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Étude de l'association entre le genre et les troubles anxieux des enfants de 6 à 8 ans et de 9 à 11 ans de la population scolaire

Barbe, Catherine January 2009 (has links) (PDF)
La présente thèse doctorale a pour but de vérifier statistiquement si l'association entre le genre et chacun des trois troubles anxieux (phobies spécifiques, anxiété de séparation, anxiété généralisée), évalués par le Dominique interactif, varie selon le groupe d'âge (6 à 8 ans, 9 à 11 ans), chez les enfants de 6 à 11 ans de la population scolaire. De façon plus spécifique, cette recherche impliquait l'étude de l'effet d'interaction entre le genre et l'âge en lien avec (1) des données dimensionnelles définies par les scores de symptômes et (2) des données catégorielles définies par les catégories de problèmes établies selon les deux seuils de gravité du Dominique Interactif. Cet instrument multimédia se présente sous forme d'une bande dessinée et permet d'évaluer, à partir des critères du DSM-IV, DSM-IV-TR, les troubles mentaux les plus fréquents chez les enfants de 6 à 11 ans et les adolescents de 12 à 16 ans. Ce logiciel permet également d'obtenir instantanément deux types de résultats, soit dimensionnels (score de symptômes) et catégoriels (présence ou absence d'un trouble). Afin d'atteindre les objectifs de la présente recherche, un sous-échantillon de 453 enfants âgés de 6 à 11 ans, provenant de la population en général, a été sélectionné à partir de l'échantillon principal d'une étude antérieure sur les qualités psychométriques du Dominique Interactif (n = 585). Deux modèles de régression linéaire multiple ont été conceptualisés en utilisant le score de symptômes de phobies spécifiques, d'anxiété de séparation et d'anxiété généralisée comme variable dépendante. Le premier modèle avait pour but de vérifier l'effet d'interaction entre le genre et l'âge, en lien avec le score de symptômes d'anxiété, alors que le deuxième analysait uniquement le genre et l'âge en tant qu'effets principaux. De plus, quatre modèles de régression logistique ont également été élaborés en utilisant, comme variable dépendante, la présence d'un trouble anxieux définie par les deux seuils de gravité du Dominique Interactif. Les résultats découlant des deux approches d'analyses statistiques utilisées (régression linéaire multiple, régression logistique) mettent en évidence l'absence d'un dans le groupe d'enfants de 9 à 11 ans. Ce qui se dégage de la présente étude n'est pas tant l'interaction entre le genre et l'âge mais plutôt l'importance du genre, particulièrement pour les phobies spécifiques et l'anxiété généralisée et ce, indépendamment du paradigme choisi (dimensionnel ou catégoriel) et de la méthode d'analyse utilisée. L'ensemble des résultats appuie l'une des hypothèses suggérées par la perspective développementale de la psychopathologie et les études épidémiologiques: les filles auraient tendance à présenter davantage de phobies spécifiques et d'anxiété généralisée que les garçons. Un autre apport intéressant de cette recherche concerne l'effet observé pour l'âge en lien avec l'anxiété de séparation, indépendamment de l'approche méthodologique utilisée. L'analyse selon le score de symptômes fait ressortir la présence d'une diminution significative du score moyen de symptômes chez les jeunes de 9 à 11 ans comparativement aux enfants de 6 à 8 ans. L'analyse selon les deux seuils de gravité du Dominique Interactif révèle, qu'indépendamment du seuil considéré, les enfants de 6 à 8 ans ont significativement plus de «chance» de présenter de l'anxiété de séparation que ceux de 9 à 11 ans. Finalement, cette thèse doctorale apporte une contribution dans le domaine de la recherche sur les troubles anxieux puisqu'elle permet d'identifier, chez les enfants aussi jeunes que 6 à 11 ans, deux sous-groupes à risque de présenter ces types de troubles, soit les filles et les enfants de 6 à 8 ans. Cette thèse a également une implication pour l'élaboration de programmes d'intervention et de prévention, lesquels devraient prendre en compte ces deux sous-groupes à risque. Quant aux implications pour les recherches futures, il serait pertinent de vérifier si l'écart entre les filles et les garçons, quant aux symptômes d'anxiété et aux prévalences de troubles anxieux, augmente significativement au cours de l'adolescence, soit chez les jeunes de 12, 13, 14 et 15 ans et ce, comparativement aux enfants de 6 à 11 ans. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Genre, Âge, Troubles anxieux, Enfants, Dominique Interactif.
