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Effets d'une séquence d'enseignement de la préécriture sur la motivation des élèves à écrire des textes variés en première secondaire

Boulianne, Mélanie January 2008 (has links) (PDF)
La production de textes variés est une activité de résolution de problèmes nécessitant l'activation de nombreux processus. La complexité de cette tâche nécessite un engagement cognitif, métacognitif et affectif de l'élève, c'est-à-dire une grande motivation qui n'est malheureusement l'apanage que de quelques élèves. En effet, la perception de la valeur de la tâche et de ses compétences à l'accomplir ne sont que quelques variables qui peuvent créer obstacle à l'écriture. Certains élèves éprouvent des difficultés dès la préécriture, d'autres en auront davantage lors de la mise en texte ou au moment de la révision. Bien que plusieurs enseignants accordent une grande importance à la révision de textes, peu consacrent beaucoup d'énergie à la première étape du processus d'écriture, c'est-à-dire la préécriture. Pourtant, la démarche liée à la préécriture permettant à l'élève de bien préparer la mise en texte ainsi que de le commencer avec plus de confiance devrait être davantage enseignée afin de motiver les élèves à écrire. Nous avons élaboré une séquence d'enseignement à partir des recherches de Hayes et Flower sur la production de textes. Un portfolio en écriture créé par Fortier et Préfontaine (2005a), permettant à l'élève de connaître toutes les dimensions de la préécriture, a été utilisé pour construire la séquence d'enseignement. À la fin de la séquence, les élèves devaient reconnaître l'utilité des différentes étapes de la préécriture et se sentir habiles à les utiliser. Ils devaient ainsi être en mesure d'identifier correctement la tâche d'écriture, d'identifier leur intention d'écriture, d'identifier le destinataire de leur texte, de prévoir les difficuItés qu' iIs pourraient rencontrer ainsi que les forces qu'ils se reconnaissent. Enfin, ils devaient être capables de faire un remue-méninges, de créer un plan facilitant leur travail et de collaborer avec leurs camarades de classe tout au long de cette préécriture. Les variables retenues pour l'analyse ont été la connaissance des étapes de préécriture, la perception de la compétence par les élèves à accomplir ces étapes et la valeur qu'ils leur accordent. Le travail avec les sujets a d'abord consisté à recueillir leurs connaissances relatives à des activités de préécriture, leur sentiment de compétence face à celles-ci et leur perception de la valeur des activités avant la séquence d'enseignement par le biais d'un questionnaire comportant 42 questions. Puis, les élèves ont vécu différentes activités d'écriture afin de se familiariser avec toutes les étapes de la préécriture. À la suite de la séquence d'enseignement, les élèves ont répondu à nouveau au même questionnaire afin de vérifier si la séquence avait des effets sur leur motivation à écrire. Lors du prétest et du post-test, six élèves, retenus selon leurs résultats scolaires (deux faibles, deux moyens, deux forts) ont participé à des entrevues semi-dirigées afin d'apporter un éclairage sur certaines questions. L'analyse des résultats a montré que le fait d'enseigner la préécriture permet aux élèves de reconnaître une valeur à la tâche de préécriture et de bien comprendre l'importance de l'intention d'écriture, du destinataire, du remue-méninges et du plan. Toutefois, le fait que les élèves se sentent compétents pour faire leur préécriture ne s'est pas révélé comme un facteur assez considérable pour rendre les élèves plus motivés à écrire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Préécriture, Planification, Motivation, Écriture, Textes variés, Secondaire.
