Thèse--Columbia University. / In PsycBOOKS. Titre de l'écran-titre (visionné le 3 mai 2006). Bibliogr.: p. 361-367. Publié aussi en version papier.

Thèse (M.A.)--Université Laval, 2007. / Bibliogr.: f. 63-77. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.

Texte remanié de: Dissertation--Philosophische Fakultät--München--Ludwig-Maximilians-Universität, 1993. / Bibliogr. p. 209-221.

Thèse (M.Ps.)--Université Laval, 2003. / Bibliogr.: f. 33-35. Publié aussi en version électronique.

Thèse (M.A.)--Université Laval, 1998. / Bibliogr.: f. 47-51. Publié aussi en version électronique.

Thèse (M.Sc.) -- Université Laval, 1999. / Bibliogr.: f. [85]-92. Publié aussi en version électronique.

Diss.--Universität Hannover, 1996. / Bibliogr. p. 389-403.

Diss.--Bonn Universität, 2000. / Bibliogr. p. 135-144.

Les études sur la prévalence des troubles anxieux auprès de patients psychotiques rapportent des taux extrêmement variables. La variabilité de ces taux pourrait être en partie expliquée les différences méthodologiques observées entre les études. À ce jour, aucune étude n'a encore examiné cette question systématiquement. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer la prévalence des troubles anxieux chez 19 patients en début de traitement pour une psychose. À cette fin, un instrument semi-structure basé sur les critères du DSM-IV (EDDPC) fut administré. Deuxièmement, cette étude visait à : a) évaluer la relation entre le diagnostic clinique de troubles anxieux et le diagnostic de recherche, b) comparer les taux de prévalence des patients atteints de schizophrénie et des patients atteints d'un autre trouble psychotique, c) comparer les patients avec et sans comorbidité selon neuf variables cliniques et démographiques, d) évaluer la relation entre les symptômes anxieux et les symptômes positifs et négatifs de la psychose, e) déterminer le moment d'apparition des troubles anxieux par rapport à la psychose, f) évaluer l'EDDPC à partir d'un questionnaire composé de sept items. Les résultats de l'étude révèlent des taux de prévalence élevés et variables. D'autre part, des concordances entre les diagnostics cliniques et de recherche ont été observées pour le trouble obsessionnel-compulsif, l'agoraphobie, le trouble de stress post-traumatique et la phobie sociale. Les patients avec comobrbidité anxieuse ont obtenu des scores significativement moins élevés à la SOFAS et significativement plus élevés à l'Échelle Négative de la PANSS, comparativement aux patients sans comorbidité. Des corrélations significatives ont été observées entre les scores des patients à l'Échelle Psychopathologique Générale de la PANSS et ceux obtenus à l'Échelle Obsession-Compulsion de la Y-BOCS. Finalement, selon les patients, l'EDDPC possède des qualités appréciables tant dans sa structure que dans son contenu. Les études ultérieures devront tenir compte des facteurs susceptibles de faire varier les taux de prévalence dans leurs analyses afin de faciliter les comparaisons entre les études.

Peu d'études se sont intéressées à l'évaluation de l'anxiété de séparation auprès des personnes souffrant d'un trouble des conduites alimentaires. Ce mémoire traite de cette comorbité. L'objectif principal de la recherche était de vérifier si la prévalence du trouble anxiété de séparation dans l'enfance, était plus élevée chez les personnes souffrant d'un trouble des conduites alimentaires, que dans la population générale. Des entrevues semi-structurées auprès d'une population de 51 femmes adultes souffrant d'un trouble des conduites alimentaires ont été menées. Une histoire de trouble anxiété de séparation dans l'enfance a été observée chez 47 % des patientes alors que, dans la population générale, seulement 4 % en souffrent. Une histoire de trouble anxiété de séparation dans l'enfance est associée au trouble panique à l'âge adulte et au trouble anxiété de séparation à l'âge adulte, également. La caractéristique anorexique semble davantage liée au trouble anxiété de séparation dans l'enfance, que la caractéristique boulimique. La présente étude a été motivée par un désir d'approfondir les connaissances en ce qui a trait aux facteurs de risque des troubles des conduites alimentaires et par celui d'aider à identifier les populations vulnérables, lesquelles pourraient bénéficier d'interventions préventives.