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Stratégies utilisées par des étudiants d'origine chinoise et québécoise pour construire leur théorie de l'esprit sur autrui : prise en compte des rapports de sexe

Beaudoin, Caroline January 2006 (has links) (PDF)
Cette étude descriptive s'intéresse au processus (i.e aux stratégies) utilisées pour se faire une «théorie de l'esprit» sur autrui ainsi qu'aux évaluations de mimiques faciales exprimées avec intensité par des étudiants néo-québécois d'origine chinoise (n=31) et québécois d'origine française (n=25). Un premier objectif de recherche consiste à vérifier s'il existe des différences entre étudiants chinois et québécois dans le contenu de leurs stratégies afin d'arriver à élaborer théorie de l'esprit sur autrui, à travers les indices qu'ils fournissent lorsqu'ils essaient de décoder des mimiques faciales. Cette comparaison s'étendant également aux rapports sociaux de sexe. Un deuxième objectif tente de vérifier si des personnes issues d'une culture dite «collectiviste» par rapport à celles appartenant à une culture dite «individualiste» conçoivent l'expressivité émotionnelle de la même façon par rapport à six émotions (joie, tristesse, peur, dégoût, colère et honte), cette comparaison s'étendant également aux rapports sociaux de sexe. La méthode comparative permet de relever des différences de genre et de culture à partir de données qualitatives fournies par l'enregistrement vidéo de six récits émotionnels par sujet; les bandes sont repassées immédiatement après, lors de l' «autoscopie différée» qui offre, en fait, un visionnement à chaud des vidéos avec délivrance de commentaires enregistrés également. L'expérimentation représente un total de deux heures d'enregistrement par sujet, soit autour de 120 heures en tout. L'analyse statistique permettant d'identifier s'il y a des différences est effectuée à l'aide de tests d'hypothèses Khideux (x²). Les résultats de la recherche mettent en évidence le fait que très peu de sujets, autant chinois que québécois, fournissent des indices et qu'ils sont capables d'élaborer une théorie de l'esprit, sans préjugés et empreinte d'empathie. Mais sept stratégies différentes ont été observées pour sept variables où des différences significatives ont été identifiées entre hommes et femmes et Chinois et Québécois. Les hommes québécois se distinguent significativement des femmes pour la stratégie «centration sur soi» face à la joie (p < 0,03), pour la stratégie «jugements» face à la joie (p < 0,03), à la tristesse (p < 0,02) et à la peur (p < 0,03). Ce sont les femmes, en majorité les Québécoises, qui se sont abstenues de juger à partir des mimiques de joie (p < 0,03), de tristesse (p < 0,002) et de peur (p < 0,03). Les résultats montrent également que les hommes québécois se distinguent des Chinois pour la stratégie «centration sur soi» face à la joie (p < 0,04), face au dégoût (p < 0,05) et face à la colère (p < 0,01); pour la stratégie «jugement» face à la peur (p< 0,0006) et face à la honte (p < 0,0002). Ces résultats mettent en évidence le fait que si les Chinois ont très peu utilisé la stratégie du «je, me, moi». Cela peut peut-être s'interpréter comme étant le produit d'une norme implicite dans une société dite «collectiviste». En outre, les Chinois, hommes et femmes, ont peu utilisé la stratégie «questionnement» dans le cas de la honte (p < 0,04), ce qui fournit un indice de censure de cette émotion pour les membres de la culture chinoise. Par rapport aux deux hypothèses portant sur l'intensité émotionnelle, les données témoignent d'une plus grande expressivité émotionnelle des femmes, toutes cultures confondues, pour la tristesse (p < 0,02). À noter que l'émotion de tristesse est celle qui a provoqué les plus hauts niveaux d'intensité chez les hommes et les femmes des deux origines. Enfin, cette étude comparative a montré que même si l'expression des émotions est universelle, les règles implicites d'affichage des émotions colorent la théorie de l'esprit construite par chacun et font que l'expressivité émotionnelle varie, pour certaines émotions (la colère, la peur et la honte) en fonction des normes sociales, ce qui peut potentiellement affecter aussi bien les rapports sociaux de sexe que les relations interethniques. Le premier chapitre expose la problématique qui débouche sur les objectifs de recherche. Le second chapitre présente la recension des concepts et des recherches antérieures ainsi que des hypothèses qui en découlent. Le chapitre III est celui de la méthodologie. Comme il s'agit de comparer les contenus de la théorie de l'esprit en fonction du genre et de l'origine culturelle, de même que de qualifier la puissance expressive dont ils se réclament, le traitement des données a été fait en respectant le cadre de l'approche comparative. Au chapitre IV, l'analyse statistique des résultats est présentée et intègre le calcul de tests d'hypothèses Khi-deux pour les concepts de théorie de l'esprit et d'intensité émotionnelle. La discussion des résultats fait l'objet du chapitre V. La conclusion permet de préciser les limites, la portée et les recherches futures qui pourraient être entreprises. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Théorie de l'esprit, Expressions faciales, Expressivité émotionnelle, Règles d'affichage des émotions, Culture chinoise, Différences entre sexes, Intensité émotionnelle.
