé et Tremblay

1972 October 1900 (has links)
No description available.
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L’expression artistique comme émancipation et représentation de la classe ouvrière par elle-même / Artistic expression as a way of emancipation and representation of the working class itself

Leroy, Monique 17 December 2014 (has links)
Le désir de changer la vie, de s'accomplir et de s’émanciper dans les années 1830 trouve, pour se concrétiser, une expression artistique qui se poursuit aujourd’hui sous d'autres formes. Les prolétaires du XIXe siècle décident de ne plus vivre l’insupportable. Ils prennent des heures sur leur temps de repos, pour se cultiver, se former. Ils fondent des journaux, composent des chansons, des poèmes, des pamphlets, lisent les textes des penseurs Saint-simoniens et Fouriéristes. Leur lutte emprunte les voies du régime esthétique. Cette expérience d’émancipation fait le lien, à travers le temps, avec les multiples tentatives qui se sont poursuivies pour transformer la société, avec des temps forts en 1936, 1968, 1995. Lors du mouvement social de 1995, les grévistes ont choisi l’expression cinématographique pour relater leur lutte. Un flot d’images a accompagné les grèves, tout au long des manifestations et des Assemblées Générales. Ces films aboutissent à donner une autre vision des grèves et à construire une mémoire ouvrière par les travailleurs eux-mêmes. Ils sont un contrepoint aux images et commentaires proposés par la majorité des médias. Ce sont aussi des expériences esthétiques. Cette prise de caméra par les travailleurs n’est pas nouvelle. Elle s’inscrit dans l’histoire du cinéma militant pour créer une représentation sociale du monde du travail. Il est nécessaire, pour comprendre ces différentes périodes d’émancipation, de construire et analyser les figures de cette Histoire de l’irruption de l’esthétique dans le champ de l’Histoire ouvrière. Il faut aussi s’interroger sur les significations politiques et anthropologiques de ces temps de rupture où le désir d'émancipation et d'accomplissement s'inscrit dans une dimension esthétique Au moment où la classe ouvrière est en pleine refonte de son identité, où l’on évoque la disparition de ses valeurs, il est indispensable de montrer sa combativité et les luttes qui continuent de jalonner son histoire. / The desire to change life, to be accomplished and emancipated in the 1830s was found through artistic expression. This continues today in other forms. The proletariat of the nineteenth century decided to no longer live the unbearable. They took hours on their free time, to educate and cultivate themselves. They founded newspapers, composed songs, poems, pamphlets, read the texts of thinkers like Saint-Simonian and Fourierists. Their struggle followed the routes of the aesthetic regime. This experience of emancipation is the link, through time, with other multiple attempts that continue to transform society, with highlights in 1936, 1968, 1995. During the social movements in 1995, the strikers chose cinematic expression to recount their struggle. A flood of images followed the strikers throughout demonstrations and General meetings. These films led to creating a different vision of strikes and to building a working memory by the workers themselves. They are a counterpoint to the images and comments offered by most of the media. They are also aesthetic experiences. This very use of the camera by workers is not new. It is part of the history of militant cinema that creates a social representation of the working world. It is necessary to understand these different periods of emancipation, to build and to analyze the figures in this history of the emergence of aesthetics in the field of working history. We must also question the political and anthropological significance of these breaking points where the desire for emancipation and fulfillment is part of an aesthetic dimension When the working class is being overhauled its identity, when the disappearance of its values is evoked, it is essential to show its fight and struggles that continue to stake its history.
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Periferie e mondi operai: immigrazione, spazi sociali e ambiti culturali negli anni ‘50/Périphéries et mondes ouvriers: immigration, espaces sociaux et milieux culturels dans les années 1950/Peripheries and worker’s worlds : immigration, social spaces and cultural milieus in the 1950s

Cumoli, Flavia 02 April 2009 (has links)
Notre thèse analyse le rapport entre pratiques sociales d’intégration d’immigrés, modèles d’installation et processus de transformation de la morphologie urbaine dans deux études de cas qui se prêtent à une comparaison stimulante. D’un côté, nous avons le cas de l’émigration italienne interne vers un pole industriel de la banlieue métropolitaine milanaise (Sesto San Giovanni); de l’autre côté, celui de l’émigration italienne internationale dans une agglomération des bassins miniers wallons (La Louvière). Il s’agit de deux contextes d’insertion fort différents du point de vue de la morphologie sociale et de l’organisation territoriale, qui profilent des espaces hybrides entre rural et urbain en profonde et rapide transformation, à cause des flux massifs de la main d’œuvre immigrée. Ces différences nous permettent de mettre à l’épreuve de l’analyse comparée les conceptions sociologiques et les parcours historiques de l’intégration, du tissu sociale qui en est à la base, de la citoyenneté, de la construction d’identités collectives, afin de dépasser les dichotomies stéréotypées entre rural/urbain, tradition/modernité, intégration/conflit, migration interne/internationale. La thèse développe une analyse parallèle des deux études de cas en suivant un fil argumentatif unitaire, qui s’ouvre avec une enquête sur les flux migratoires et les contextes d’accueil des migrations. Dans les deux premiers chapitres nous avons analysé le contexte économique, social et territorial dans lequel s’inscrivent les processus migratoires. Pour le cas belge, nous avons analysé le cycle de l’industrie charbonnière, le processus de dépopulation de la Wallonie et les mécanismes qui règlent les flux, c'est-à-dire une migration contractée par les deux gouvernements. En ce qui concerne le cas milanais, nous avons tracé les contours de la très rapide urbanisation, qui a conduit toute une série de communes limitrophes à Milan à entrer dans l’orbite métropolitaine et à se qualifier comme des pôles périphériques. Après avoir tracé les contours du cadre général, nous avons fait face, dans la deuxième partie, à la question plus spécifique du logement et des formes d’installations. Pour le cas louviérois, nous avons reconstruit les conditions de logement et la très difficile confrontation des premiers immigrés avec le monde du travail charbonnier, l’absence d’une initiative publique dans le secteur du logement jusqu’en 1954, faiblement compensé par l’initiative patronale, et la phase suivante des années 1950, qui a mené à la stabilisation des immigrés dans la région. De Sesto San Giovanni nous avons reconstruit la transition complexe vers la périphérie métropolitaine, à partir des installations rurales jusqu’aux politiques publiques locales et nationales de construction de grands ensembles, en soulignant comment cette intervention urbanistique était au centre d’un débat très vif sur l’aménagement du territoire, qui a débouché sur la création d’institutions administratives régionales. Dans la dernière partie de la recherche nous avons plutôt approfondi les aspects sociaux et culturels des parcours d’installation et d’intégration dans les deux tissus urbains. C’est en cette partie que nous avons utilisé davantage les sources orales, afin d’analyser les perceptions de soi, les mécanismes de construction de l’identité sociale et donc tous les changements que la migration, le rencontre avec la ville et l’industrie ont entraîné dans les organisations familiales, dans les perspectives de vie, les aspirations et les projets des migrants. À partir de l’analyse de ces parcours, dans le chapitre conclusif nous avons interrogé quelques catégories historiques et sociologiques classiques des études migratoires: d’abord le sens d’appartenance à la communauté d’origine et le développement d’un sens d’identité nationale, ensuite le processus de formation d’une solidarité de classe, qui dans les deux contextes a pris des formes sensiblement distinctes surtout par rapport aux différences dans la mémoire de l’expérience migratoire.

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