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Analyse de facteurs prédisant la reconnaissance et la rapidité de reconnaissance des congénères interlinguaux par des élèves anglophones de première secondaire lisant en français

Hébert, Nancy January 2007 (has links) (PDF)
Le lexique est à la base de tout langage. Son apprentissage dans une langue seconde prend du temps et peut parfois être ardu. Cependant, une certaine parenté entre la langue première et la langue seconde d'un apprenant peut en accélérer l'apprentissage. Bien que la présence de congénères interlinguaux (mots de même origine étymologique) dans des textes puisse aider l'élève à comprendre plus facilement, il n'en demeure pas moins que leur reconnaissance n'est pas nécessairement simple et peut poser certains problèmes d'interprétation, liés à l'existence des faux amis. En effet, les variations orthographiques ou sémantiques entre les deux langues peuvent l'induire en erreur et, à la longue, le faire hésiter par méfiance dès qu'il rencontre un mot apparenté. Nous savons, grâce à de nombreuses études sur le sujet, que les congénères interlinguaux ne sont généralement pas reconnus spontanément, sans enseignement préalable. Certains sont reconnaissables, d'autres pas. Est-il possible de prédire systématiquement lesquels seront reconnus et lesquels ne le seront pas? Notre recherche descriptive vise donc, de façon globale, à mesurer la capacité de 21 élèves anglophones de première secondaire apprenant le français, langue seconde de base, à reconnaître des congénères avant même qu'on ne leur enseigne l'origine étymologique des mots ou la présence de mots apparentés. Pour ce faire, nous reproduisons partiellement et élargissons une étude menée par Moss (1992) auprès d'étudiants hispanophones apprenant l'anglais. Ainsi, trois objectifs sont poursuivis. Le premier consiste à déterminer, parmi des variables lexicales à plusieurs niveaux (longueur du mot, nombre de différences orthographiques, classe du mot, type de changement orthographique), celles qui peuvent prédire la récognition ou la non-récognition des congénères chez des élèves anglophones de première secondaire apprenant le français, langue seconde. Le second objectif est de vérifier si la présence d'un contexte peut également prédire cette récognition. Le dernier vise à observer si ces mêmes variables peuvent prédire la rapidité de reconnaissance des congénères. Sur le plan méthodologique, nous avons créé et utilisé principalement deux types de tests: un test de traduction (sur papier) et un de temps de réaction (sur support informatique). La partie A du premier test contenait une liste de congénères (hors contexte) et la partie B, des congénères soulignés dans des phrases (en contexte). Chaque élève devait tenter de traduire sans aide chacun des congénères. Le deuxième test, quant à lui, présentait à l'écran d'un ordinateur une suite de congénères (hors contexte): chaque élève devait indiquer le plus rapidement possible si elle reconnaissait le mot ou non (le temps de réaction était calculé en millisecondes). Tous les congénères utilisés ont ensuite été codés dans un tableur électronique en fonction des différentes variables étudiées, de façon à permettre le calcul de coefficients de corrélation entre la reconnaissance, la rapidité de reconnaissance et les aspects. Les résultats du test de traduction ont révélé que la combinaison de sept des niveaux de variables (nombre de lettres différentes, différence proportionnelle, classe nominale, voyelles ajoutées, voyelle remplacée par une consonne, consonne remplacée par une voyelle, total des différences sur les plans des voyelles et des consonnes) avec l'absence de contexte ont prédit une non-récognition des congénères. En contexte, trois niveaux de variables ont prédit une non-récognition (classe adjectivale, voyelle remplacée par une consonne et consonne remplacée par une voyelle) alors que deux ont prédit l'inverse (voyelle effacée et consonne remplacée par une autre consonne). Ainsi, seulement deux niveaux de variables, soit le remplacement d'une consonne par une voyelle et d'une voyelle par une consonne, ont donné une prédiction similaire dans les deux parties du test. Pour ce qui est des résultats du test de réaction, sept niveaux des variables (nombre de lettres différentes, différence proportionnelle, classe adverbiale, dernière lettre différente, voyelle remplacée par une autre voyelle, consonne effacée et total des différences sur le plan des voyelles et des consonnes) ont prédit un ralentissement de la reconnaissance des congénères. Nous confirmons que la reconnaissance des congénères ne va pas de soi et recommandons aux enseignants de planifier et de structurer l'enseignement des congénères en tenant compte des facteurs pouvant en prédire la reconnaissance ou la non-reconnaissance lors de l'apprentissage (le nombre de lettres différentes, la différence proportionnelle et les différences sur le plan des consonnes) par exemple en misant davantage sur le contexte interne du congénère, en enseignant diverses stratégies de lecture et en ayant recours à une variété de support dont l'informatique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Congénères interlinguaux, Faux amis, Vocabulaire réceptif, Français langue seconde, Temps de réaction, Mémoire, Transfert.
