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La maîtrise de l'orthographe lexicale du français et de l'espagnolMayard, Sony January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire est une étude sur la maitrise de l'orthographe lexicale du français et de l'espagnol. Des spécialistes de l'orthographe affirment que les scripteurs hispanophones sont plus compétents que les francophones. Ils ne s'appuient pourtant sur aucune étude empirique pour justifier leurs affirmations. Par cette étude qui compare la compétence orthographique de 42 élèves mexicains et de 42 élèves québécois de sixième année, nous avons essayé de vérifier la véracité de ces affirmations à l'aide de quatre dictées administrées à chaque groupe dans sa langue. Le deuxième but de cette étude est de voir si une réforme peut aider les francophones à être plus compétents dans l'orthographe de leur langue. Les différents sujets abordés dans le cadre théorique sont les graphèmes et les phonèmes, l'orthographe grammaticale et lexicale, l'apprentissage de l'orthographe lexicale, les échelles de fréquences, les projets de réforme, et la typologie des erreurs. Nous avons énoncé les hypothèses suivantes: Les hispanophones devraient présenter le plus haut taux de réussite (en lien avec les affirmations des spécialistes) ; les mots non maitrisés se retrouveront parmi les mots peu fréquents (PF) (en lien avec les échelles de fréquence et les théories sur l'apprentissage de l'orthographe lexicale). Notre méthode repose sur le dénombrement de toutes les graphies erronées et une analyse graphique des types d'erreurs lexicales. Les résultats obtenus montrent une meilleure compétence des hispanophones sur le plan de l'orthographe grammaticale. Sur le plan de l'orthographe lexicale, nos résultats permettent de voir que les hispanophones produisent autant de graphies erronées que les francophones. Cependant, l'analyse des graphies montre une meilleure compétence lexicale des hispanophones. Cette étude cherchera également à savoir si certaines des réformes proposées du système orthographique français permettraient aux scripteurs francophones d'être plus compétents dans leur langue. Chez les hispanophones, il serait utile de poursuivre la réforme en s'attardant sur l'accent tonique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Orthographe, Réforme, Lexicale, Compétence.
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Initiation à la preuve en classe de 6e annéeLemay, Isabelle 08 1900 (has links) (PDF)
De nombreuses recherches ont mis en évidence la difficulté des élèves quant au passage de la géométrie pratique à la géométrie théorique entre l'enseignement primaire et secondaire. Néanmoins, peu de celles-ci se sont penchées sur les solutions à mettre de l'avant afin d'atténuer cette rupture. C'est ce point qui retient notre attention dans le cadre de cette étude. Plusieurs possibilités sont envisageables pour diminuer la rupture entre les deux géométries. Pour notre part, nous avons choisi de nous concentrer sur des activités de géométrie pouvant mener graduellement les élèves de la géométrie pratique à la géométrie déductive. Notre hypothèse étant que les élèves de troisième cycle de l'école primaire sont en mesure de faire de la déduction et d'être initiés à la géométrie théorique. Cette hypothèse est d'ailleurs soutenue par les travaux de Lester (1975) et Douaire (1999). Afin de bien cerner les éléments qui distinguent la géométrie pratique de la géométrie théorique, nous avons fait appel aux travaux de Parzysz (2002) basés sur ceux de van Riele (1984) et de Houdement et Kuzniak (1999). Les outils qu'ils ont développés nous permettent de distinguer plusieurs paradigmes géométriques ainsi que les éléments clés qui les différencient. En nous basant sur ces précédentes études, nous avons mis sur pied une séquence d'activités mettant en lumière les limites de la démarche instrumentée (utilisation de la règle graduée et rapporteur d'angle) tout en souhaitant mettre à profit le développement du raisonnement déductif. Pour la construction de ces activités, nous avons utilisé une démarche de Design Research (Edelson 2002). De plus, nous avons fait appel aux travaux de Coppé et coll. (2005) quant aux différents types de dessin que l'élève rencontre en classe de géométrie. La séquence de neuf activités bâties a été expérimentée dans deux classes de 6e année sur une durée d'environ 4 mois. Les analyses découlant de ces expérimentations ont mis en évidence dans quelle mesure il est possible de favoriser le développement du raisonnement déductif chez les élèves en utilisant des activités d'initiation à la géométrie déductive. De plus, les analyses nous ont aussi permis d'identifier quelles étaient les tâches pouvant mener l'élève à délaisser la mesure au profit de la déduction, tâches qui étaient construites dans l'objectif que l'élève fasse le passage de la géométrie pratique vers la géométrie déductive.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : didactique des mathématiques, raisonnement déductif, paradigmes géométriques, niveaux de van Hiele.