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Le récit érotique, ou, L'écriture de la différence sexuelle : une étude de L'homme assis dans le couloir et de La maladie de la mort de Marguerite Duras

Lebreux, Stéphanie January 2006 (has links) (PDF)
Le présent mémoire porte sur deux courts récits écrits par Marguerite Duras: L'Homme assis dans le couloir paru en 1980 et La Maladie de la mort, en 1982. Il prend son origine dans le contenu de la réception critique ainsi que dans les critiques récentes qui posent la question de l'érotisme par rapport à ces deux textes sans jamais la résoudre. Nous avons tenté de comprendre de quelle façon Duras utilise l'érotisme dans ces deux récits et à quelles fins. A la lumière des textes à l'étude, nous avons cru nécessaire d'aborder l'érotisme à partir de son rapport étroit avec la question de la différence sexuelle puisqu'il nous semble que si Duras reprend le récit érotique dans ces deux textes, elle le fait afin d'ouvrir la question du rapport à l'autre sexe en déconstruisant les concepts traditionnels et phallocentriques de la différence sexuelle. Nous avons d'abord revu les principaux textes qui constituent la réception critique de L'Homme assis dans le couloir et de La Maladie de la mort dans le but de comprendre comment avait été traitée la question de l'érotisme et de la différence sexuelle. Avant même de nous consacrer à l'étude plus approfondie de nos récits, nous avons également tenté de donner des définitions de l'érotisme et de la différence sexuelle. À propos de L'Homme assis dans le couloir, il s'est avéré que l'auteure raconte une histoire empruntée à la tradition érotique. Cependant, par des techniques narratives diverses dont la plus importante est l'usage d'un tiers narrateur et observateur au statut ambivalent, Duras met en échec le fonctionnement du récit érotique. Surtout, elle raconte l'histoire d'un amour passionné qui, passant par l'érotisme, est inévitablement voué au désastre. Dans La Maladie de la mort, l'érotisme est amené dans le récit sous la forme d'un contrat qui confirme le désir érotique du personnage masculin et qui garantit en même temps que la rencontre érotique n'aura pas lieu. Duras oppose l'homme qui tente d'envahir l'espace corporel de la femme et cette dernière qui ne supporte qu'un rapprochement des êtres et des corps. Elle déconstruit l'idée traditionnelle de la différence sexuelle qui oppose l'homme à la femme en montrant que cette femme-objet n'est qu'imaginaire. Son personnage féminin est un sujet impossible à posséder. Ces deux textes ne sont donc pas des récits érotiques traditionnels parce qu'ils ne visent pas à reproduire l'effet érotique chez le lecteur. Surtout, il semble que, pour Duras, l'érotisme ne soit qu'un moyen d'explorer le rapport à l'autre sexe, rapport voué à l'échec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Marguerite Duras, Récit érotique, Différence sexuelle, Écriture du féminin.
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Interaction entre le sexe d'apprenants adultes de l'anglais langue seconde et la réflexion métallinguistique

Hamel, Frédérique January 2010 (has links) (PDF)
La réflexion métalinguistique est considérée comme étant un processus cognitif qui « favorise et facilite le développement d'une L2 » (Simard, 2004b:267). Certains chercheurs dans le domaine de l'acquisition des langues secondes (ALS) se sont, entre autres, intéressés aux différentes façons d'observer la réflexion métalinguistique. Ils ont élaboré et examiné des instruments qui peuvent être classés selon Simard, French et Fortier (2007) comme étant traditionnels (p. ex., la tâche de jugement de grammaticalité), ou encore ouverts (p. ex., le journal de bord). Cain (2007), elle, laisse entendre que la tâche utilisée afin de mesurer la réflexion métalinguistique est en interaction avec des variables individuelles telles l'empan de la mémoire et l'âge. Parmi ces variables individuelles se trouve également le sexe de l'apprenant. Selon Hartshorne et Ullman (2006), le sexe est un facteur important en ALS, mais toujours très peu étudié en relation avec la réflexion métalinguistique (Simard, 2004b). Dans son étude, Simard (2004b) a examiné le lien entre la réflexion métalinguistique et le sexe des apprenants à l'aide d'un instrument dit ouvert. Dans le cadre de cette étude, nous avons utilisé un instrument permettant de mesurer la réflexion métalinguistique d'adultes apprenants de l'anglais langue seconde dit traditionnel, soit la tâche de réplication des erreurs. La question de recherche à laquelle nous avons tenté de répondre est: y a-t-il une interaction entre le sexe des apprenants de langue seconde et les résultats obtenus à une tâche métalinguistique dite traditionnelle telle la réplication de l'erreur? Et l'hypothèse de recherche que nous avons tenté de vérifier est: à compétence langagière égale, les femmes obtiendront de meilleurs résultats à la tâche de réplication des erreurs que les hommes. Les participants (n=26), inscrits à un cours d'anglais langue seconde dans une université du Québec, ont réalisé la tâche de réplication des erreurs ainsi qu'un test de compétence langagière une seule fois. Les résultats indiquent qu'il n'existe aucune relation entre la tâche utilisée afin de mesurer la réflexion métalinguistique et le sexe des apprenants. Toutefois, selon l'analyse des données brutes, une tendance favorable envers les femmes de l'étude se manifeste. La taille de l'échantillon de participants pourrait expliquer les résultats obtenus. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition de l'anglais langue seconde, Réflexion métalinguistique, Sexe des apprenants, Différences individuelles.