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Vers une approche interculturelle de l'enseignement de l'orchestre à cordes de la première secondaire

Laurin, Chantal 12 1900 (has links) (PDF)
L'augmentation du flux migratoire a amené plusieurs transformations tant politiques, que sociales, et éducationnelles au sein de la société québécoise. Sur le plan scolaire, l'école doit prendre en compte l'augmentation de la diversité ethnoculturelle. Dans un tel contexte, les acteurs de l'école québécoise, plus précisément les directions, les directions-adjointes et les enseignants doivent revoir les approches pédagogiques, mais aussi le matériel didactique à proposer aux élèves. Dans cette perspective, cette recherche vise à proposer des pratiques pédagogiques innovantes en enseignement de la musique de la première secondaire en contexte pluriculturel. Plus particulièrement, elle propose un modèle d'enseignement favorisant l'apprentissage de l'orchestre à cordes dans une perspective d'éducation interculturelle. Dans cette optique, les objectifs découlant de la question centrale de notre recherche sont : Objectif 1 : Développer un cadre de références théorique et conceptuel qui, inspiré par les contenus d'enseignement/apprentissage, permettrait aux élèves inscrits en musique orchestre à cordes de la première secondaire, à devenir des passeur culturel, Objectifs 2: Opérationnaliser, à partir de ses critères constitutifs, la sélection des pièces musicales à apprécier et à interpréter et/ou la création de matériel didactique et/ou pédagogique répondant aux exigences du programme de formation de l'école québécoise du MELS (2006), Objectif 3 : Proposer des planifications annuelles qui prendront en compte des contenus de savoir, de savoir-faire et de savoir-être. Cette recherche est de type qualitatif et exploratoire. En s'inspirant du modèle de Musique-Culture tel que développé par Titon (2009), du concept de passeur de culture de Zakhartchouk (1999), de la compétence de communication interculturelle de Lussier (2008), et des trois compétences disciplinaires du MELS (2006) nous avons élaboré des grilles d'analyse qui nous ont permis de procéder dans un premier temps à l'analyse technique des pièces musicales, puis à l'analyse sémantique du matériel audio, visuel, audio-visuel et écrit. Cette étude a permis de démontrer que certains critères peuvent aider les enseignants à mieux sélectionner le matériel proposé en classe par une approche interculturelle de l'enseignement de la musique (orchestre à cordes). Cette dernière a également démontré que l'éducation musicale interculturelle ne suggère pas seulement d'acquérir des connaissances culturellement diversifiés, mais de percevoir ces contenus de connaissance comme des ressources et des défis stimulants à relever plutôt que des problèmes difficiles à résoudre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : éducation musicale interculturelle, orchestre à cordes, passeur de culture, compétence à la communication interculturelle.