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Étude longitudinale de l'influence des symptômes dépressifs et de l'expérience scolaire sur le décrochage chez les adolescentsGagné, Marie-Ève 06 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse aborde la problématique de la relation entre la dépression et le décrochage scolaire chez les adolescents. La thèse est composée d'une introduction générale, de deux articles scientifiques et d'une discussion générale. Le premier article s'intéresse aux élèves à risque de décrochage au début du secondaire. Il vise à étudier la relation entre la dépression en sixième année et le risque de décrochage scolaire chez des élèves de première secondaire, ainsi que les facteurs scolaires médiateurs de cette relation, pendant la transition primaire-secondaire. Le premier article a été élaboré à partir des données d'une étude longitudinale de deux ans. Pour ce faire, 499 élèves québécois de sixième année ont rempli des questionnaires à chacun des temps de l'étude. Les résultats indiquent que les élèves qui vivent une intensité élevée de symptômes dépressifs en sixième année sont plus susceptibles de se retrouver à risque de décrochage en première secondaire. De plus, les résultats suggèrent une relation de réciprocité entre l'attitude négative envers l'école et les symptômes dépressifs chez les garçons. Également, les résultats montrent que les variables scolaires agissent comme médiateurs dans la relation entre la dépression en sixième année et le risque de décrochage en première secondaire. En effet, chez les élèves présentant une intensité élevée de symptômes dépressifs en sixième année, l'attitude négative envers l'école et l'enseignant, ainsi que le rendement scolaire influencent le risque de décrochage scolaire en première secondaire. Le deuxième article examine l'évolution des symptômes dépressifs chez les élèves décrocheurs et les persévérants au secondaire, en plus des variables qui permettent de distinguer la trajectoire scolaire des élèves dépressifs décrocheurs et persévérants. Pour répondre aux objectifs de cet article, 537 élèves québécois ont d'abord été rencontrés alors qu'ils étaient en première secondaire. Ils ont également été rencontrés en troisième et en cinquième secondaire. Ils ont rempli des questionnaires à chacun des temps de l'étude et nous avons obtenu leur statut (décrocheur ou persévérant) alors qu'ils avaient 20 ans. Les résultats confirment le lien entre la dépression et le décrochage scolaire. En effet les élèves décrocheurs présentent en moyenne des scores plus élevés à l'échelle de dépression. Par ailleurs, les filles décrocheuses présentent une augmentation de l'intensité de leurs symptômes dépressifs entre la première et la cinquième secondaire, alors que nous observons une diminution chez les autres groupes. Les résultats indiquent que la présence d'une intensité élevée de symptômes dépressifs en cinquième secondaire est directement liée au décrochage scolaire à l'âge de 20 ans. Également le rendement scolaire influence la trajectoire des élèves dépressifs. En effet, on observe une diminution du rendement chez l'ensemble des élèves dépressifs, mais les décrocheurs dépressifs maintiennent une moyenne plus faible que les persévérants tout au long du secondaire. Enfin, les résultats montrent qu'un faible rendement, dès la première secondaire, augmente la probabilité de décrocher chez les élèves dépressifs ou en voie de le devenir. Ces résultats confirment l'existence d'une relation entre la dépression et le risque de décrochage scolaire, ainsi qu'entre la dépression et le décrochage. Ils indiquent que les élèves dépressifs forment un sous-groupe d'élèves à risque de décrochage et que ceux-ci devraient pouvoir bénéficier des programmes visant à prévenir le décrochage scolaire. Enfin, ces résultats appuient l'idée que le décrochage est un processus qui débute tôt dans le cheminement scolaire des élèves et qu'il faut intervenir dès le début du secondaire.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : dépression, décrochage scolaire, risque de décrochage, expérience scolaire, rendement, transition primaire-secondaire.