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Analyse comparative des caractéristiques de l'agression sexuelle et des symptômes chez l'enfant victime selon le sexe

Villeneuve Cyr, Mylène 03 1900 (has links) (PDF)
Ce projet de mémoire explore les caractéristiques de l'agression sexuelle en enfance et les conséquences associées en fonction du sexe des victimes. Les enfants âgés de 6 à 12 ans ainsi que leur parent non-agresseur ont été rencontrés au début du traitement afin d'évaluer leurs symptômes. Un groupe de comparaison d'enfants non-victimes aura permis d'évaluer les différences entre les deux groupes. Les résultats des analyses révèlent que les victimes présentent plus de symptômes que les enfants sans histoire d'agression sexuelle, et ce, sur l'ensemble des variables considérées. Bien que les caractéristiques relatives aux événements se soient révélées distinctes selon le sexe des enfants victimes d'agression sexuelle, il n'en demeure pas moins que les profils symptomatologiques des filles et des garçons apparaissent très similaires. La principale différence se situe au niveau des symptômes d'anxiété et de stress post-traumatique qui apparaissent respectivement plus fréquents chez les filles qui ont dévoilé une agression sexuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : agression sexuelle, enfance, conséquences, caractéristiques de l'agression
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Étude des liens entre le soutien social, l'ajustement universitaire et la persévérance en première année de baccalauréat

Pariat, Lucile January 2008 (has links) (PDF)
L'objectif de la recherche était d'examiner les liens entre la persévérance en première année de baccalauréat, le soutien social (ses sources -amis et pairs, famille, université -et ses fonctions) et l'ajustement des étudiants aux différentes facettes de l'expérience universitaire. Plus spécifiquement, il s'agissait d'identifier la force et la direction des relations entre ces différentes variables, de repérer d'éventuelles différences entre les étudiants persévérants et non persévérants en ce qui concerne le soutien social et la persévérance, d'évaluer la contribution unique et conjointe du soutien social et de l'ajustement universitaire à l'égard de la persévérance et enfin de vérifier le rôle médiateur de l'ajustement universitaire dans la relation entre le soutien social et la persévérance. La recherche visait de surcroît à vérifier si les résultats différaient selon le sexe des étudiants. Des questionnaires traduits, adaptés et validés aux fins de la recherche ont été administrés à 465 étudiants inscrits en première session à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Les instruments portaient sur l'évaluation du soutien social tel que perçu par les étudiants et comprenaient des mesures de l'ajustement universitaire, sur les plans scolaire, social, personnel/émotif et de l'attachement à l'institution. L'inscription à l'université durant toute la première année, comme à la session suivante, a été utilisée comme indicateur de la persévérance. Des analyses de corrélations de Pearson, des tests de différences de moyennes (tests t de Student), et des analyses de régression logistique de type hiérarchique ont été réalisés à l'aide du progiciel SPSS, version 12.0. De façon générale, les résultats de l'étude démontrent que la persévérance en première année corrèle significativement avec le soutien social, d'une part, et avec l'ajustement universitaire, d'autre part. Des liens ont également été constatés entre le soutien social et l'ajustement universitaire. Comparés aux étudiants non persévérants, les étudiants persévérants déclarent bénéficier d'un niveau plus élevé de soutien social, le plus souvent provenant des amis et des pairs, suivi du soutien de l'université et de la famille. Parmi les fonctions du soutien social examinées par la recherche, seul le soutien visant à faciliter l'intégration sociale des étudiants permet de différencier les deux groupes. Les résultats démontrent également que les étudiants persévérants s'étaient mieux adaptés à l'université sur tous les plans que leurs pairs non persévérants. Les données de cette recherche mettent en évidence l'apport significatif du soutien social et de l'ajustement universitaire à la prédiction de la persévérance en première année. Selon leur ordre de contribution relative, le soutien des amis et des pairs, suivi du soutien de l'université ressortent comme les sources de soutien social qui prédisent le mieux la persévérance. De surcroît, sur le plan de l'ajustement universitaire, seul l'ajustement scolaire contribue de façon significative à la prédiction de la persévérance en première année. Enfin, les données de la recherche indiquent que l'ajustement universitaire ne joue pas un rôle médiateur entre le soutien social et la persévérance. Les analyses réalisées séparément selon le sexe dénotent certaines différences. Par exemple, alors que chez les étudiantes l'ajustement universitaire et toutes ses dimensions permettent de différencier les étudiantes persévérantes des étudiantes non persévérantes, aucun résultat similaire ne ressort chez les étudiants. Il en va de même des fonctions de soutien social; chez les femmes, une seule fonction -le soutien à l'intégration sociale -distingue les étudiantes persévérantes des non persévérantes, tandis qu'aucune fonction ne se démarque entre les étudiants. On notera également que le soutien provenant des amis est la seule source de soutien permettant de différencier les étudiants persévérants des non persévérants; chez les filles, toutes les sources sont significatives. La présente recherche met en lumière l'importance de soutenir adéquatement les nouveaux étudiants dans leurs efforts d'ajustement à leur première session à l'université, particulièrement au regard des exigences scolaires. De plus, entre autres pistes d'intervention, elle propose que les établissements valorisent davantage la mise en place d'initiatives et de services résolument axés sur le besoin de soutien social des étudiants. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Persévérance, Réussite, Étudiants, Baccalauréat, 1ère année, Soutien social, Ajustement universitaire.