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Étude longitudinale de l'influence des symptômes dépressifs et de l'expérience scolaire sur le décrochage chez les adolescents

Gagné, Marie-Ève 06 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse aborde la problématique de la relation entre la dépression et le décrochage scolaire chez les adolescents. La thèse est composée d'une introduction générale, de deux articles scientifiques et d'une discussion générale. Le premier article s'intéresse aux élèves à risque de décrochage au début du secondaire. Il vise à étudier la relation entre la dépression en sixième année et le risque de décrochage scolaire chez des élèves de première secondaire, ainsi que les facteurs scolaires médiateurs de cette relation, pendant la transition primaire-secondaire. Le premier article a été élaboré à partir des données d'une étude longitudinale de deux ans. Pour ce faire, 499 élèves québécois de sixième année ont rempli des questionnaires à chacun des temps de l'étude. Les résultats indiquent que les élèves qui vivent une intensité élevée de symptômes dépressifs en sixième année sont plus susceptibles de se retrouver à risque de décrochage en première secondaire. De plus, les résultats suggèrent une relation de réciprocité entre l'attitude négative envers l'école et les symptômes dépressifs chez les garçons. Également, les résultats montrent que les variables scolaires agissent comme médiateurs dans la relation entre la dépression en sixième année et le risque de décrochage en première secondaire. En effet, chez les élèves présentant une intensité élevée de symptômes dépressifs en sixième année, l'attitude négative envers l'école et l'enseignant, ainsi que le rendement scolaire influencent le risque de décrochage scolaire en première secondaire. Le deuxième article examine l'évolution des symptômes dépressifs chez les élèves décrocheurs et les persévérants au secondaire, en plus des variables qui permettent de distinguer la trajectoire scolaire des élèves dépressifs décrocheurs et persévérants. Pour répondre aux objectifs de cet article, 537 élèves québécois ont d'abord été rencontrés alors qu'ils étaient en première secondaire. Ils ont également été rencontrés en troisième et en cinquième secondaire. Ils ont rempli des questionnaires à chacun des temps de l'étude et nous avons obtenu leur statut (décrocheur ou persévérant) alors qu'ils avaient 20 ans. Les résultats confirment le lien entre la dépression et le décrochage scolaire. En effet les élèves décrocheurs présentent en moyenne des scores plus élevés à l'échelle de dépression. Par ailleurs, les filles décrocheuses présentent une augmentation de l'intensité de leurs symptômes dépressifs entre la première et la cinquième secondaire, alors que nous observons une diminution chez les autres groupes. Les résultats indiquent que la présence d'une intensité élevée de symptômes dépressifs en cinquième secondaire est directement liée au décrochage scolaire à l'âge de 20 ans. Également le rendement scolaire influence la trajectoire des élèves dépressifs. En effet, on observe une diminution du rendement chez l'ensemble des élèves dépressifs, mais les décrocheurs dépressifs maintiennent une moyenne plus faible que les persévérants tout au long du secondaire. Enfin, les résultats montrent qu'un faible rendement, dès la première secondaire, augmente la probabilité de décrocher chez les élèves dépressifs ou en voie de le devenir. Ces résultats confirment l'existence d'une relation entre la dépression et le risque de décrochage scolaire, ainsi qu'entre la dépression et le décrochage. Ils indiquent que les élèves dépressifs forment un sous-groupe d'élèves à risque de décrochage et que ceux-ci devraient pouvoir bénéficier des programmes visant à prévenir le décrochage scolaire. Enfin, ces résultats appuient l'idée que le décrochage est un processus qui débute tôt dans le cheminement scolaire des élèves et qu'il faut intervenir dès le début du secondaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : dépression, décrochage scolaire, risque de décrochage, expérience scolaire, rendement, transition primaire-secondaire.