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Développement de la connaissance morphologique en lecture chez les élèves du primaire : l'influence de la redondance morphosyntaxique des marques du plurielTanguay, Félix January 2010 (has links) (PDF)
Cette étude vise à évaluer l'influence de la redondance des marques morphosyntaxiques du pluriel en lecture chez les élèves du primaire, plus précisément chez les élèves de 4e et de 6e années du primaire. La méthode qui nous a permis de mener à bien cette recherche est la tâche de détection de lettres. Cette méthode consiste à demander à des lecteurs de lire un texte de manière à le comprendre et de marquer une lettre, la lettre-cible, à chaque fois qu'ils la rencontrent dans le texte. Selon le taux d'oubli de la lettre-cible, il nous-est possible de savoir où se pose l'attention du lecteur. Nous avons tiré avantage du fait qu'en français, les marques morphosyntaxiques du pluriel sont souvent redondantes. Nous nous sommes demandé si ces marques, étant répétitives, étaient toutes traitées de manière égale, ou si l'une recevait plus d'attention qu'une autre. Nous avons fait passer à 89 élèves du primaire, dont 46 de 4e année et 43 de 6e année, trois tâches de détection de lettres, un test de compréhension en lecture et un test de conjugaison. Les trois textes étaient issus de la littérature jeunesse, ce qui nous permet d'observer la compétence en morphologie flexionnelle en lecture dans un milieu écologique. Le test de compréhension et le test de conjugaison nous permettent quant à eux de faire le rapport entre le taux d'oubli de lettres et la force en lecture ainsi qu'en conjugaison. Les résultats ne sont pas tous probants, mais ils démontrent toutefois. clairement que la redondance des marques morphosyntaxiques est perçue en lecture. En ce sens, nous avons pu observer un effet de distance, c'est-à-dire que plus le sujet pluriel est éloigné de son verbe, aussi au pluriel, plus le taux d'oubli de lettres est important. Il est nécessaire de faire plus de recherches qui se pencheraient, notamment, davantage sur l'aspect syntaxique du processus de lecture. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Morphologie flexionnelle, Marque du pluriel, Apprentissage de la lecture, Tâche de détection de lettres, Redondance morphosyntaxique.
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Le contenu autoévaluatif dans le matériel didactique en enseignement de l'anglais langue seconde en 6e année primaire et 1re année secondaireNait Belhaj, Saadia 05 1900 (has links) (PDF)
Avec la réforme de son système scolaire débutée en 2000 et dont les assises reposent sur l'héritage pédagogique du cognitivisme, le Québec a introduit une Politique d'évaluation des apprentissages dans une perspective de réussite pour tous. Cette politique, qui concerne la formation générale des jeunes, souligne l'importance de l'évaluation au service de l'apprentissage afin de garantir une réussite pour le plus grand nombre d'élèves. Dans cette perspective de formation, axée sur l'apprentissage, on attribue à l'élève un rôle actif dans son apprentissage, ce qui nécessite qu'il participe à son évaluation, d'où l'importance qui doit être accordée à la capacité de celui-ci à s'autoévaluer. L'autoévaluation (AÉ) comme forme d'évaluation formative est de plus en plus populaire dans les classes de langues secondes et cela se manifeste dans le matériel didactique édité au Québec pendant la dernière décennie. Comme enseignantes d'anglais langue seconde (ALS), nous nous sommes intéressées aux pratiques autoévaluatives dans le matériel didactique en enseignement de l'ALS. Nous avons voulu savoir à quel point les activités d'AÉ dans les ensembles pédagogiques en 6e année primaire et 1re année secondaire sont adaptées à l'âge et aux intérêts des jeunes élèves du primaire et du secondaire. Nous avons également voulu savoir si les activités d'AÉ dans ce matériel didactique correspondent à la vision ministérielle québécoise en ce qui a trait à l'approche par compétences. La présente étude a deux objectifs majeurs. D'abord, elle vise la création et la validation d'une grille d'évaluation qui va nous permettre d'évaluer la composante autoévaluation dans les ensembles didactiques en enseignement de l'ALS. Ensuite, elle vise l'utilisation de cette grille pour analyser les pratiques autoévaluatives des ensembles didactiques, et ce, en prenant en compte huit critères de la forme et du contenu préalablement établis lors de la création de la grille. Parmi ces critères, il y a la langue, le type de techniques, les compétences autoévaluées et les phases du processus d'AÉ. Au niveau de la forme, il y a une grande utilisation des grilles comme technique d'AÉ, la langue est généralement adaptée à l'âge des élèves et la plupart des activités d'AÉ ne sont pas intégrées aux activités d'apprentissage. Au niveau du contenu, la plupart des activités observées sont de type autoévaluation basée sur une tâche, et non de type global. De plus, les exercices d'AÉ observés sont en conformité avec les assises du programme d'ALS et le Programme de formation de l'école québécoise en ce qui a trait aux compétences disciplinaires et transversales. Enfin, la plupart des pratiques autoévaluatives observées incitent les élèves à faire des jugements sur les différents aspects de l'apprentissage et à planifier pour leurs apprentissages futurs.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : évaluation formative, autoévaluation, anglais langue seconde, analyse de contenu, grille d'évaluation, matériel didactique.
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