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L'attitude défensive, le syndrome métabolique et la réactivité au stress

Lévesque, Karine 06 1900 (has links) (PDF)
Introduction L'attitude défensive, un trait de personnalité, notamment caractérisé par une forte préoccupation liée à l'affiliation, a été associée à la morbidité ainsi qu'à la mortalité chez des patients cardiaques. L'attitude défensive pourrait avoir un effet sur les maladies cardiovasculaires par son influence sur le syndrome métabolique (SM = tension artérielle, triglycérides, HDL, glucose et tour de taille) ou par l'entremise d'une réactivité exagérée au stress, qui contribuent eux-mêmes à l'augmentation des risques cardiovasculaires. La majorité des études portant sur l'attitude défensive n'ont cependant regardé que la mesure de tension artérielle (TA), délaissant ainsi les autres paramètres importants du SM. Par ailleurs, la plupart des études portant sur la réactivité physiologique des individus défensifs ont surtout évalué la réactivité cardiovasculaire, et ce, lors de stresseurs cognitifs. Puisque les systèmes cardiovasculaires, autonomes et neuroendocriniens sont intimement reliés, il serait d'autant plus pertinent d'évaluer les réponses de chacun d'entre eux. De plus, les stresseurs interpersonnels, étant davantage associés au stress quotidien ainsi qu'aux craintes des individus défensifs, sont des situations plus appropriées pour étudier leurs réactions. Finalement, la majorité des études ont été menées sur des étudiants, souvent des hommes et ne permettent pas la généralisation des résultats à des populations plus hétérogènes. Des facteurs tels l'âge et le sexe pourraient modérer la relation entre l'attitude défensive et le SM et avoir un effet sur la réactivité au stress des individus défensifs. Objectifs Article 1 Évaluer la relation entre l'attitude défensive et le profil de risques cardiovasculaires (paramètres du syndrome métabolique) ainsi que l'effet modérateur du sexe et de l'âge de la personne. Article 2 Évaluer la relation entre l'attitude défensive et les réponses physiologiques au stress ainsi que l'effet modérateur du sexe et de l'âge de la personne. Méthode Quatre-vingt-un hommes et 118 femmes sur le marché du travail, âgés entre 18 et 65 ans, n'ayant aucun problème de santé connu ont été recrutés par l'entremise d'annonces dans les journaux et les centres communautaires. Les participants ont été convoqués à une séance en laboratoire durant laquelle des échantillons de sang ont été prélevés afin d'acquérir des informations sur le profil métabolique au repos. Les participants devaient ensuite accomplir quatre tâches de stress psychologique à l'aide d'un complice de même sexe; la lecture d'un texte neutre sur la géographie de l'Antarctique, deux jeux de rôles manipulant les comportements hostiles des participants et un débat non scénarisé sur l'avortement. Chaque tâche était précédée d'une période de relaxation, d'une phase de préparation et suivie par une phase de récupération. Des mesures de rythme cardiaque, tension artérielle, activité sympathique et parasympathique du système nerveux autonome ont été obtenues tout au long de la séance expérimentale. Des mesures de cortisol et d'affects ont également été recueillies. À la fin de la séance, les participants remplissaient différents questionnaires portant, entre autres, sur l'attitude défensive et le névrotisme. Statistiques Article 1 L'association entre l'attitude défensive et le fardeau métabolique a été examinée à l'aide de régressions linéaires hiérarchiques contrôlant l'effet des facteurs de risque cardiovasculaires traditionnels. Les analyses ont été menées séparément pour les deux sexes et ont été répétées pour chacun des critères individuels du SM. Lorsque les effets d'interaction étaient significatifs, des analyses de pentes individuelles sur les valeurs d'un écart type au-dessus et en dessous de la moyenne ont été menées. Article 2 L'association entre l'attitude défensive et l'activité physiologique de base a été examinée à l'aide de régressions linéaires hiérarchiques contrôlant l'effet des facteurs de risque cardiovasculaires traditionnels. Les analyses ont été menées séparément pour les deux sexes et ont été répétées pour les scores de changement de la réactivité/récupération, au stress ainsi que pour l'aire sous la courbe des divers prélèvements de cortisol. Lorsque les effets d'interaction étaient significatifs, des analyses de pentes individuelles sur les valeurs d'un écart type au-dessus ct en dessous de la moyenne ont été menées. Résultats Article 1 Chez les hommes, l'attitude défensive était inversement reliée au fardeau métabolique (Beta = -.288; P = .001) ainsi qu'aux mesures individuelles de TA systolique et diastolique, de glucose et de tour de taille CP < .05). Chez les femmes plus âgées, un niveau d'attitude défensive plus élevé était associé à un plus grand fardeau métabolique (p = .050) et à un niveau de glucose supérieur (p = .005), alors que chez les jeunes femmes la relation était inverse (p < .05). Article 2 Chez les hommes plus âgés, un plus faible niveau d'attitude défensive était associé à une augmentation de la réactivité au stress au niveau de la TA systolique (p<.02), à un retard de récupération de la variabilité de la fréquence cardiaque (p<.02) ainsi qu'à une concentration plus élevée de cortisol salivaire (p<.02). Chez les femmes, des niveaux plus élevés d'attitude défensive étaient associés à une plus grande réactivité cardiovasculaire (TA et fréquence cardiaque) au stress (p<.05). Conclusion Les femmes défensives plus âgées présentent un profil de risque métabolique plus sévère. La plus grande réactivité cardiovasculaire au stress manifestée par les femmes défensives pourrait avoir contribué à l'augmentation de leur risque cardiovasculaire. Les hommes plus défensifs, quant à eux, présentent un meilleur profil métabolique ainsi qu'une plus faible réactivité cardiovasculaire, autonome et endocrinienne en réponse au stress, mais ce, plus particulièrement chez les plus âgés. Ainsi, des niveaux plus élevés d'attitude défensive chez les femmes suggèrent une augmentation des risques cardiovasculaires, mais semblent protecteurs pour les hommes. Des études longitudinales sont cependant nécessaires afin d'évaluer l'effet à long terme de l'attitude défensive sur le développement de la maladie ainsi que les profils de réponses de stress associés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Attitude défensive, Syndrome métabolique, Tension artérielle, Glucose, Profile Lipidique, Réactivité au stress, Récupération au stress, Variabilité de la fréquence cardiaque, Cortisol, Sexe, Âge.