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La compétence morphographique d'élèves de première secondaire : l'effet du biais d'évaluation de son efficacité personnelle sur la performance

Boyer, Priscilla 11 1900 (has links) (PDF)
Dans la société québécoise, les perceptions à l'égard de la qualité de la langue écrite des élèves et des étudiants sont généralement négatives. Il suffit, pour s'en convaincre de consulter les quotidiens ou les rapports de l'Office québécois de la langue française (Maurais, 2008). Ces perceptions sont partagées collectivement et sont généralement centrées autour d'un volet bien spécifique de la compétence linguistique : la maîtrise de l'orthographe. Il est vrai que l'orthographe française est l'une des plus complexes des langues alphabétiques. La correspondance graphophonétique n'est transparente qu'à près de 70 % (Fayot et Jaffré, 2008) et bon nombre de morphogrammes sont inaudibles à l'oral. Par conséquent, la réussite des accords nécessite une maturité syntaxique qui se développe tout au long de la scolarité obligatoire (Cogis, 2005). Or, l'élève est rapidement placé en situation où il doit savoir tout orthographier, tout de suite. Pour Vargas (1996, 1997) et Sautot (2002, 2002-2003), cela suscite chez certains une insécurité linguistique qui provoque des comportements d'inhibition et d'évitement face à toutes les situations de communication. Ces comportements d'évitement freinent les apprentissages et, en fin de compte, confortent les perceptions négatives. En psychologie, les croyances sur soi et leur effet sur le comportement ont été étudiés sous différents angles théoriques, notamment celui du sentiment d'efficacité personnelle de Bandura (2007), qui est défini comme un jugement que la personne porte sur ses capacités à accomplir avec efficacité son action et à produire les résultats escomptés. Selon Bandura, le sentiment d'efficacité personnelle est le fondement du comportement et peut expliquer, en contexte scolaire, entre 14 % et 32 % de la variance de la performance (Multon, Brown et Lent, 1991). Le sentiment d'efficacité personnelle étant subjectif et interprété (Vaillancourt et Bouffard, 2009), certains élèves peuvent présenter un biais d'évaluation positif ou négatif suffisamment important pour avoir des conséquences sur leur estime de soi, leur comportement scolaire et leurs performances (Bouffard, Vezeau, Roy et Lengelé, 2011). En didactique du français, il n'existe pas, à notre connaissance, de recherches qui nous permettent de dire dans quelle mesure les biais d'évaluation de son efficacité personnelle affectent la performance en orthographe grammaticale d'un élève de première secondaire. C'est à cette question que nous tentons d'apporter une réponse, en distinguant deux objectifs spécifiques. D'abord, il s'agissait d'identifier, à partir d'une analyse des données langagières, des représentations partagées par un ensemble d'élèves qui peuvent être considérées comme des obstacles significatifs sur le parcours cognitif menant à une compétence morphographique experte. Ensuite, nous souhaitions examiner, chez des élèves de première secondaire, la relation entre le biais d'évaluation de leur efficacité personnelle en orthographe grammaticale et leur performance dans ce domaine, en tenant compte des différences entre les garçons et les filles. La méthodologie que nous avons privilégiée consiste en l'administration de trois outils de collecte de données : une dictée, conçue et validée auprès de 140 élèves, un questionnaire sur le sentiment d'efficacité personnelle en orthographe, conçu et validé auprès de 230 élèves et l'Épreuve Mentale Otis-Lennon qui nous permet d'obtenir une mesure standardisée de l'habileté scolaire (IHS). Nous avons administré ces outils à 295 élèves de la grande région de Montréal (139 f. 156 g.). Dans un premier temps, nous avons codé les données langagières de façon à pouvoir analyser qualitativement les graphies des élèves et répondre ainsi à notre premier objectif spécifique de recherche. À la suite de cette analyse, nous avons posé quelques hypothèses à propos de représentations linguistiques qui pourraient faire obstacle au développement de la compétence morphographique. Puis, dans un deuxième temps, nous avons codé de nouveau les graphies des élèves en terme de succès/échec, afin de constituer deux variables de la performance en orthographe grammaticale, testées sur le plan de leur cohérence interne, une première qui inclut tous les accords et une seconde qui ne concerne que la reconnaissance des verbes infinitifs. Nous avons ensuite calculé, pour chaque élève, le biais d'évaluation de son efficacité personnelle en orthographe. Pour ce faire, nous avons régressé leur score obtenu lors de la passation du questionnaire sur le sentiment d'efficacité personnelle en orthographe sur leur indice d'habileté scolaire. Le score résiduel standardisé détermine la valence du biais d'évaluation (Bouffard, Vezeau, Chouinard et Marcotte, 2006). Enfin, nous avons soumis nos données à des tests de corrélations et des tests de régression. Ainsi, nous avons pu observer une différence significative entre les filles et les garçons, la performance de ces derniers étant plus faible. Les tests statistiques que nous avons utilisés dévoilent une relation linéaire positive entre le biais d'évaluation de son efficacité personnelle et la performance des élèves. La prise en compte des biais d'évaluation dans l'examen des relations entre les variables explicatives de la performance a réduit considérablement l'effet du genre sur celle-ci. Ainsi, ce n'est pas tant le fait d'être une fille ou un garçon qui explique une partie des écarts observés sur la performance que la présence d'un biais d'évaluation chez l'élève. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : orthographe, grammaire, apprentissage, sentiment d'efficacité personnelle, illusion d'incompétence.
