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Autisme et architecture : Relations entre les formes architecturales et l'état clinique des patients / Autism and architecture : The relationship between the architectural forms and the clinical state of the patients

Les relations entre l’espace architectural et la qualité de vie sont étudiées ici à travers une recherche transdisciplinaire (réunissant architectes et psychologues) centrée sur les liens entre les caractéristiques spatiales et l’état clinique des personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA). Les travaux antérieurs dédiés à ces aspects sont rares, épars, et peu sont de nature véritablement scientifique. La recherche présentée dans cette thèse a pour but de mettre au jour des caractéristiques spatiales susceptibles, au sein des structures de prise en charge, de favoriser le bien-être de ces personnes. La méthodologie retenue consiste en un recueil de données architecturales et cliniques dans 20 établissements accueillant des personnes adultes présentant un TSA. L’architecture de ces 20 établissements a été caractérisée et les comportements de 148 résidents à partir de questionnaires cliniques ont été évalués. Ce travail a débouché sur la création d’une base de données constituée de variables architecturales (explicatives) et de variables cliniques (à expliquer et à contrôler). Des analyses statistiques permettent aujourd’hui de consolider certaines hypothèses sur l’impact de paramètres du cadre bâti sur l’état clinique des personnes atteintes de TSA. Au-delà des connaissances liées à l’autisme, il s’agit bien d’inscrire nos préoccupations dans un questionnement plus vaste sur la relation entre l’architecture et le bien-être de l’individu. Les architectes se projettent en tant qu’usager et utilisent leur propre représentation de la « qualité de vie » comme référence lorsqu’ils conçoivent. Cela peut conduire à certains décalages entre l’espace conçu, et l’espace tel qu’il est vécu par des usagers méconnus du concepteur. / The relationship between architectural space and quality of life is studied here through a transdisciplinary research (involving architects and psychologists) centered on the links between the spatial characteristics and clinical state of people with autism spectrum disorders (ASD). Investigations on these aspects are scarce and scattered, and few are scientifically conducted. The present thesis aims to reveal spatial features to promote the well -being of these people. The methodology consist in collecting architectural and clinical data in 20 institutions hosting adults with ASD. The architecture of these 20 institutions was characterized and behaviors of 148 residents from clinical questionnaires were evaluated. This work led to the creation of a database of architectural variables (explanatory) and clinical variables (to be explained and control). Statistical analysis of this database allowed to back up assumptions on the impacts of certain parameters of the built environment on the clinical condition of individuals with ASD. Beyond knowledge related to autism, the object is to situate our problematic in a broader questioning on the relationship between architecture and well- being of the individual. Architects design living spaces by projecting themselves as occupants, and use their own representation of the "quality of life" as a reference. This can lead to some discrepancies between the designed space, and space as experienced by users unknown to the designer.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2014LYO20060
Date24 June 2014
CreatorsDemilly, Estelle
ContributorsLyon 2, Fleury, François
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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