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Étude des déterminants conjugaux et sexuels du désir sexuel dyadique chez les adultes en relation de couple

Fréchette, Virginie 06 1900 (has links) (PDF)
Aujourd'hui, le désir sexuel est reconnu comme étant la phase initiale de l'activité sexuelle. Toutefois, ce n'est qu'en 1977 que Kaplan a conceptualisé la phase du désir sexuel en l'intégrant à son modèle de l'activité sexuelle. Depuis cette époque, un certain nombre d'études ont porté sur cette première phase de l'activité sexuelle, mais le désir sexuel demeure un concept qui n'est pas clairement défini (Regan, & Berscheid, 1999). De plus, bien que le désir sexuel soit considéré comme un élément essentiel au bon déroulement de l'activité sexuelle, on retrouve moins d'études empiriques sur cette phase de l'activité sexuelle comparativement aux autres phases, comme celles de l'excitation sexuelle et de l'orgasme (TrudeI, 2008). Les études sur le désir sexuel démontrent pourtant que celui-ci est relié à plusieurs facteurs de bien-être individuel (par ex. l'image de soi et l'anxiété), conjugal (par ex. la satisfaction conjugale et la communication au sein du couple) et sexuel (par ex. la satisfaction sexuelle et l'affirmation sexuelle) (Trudel, 2008). Notamment, un niveau de désir sexuel plus faible est associé à une image de soi plus négative (Berman, 1993) ainsi qu'à des niveaux de satisfaction conjugale et sexuelle plus faibles (Hurlbert, & Apt, 1994). Cette importance du désir sexuel soulève le besoin de connaître les facteurs qui y sont associés. Les recherches dans le domaine ont identifié plusieurs dizaines de facteurs associés au désir sexuel, mais il n'existe aucune recension exhaustive de ces facteurs et aucune ne rend compte de l'importance relative de chacun de ces facteurs. Une première étape de ce projet doctoral a donc consisté à réaliser une méta-analyse des études empiriques sur les facteurs associés au désir sexuel. Cette analyse s'est plus particulièrement penchée sur les facteurs conjugaux et sexuels puisque ces derniers sont reconnus comme étant particulièrement liés au désir sexuel (Basson, 2000, 2001a; Regan, & Berscheid, 1999). Trente-six études empiriques mesurant la relation entre des facteurs conjugaux et sexuels et le désir sexuel ont été recensées. Cette analyse a permis d'ordonner les facteurs conjugaux et sexuels selon la force de leur association avec le désir sexuel et de choisir huit facteurs conjugaux et sexuels particulièrement associés au désir sexuel, selon différents critères statistiques, méthodologiques, conceptuels et pratiques. Nous avons retenu quatre facteurs conjugaux, soient la satisfaction conjugale, l'engagement, les habiletés de communication avec le(la) partenaire et les stratégies d'adaptation conjugale (évaluées par trois sous-échelles représentant des stratégies différentes). Quatre facteurs sexuels ont également été retenus, soient la satisfaction sexuelle, la compatibilité sexuelle, la permissivité sexuelle et l'anxiété liée à la sexualité. Une deuxième étape de ce projet doctoral consistait à réaliser une étude empirique afin d'évaluer la relation entre les huit facteurs retenus et le désir sexuel. Cette étude s'est plus particulièrement penchée sur le désir sexuel dyadique (désir envers un partenaire). L'échantillon final était composé de 263 étudiants universitaires de l'UQAM (134 femmes et 129 hommes) âgés entre 18 et 45 ans (M = 27,88 ans, É.T. = 6,68 ans) et engagés dans une relation de couple depuis au moins six mois. Les différentes variables ont été évaluées par des mesures auto-administrées en classe. Le premier objectif de l'étude empirique était d'évaluer l'association bivariée entre chacun des huit facteurs retenus et le désir sexuel. Les analyses indiquent que l'ensemble des corrélations entre les variables indépendantes et le désir sexuel dyadique sont significatives (p < 0,05) chez au moins un sexe, à l'exception de la stratégie négative d'adaptation conjugale Distanciation/évitement. L'analyse des inter-corrélations entre les différents facteurs évalués a indiqué que certains facteurs étaient très fortement liés. Les scores de ces facteurs ont donc été fusionnés et deux nouvelles variables ont été créées, soient la variable ajustement sexuel et la variable stratégies positives d'adaptation conjugale. Au total, sept facteurs ont été retenus pour les analyses subséquentes. Le deuxième objectif de l'étude empirique était d'évaluer la contribution unique de ces sept facteurs au désir sexuel. Trois régressions ont été effectuées pour évaluer la contribution unique des facteurs retenus au désir sexuel (p < 0,05); une première pour l'échantillon total (hommes et femmes), une seconde pour les femmes et une troisième pour les hommes. Les résultats révèlent que les stratégies positives d'adaptation conjugale et la permissivité sexuelle contribuent de façon unique à la variance du désir sexuel chez les deux sexes. Les habiletés de communication avec le(la) partenaire contribuent au désir sexuel uniquement chez les hommes, alors que l'ajustement sexuel contribue au désir sexuel uniquement chez les femmes. Le dernier