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La motivation à écrire et le rendement en écriture des filles et des garçons de la 1re secondaire

Rodrigue, Isabelle 02 1900 (has links) (PDF)
L'objectif général de la présente recherche consiste à étudier les différences de genre dans la motivation à écrire et dans le rendement en écriture d'élèves de 1re secondaire. Plus particulièrement, ce mémoire examine la présence d'une différence de genre dans le rendement en écriture des élèves. Puis, il étudie les différences de genre dans la motivation à écrire par le biais de deux théories et un modèle de la motivation, utilisé dans des contextes scolaires, soit la théorie de l'autodétermination, le modèle attentes-valeur et la théorie des buts d'apprentissage. Finalement, cette recherche mesure la relation entre le rendement en écriture et la motivation à écrire des élèves, selon les théories et du modèle de la motivation. Ainsi, les résultats obtenus permettront de vérifier quelle théorie ou quel modèle de la motivation à écrire explique le mieux le rendement en écriture des filles et des garçons de 1re secondaire. Pour ce faire, l'étude a été menée auprès de 89 élèves de 1re secondaire, d'une école secondaire de la région montréalaise. Des questionnaires de motivation ont été remplis par les élèves. Leur résultat à la 1re étape dans la compétence Écrire des textes variés a été retenu comme indice de mesure du rendement en écriture. Les résultats révèlent a priori une différence significative de genre dans le rendement en écriture, favorisant les filles. Puis, des différences de genre apparaissent également dans la motivation à écrire, notamment concernant la motivation intrinsèque, la valeur accordée à l'écriture et les buts d'approche de la maitrise, les filles présentant encore une fois des scores plus élevés. Les données montrent également que chez les filles, leur rendement en écriture en 6e année permet de prédire celui en 1re seconda ire, alors que chez les garçons, ce sont plutôt les variables motivationnelles de la théorie de l'autodétermination qui expliquent le plus de pourcentage de variance du rendement en écriture en 1re secondaire. Ces résultats témoignent de l'importance de s'attarder à la motivation des élèves de façon différenciée selon le genre en contexte d'enseignement afin d'orienter les pratiques enseignantes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : théories de la motivation, écriture, différence de genre
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Agents sociaux et facteurs scolaires influençant les motivations et comportements scolaires d'élèves de première secondaire

Pelletier, Sonia 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur la motivation et l'intention de décrocher d'élèves de secondaire 1. Nous avons évalué la contribution de certains facteurs qui affectent les élèves dans leur perspective d'obtenir ou non leur diplôme d'études secondaires. Nous avons examiné plusieurs déterminants de la relation des élèves avec leurs parents et avec leurs enseignants : la qualité de la relation, le soutien à l'autonomie et l'encadrement qui leurs sont procurés. De plus, nous avons étudié le rôle de variables intermédiaires comme les perceptions de compétence, d'autonomie scolaire et aussi la valeur accordée à la matière. Pour ce faire, cette recherche s'est appuyée sur la théorie de l'autodétermination et, plus particulièrement, sur le modèle proposé par Vallerand, Fortier et Guay (1997). L'échantillon est composé de 21 classes de quatre écoles différentes. C'est 301 élèves, âgés entre 12 à 14 ans, qui en une seule visite, ont rempli le questionnaire. Cette recherche nous permet de tirer trois conclusions. Tout d'abord, que les pratiques sociales d'encadrement et de soutien à l'autonomie des parents et des enseignants amènent les élèves à accorder plus de valeur aux matières de base et qu'en retour ceci a une incidence