Cette thèse a deux préoccupations principales : la présentation des peintures communément nommées farangi sāzi, et la carrière de l'artiste Ἁli Qoli Jebādār. Littéralement « faire » ou « construire » « à la manière européenne », l'expression peintures farangi sāzi désigne certaines productions de la peinture iranienne datant de la fin du XVIIe siècle. Ces peintures emploient visiblement les techniques du clair-obscur et de la perspective, et représentent de nouvelles scènes qui ne s'appuient pas toujours sur la littérature classique iranienne. Il semblerait cependant que le qualificatif du farangi sāzi s'agisse d'une expression orale assez flexible qui pourrait avoir été appliquée à plusieurs activités non associées à la tradition artisanale iranienne. Ces peintures ont été réalisées en majorité sous le règne de Shāh Soleymān (1666-1694). On a donc souligné l'existence d'une dualité entre les courtisans et l'entourage proche du shāh ou son sérail, au sein du pouvoir safavide à cette époque. Bien qu'il n'existe pas de trace écrite sur le patronage artistique de la Maison du roi, on a essayé d'indiquer la piste possible d'un mécénat de cette Maison royale. La deuxième partie de la thèse a été consacrée à Ἁli Qoli Jebādār et à la question de ses signatures, ses peintures, et aux modalités de sa carrière en général. Ainsi, on a souligné les points les plus emblématiques de la littérature concernant l'artiste et on a étudié les structures visuelles et théoriques de ses peintures. Dans la dernière partie, on a émis de nouvelles hypothèses sur la carrière et les origines incertaines de Ἁli Qoli Jebādār. / This thesis has two main concerns: the presentation of commonly named Farangi Sazi paintings, and Ἁli Qoli Jebādār artistic career. Literally "make" or "build" in "the European manner", this term refers to some productions of the Iranian painting dating from the late 17th century. These paintings use visibly chiaroscuro and perspective, and show new scenes which do not always rely on Iranian classical literature. It seems however, that the expression of Farangi Sazi is a fairly flexible oral one, which could have been applied to several activities not associated with the Iranian craft tradition.These paintings were done mostly during the reign of Shah Soleiman (1666-1694), where existed a duality between the courtiers and the household of the Shah. Although there is no written evidence on the artistic patronage of the Royal household, we tried to indicate its possible track.The second part of the thesis was devoted to Ἁli Qoli Jebādār and the question of his signatures, his paintings, and the terms of his career in general. Thus, the most emblematic points of the literature about the artist have been stressed out. We have also studied the visual and theoretical structures of his paintings. In the last part, we issued new assumptions about career and uncertain origins of Ἁli Qoli Jebādār.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014AIXM3083 |
Date | 08 December 2014 |
Creators | Habibi, Negar |
Contributors | Aix-Marseille, Porter, Yves |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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