objectif de l'étude empirique a consisté à évaluer les différences entre les hommes et les femmes concernant la force de l'association entre les sept facteurs retenus et le désir sexuel. Nous nous sommes plus particulièrement penchés sur une différence soulevée dans les écrits cliniques, supposant que le désir sexuel des femmes serait davantage influencé par les facteurs relationnels (par ex. la satisfaction conjugale) que le désir sexuel des hommes. Une seule différence significative distingue les hommes et les femmes. La force de l'association entre l'ajustement sexuel et le désir sexuel est plus forte chez les femmes que chez les hommes. En somme, ce projet doctoral permet de cibler les variables susceptibles d'expliquer le désir sexuel dans une population non clinique et il permet d'accroître les connaissances sur les similitudes et les différences entre la sexualité masculine et la sexualité féminine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : désir sexuel dyadique, facteurs conjugaux, facteurs sexuels, adultes, relation de couple, différences sexuelles, similitudes sexuelles.
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Portrait biopsychosocial des différences de sexe et de genre dans la douleur expérimentale et chronique

Racine, Mélanie 11 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse était de mieux comprendre les différences hommes/femmes chez les sujets sains qui avaient été soumis à des tâches de douleur expérimentale (DE) en laboratoire et chez les patients souffrant de douleur chronique (DC). Le premier volet de cette thèse a consisté en une revue systématique de la littérature afin de répertorier les études sur les différences de sexe et de genre en réponse à la DE en utilisant une méthodologie systématique rigoureuse. Une stratégie de recherche dans des bases de données électroniques a été élaborée. Un total de 172 articles publiés entre 1998-2008 a été sélectionné, analysé et synthétisé. Les résultats ont été soumis pour publication dans deux articles consécutifs dans un même journal (Pain). Le premier article visait à vérifier l'hypothèse que les femmes étaient plus sensibles à la DE que les hommes. Les résultats obtenus montrent que les deux sexes avaient des seuils de détection de la douleur comparables pour les stimuli au froid et ischémique. Cependant, les femmes détectaient plus rapidement la douleur à la pression. Pour ce qui est de la tolérance à la DE, un grand nombre d'études montrent que les femmes tolèrent significativement moins longtemps la douleur au froid, à la chaleur et à la pression que les hommes. La majorité des études ayant mesuré l'intensité ou le caractère désagréable de la DE ne montraient pas un profil distinctif en fonction du sexe peu importe le type de modalité douloureuse employée. Le deuxième article de revue examinait les facteurs biopsychosociaux qui peuvent contribuer à la relation entre le sexe/genre et la DE. Les résultats obtenus suggèrent que l'implication des facteurs génétiques, hormonaux et physiologiques dans la relation entre le sexe et la DE est soit absente, soit discordante. En revanche, la sommation temporelle, l'allodynie et l'hyperalgésie secondaire seraient plus prononcées chez les femmes que chez les hommes. Les évidences suggérant que les femmes auraient un système endogène inhibiteur moins efficace que les hommes sont mitigées. Concernant les facteurs psychologiques, la dépression ne semblait pas contribuer aux différences de sexe associées à la DE alors que le rôle du stress, de l'anxiété et de la sensibilité à l'anxiété demeure ambigu. Les facteurs cognitifs et sociaux semblaient expliquer certaines différences de sexe qui pourraient venir influencer la perception de la DE. Toutefois, ces résultats doivent être traités avec prudence pour diverses raisons d'ordre méthodologique. En résumé, la revue systématique effectuée dans le premier volet de ce projet doctoral n'a pas permis de dégager un portrait clair et consistant des différences de sexe/genre dans la perception de la DE et des facteurs/mécanismes qui contribuent à ces différences. Considérant par ailleurs l'impact limité des résultats obtenus au plan clinique, la question se pose si les études en laboratoire auprès de sujets sains constituent le paradigme idéal pour identifier et comprendre les éléments qui différencient la réalité clinique des hommes et des femmes qui souffrent de DC. Cette question est débatable et elle devrait se situer autour de la pertinence clinique de ces expérimentations et de l'élaboration de nouvelles avenues de recherche qui devrait viser une amélioration de la validité écologique des études en laboratoire chez les sujets sains où un changement de paradigme devrait également être envisagé. Le deuxième grand volet du présent projet doctoral avait comme premier objectif d'examiner chez les patients en attente de recevoir des soins dans une clinique de traitement multidisciplinaire de la douleur (CTMDs) quelles sont les caractéristiques de leur douleur et les facteurs biopsychosociaux qui contribuent le mieux à différencier le sexe. Le deuxième objectif était d'investiguer si les hommes et les femmes