sur leur motivation autodéterminée qui est plus élevée et, en bout de ligne, ils ont moins l'intention de décrocher. Deuxièmement, il semble que le soutien à l'autonomie passant par la valeur accordée aux matières soit un facteur important qui affecte les élèves forts et leur procure une plus grande motivation et aussi une diminution de leur intention de décrocher. Ensuite, c'est l'encadrement qui passant par la valeur accordée aux matières augmente la motivation autodéterminée et diminue l'intention de décrocher chez les élèves faibles. ______________________________________________________________________________
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Le contenu autoévaluatif dans le matériel didactique en enseignement de l'anglais langue seconde en 6e année primaire et 1re année secondaire

Nait Belhaj, Saadia 05 1900 (has links) (PDF)
Avec la réforme de son système scolaire débutée en 2000 et dont les assises reposent sur l'héritage pédagogique du cognitivisme, le Québec a introduit une Politique d'évaluation des apprentissages dans une perspective de réussite pour tous. Cette politique, qui concerne la formation générale des jeunes, souligne l'importance de l'évaluation au service de l'apprentissage afin de garantir une réussite pour le plus grand nombre d'élèves. Dans cette perspective de formation, axée sur l'apprentissage, on attribue à l'élève un rôle actif dans son apprentissage, ce qui nécessite qu'il participe à son évaluation, d'où l'importance qui doit être accordée à la capacité de celui-ci à s'autoévaluer. L'autoévaluation (AÉ) comme forme d'évaluation formative est de plus en plus populaire dans les classes de langues secondes et cela se manifeste dans le matériel didactique édité au Québec pendant la dernière décennie. Comme enseignantes d'anglais langue seconde (ALS), nous nous sommes intéressées aux pratiques autoévaluatives dans le matériel didactique en enseignement de l'ALS. Nous avons voulu savoir à quel point les activités d'AÉ dans les ensembles pédagogiques en 6e année primaire et 1re année secondaire sont adaptées à l'âge et aux intérêts des jeunes élèves du primaire et du secondaire. Nous avons également voulu savoir si les activités d'AÉ dans ce matériel didactique correspondent à la vision ministérielle québécoise en ce qui a trait à l'approche par compétences. La présente étude a deux objectifs majeurs. D'abord, elle vise la création et la validation d'une grille d'évaluation qui va nous permettre d'évaluer la composante autoévaluation dans les ensembles didactiques en enseignement de l'ALS. Ensuite, elle vise l'utilisation de cette grille pour analyser les pratiques autoévaluatives des ensembles didactiques, et ce, en prenant en compte huit critères de la forme et du contenu préalablement établis lors de la création de la grille. Parmi ces critères, il y a la langue, le type de techniques, les compétences autoévaluées et les phases du processus d'AÉ. Au niveau de la forme, il y a une grande utilisation des grilles comme technique d'AÉ, la langue est généralement adaptée à l'âge des élèves et la plupart des activités d'AÉ ne sont pas intégrées aux activités d'apprentissage. Au niveau du contenu, la plupart des activités observées sont de type autoévaluation basée sur une tâche, et non de type global. De plus, les exercices d'AÉ observés sont en conformité avec les assises du programme d'ALS et le Programme de formation de l'école québécoise en ce qui a trait aux compétences disciplinaires et transversales. Enfin, la plupart des pratiques autoévaluatives observées incitent les élèves à faire des jugements sur les différents aspects de l'apprentissage et à planifier pour leurs apprentissages futurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : évaluation formative, autoévaluation, anglais langue seconde, analyse de contenu, grille d'évaluation, matériel didactique.

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