présentaient un profil distinctif en ce qui a trait au fardeau économique de leur douleur en termes de coûts publics et privés. Au total, 728 patients éligibles (441 femmes et 287 hommes) ont accepté de participer à l'étude. La collecte des données a été effectuée à l'aide d'une série de questionnaires dûment validés qui leur était auto-administrés de même que dans le cadre d'une entrevue structurée menée par des infirmières de recherche. Un sous-échantillon de 370 patients (233 femmes et 137 hommes) ont été invités à compléter quotidiennement un journal exhaustif des coûts privés et publics reliés à leur douleur pour une période de trois mois. Une première série d'analyses statistiques a été réalisée sur les variables colligées qui ont été croisées avec la variable sexe. Les résultats obtenus montrent que le fardeau de la maladie associée à la DC était comparable pour les deux sexes pour ce qui est de l'intensité de la douleur (moyenne ou pire), l'interférence de la DC sur les activités de la vie quotidienne, la qualité de vie et le bien-être psychologique. Une régression logistique hiérarchique (RLH) a ensuite été effectuée sur les variables statistiquement significatives dans le but de vérifier leurs associations respectives avec le sexe. Les résultats de la RLH montrent que certains facteurs différenciaient significativement les hommes des femmes incluant : le statut d'emploi, les circonstances d'apparition de la DC, l'intensité de la douleur ressentie au moment présent, le type de médication utilisée pour contrer la douleur, l'emploi de stratégies particulières de gestion de la douleur, certaines croyances envers cette dernière et le type de ressources de santé utilisées à ce jour pour la DC. Les résultats des analyses de coûts ne montrent, quant à eux, aucune différence en fonction du sexe. Cette étude nous offre des pistes intéressantes concernant certaines variables qui peuvent être modifiables chez les patients et les patientes référées en CTMDs. Ces informations peuvent aussi aider le clinicien à mieux diriger ses interventions en tenant compte du sexe. En conclusion, les résultats de ce projet doctoral n'ont pas révélé de différences majeures selon le sexe/genre dans la perception et la sévérité de la douleur. Cependant, il apparaît que l'étude de populations cliniques est peut-être plus à même d'aider à comprendre certains aspects de la différentielle des sexes dans le domaine de la douleur que ne le font les études en laboratoire auprès de sujets sains. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : douleur expérimentale, douleur chronique, sexe, genre, hommes, femmes
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La motivation à écrire et le rendement en écriture des filles et des garçons de la 1re secondaire

Rodrigue, Isabelle 02 1900 (has links) (PDF)
L'objectif général de la présente recherche consiste à étudier les différences de genre dans la motivation à écrire et dans le rendement en écriture d'élèves de 1re secondaire. Plus particulièrement, ce mémoire examine la présence d'une différence de genre dans le rendement en écriture des élèves. Puis, il étudie les différences de genre dans la motivation à écrire par le biais de deux théories et un modèle de la motivation, utilisé dans des contextes scolaires, soit la théorie de l'autodétermination, le modèle attentes-valeur et la théorie des buts d'apprentissage. Finalement, cette recherche mesure la relation entre le rendement en écriture et la motivation à écrire des élèves, selon les théories et du modèle de la motivation. Ainsi, les résultats obtenus permettront de vérifier quelle théorie ou quel modèle de la motivation à écrire explique le mieux le rendement en écriture des filles et des garçons de 1re secondaire. Pour ce faire, l'étude a été menée auprès de 89 élèves de 1re secondaire, d'une école secondaire de la région montréalaise. Des questionnaires de motivation ont été remplis par les élèves. Leur résultat à la 1re étape dans la compétence Écrire des textes variés a été retenu comme indice de mesure du rendement en écriture. Les résultats révèlent a priori une différence significative de genre dans le rendement en écriture, favorisant les filles. Puis, des différences de genre apparaissent également dans la motivation à écrire, notamment concernant la motivation intrinsèque, la valeur accordée à l'écriture et les buts d'approche de la maitrise, les filles présentant encore une fois des scores plus élevés. Les données montrent également que chez les filles, leur rendement en écriture en 6e année permet de prédire celui en 1re seconda ire, alors que chez les garçons, ce sont plutôt les variables motivationnelles de la théorie de l'autodétermination qui expliquent le plus de pourcentage de variance du rendement en écriture en 1re secondaire. Ces résultats témoignent de l'importance de s'attarder à la motivation des élèves de façon différenciée selon le genre en contexte d'enseignement afin d'orienter les pratiques enseignantes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : théories de la motivation, écriture, différence de genre

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