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Implication du sexe, des hormones gonadiques et de leurs métabolites dans la réponse nociceptive et la perception de la douleur / Impact of sex, gonadal hormones and their metabolites in pain transmission and pain inhibition system

Plusieurs variables biologiques, psychologiques, ainsi que des différences culturelles, ont été mises en cause afin d'expliquer la différence de perception de la douleur existante entre les hommes et les femmes. Il est connu que les hormones sexuelles gonadiques influencent la réponse nociceptive chez l’animal et chez l’humain. Le cerveau a aussi la capacité de synthétiser ses propres "hormones sexuelles", les neurostéroïdes. Les objectifs étaient: 1) évaluer les facteurs influençant de perception de la douleur chez les hommes et les femmes, 2) mettre en relation les niveaux d’hormones gonadiques et adrénergiques avec les symptômes cliniques et la perception de la douleur chez des sujets fibromyalgiques et sains, et 3) évaluer l'implication des hormones gonadiques et de leurs métabolites 3?5?-réduits dans la transmission de la douleur et l'efficacité des mécanismes de contrôle descendants de la douleur (MCDD) chez les mâles et les femelles. Résultats: 1) Des analyses statistiques ont permis de conclure que bien que plusieurs facteurs psychologiques soient différents entre les hommes et les femmes, et qu'ils influencent aussi la douleur, il semble y avoir des différences physiologiques intrinsèques qui font que les hommes sont moins sensibles et plus tolérants à la douleur que les femmes. 2) Nous avons évalué l'implication des hormones gonadiques et adrénergiques chez des sujets sains et des sujets fibromyalgiques. Un déséquilibre des androgènes corrèle avec l'importance des symptômes cliniques et de la sensibilité/tolérance à la douleur expérimentale dans cette pathologie. 3) Les hormones gonadiques ont une implication à la fois sur les mécanismes de transmission et de modulation de la douleur. Leurs métabolites 3?5?-réduits, quant à eux, affectent uniquement la transmission nociceptive, mais de façon sexe-dépendante. Lors d'un paradigme de retrait de progestérone mimant la phase lutéale du cycle menstruel, la capacité d'activation des MCDD est particulièrement diminuée et cet effet semble être dû à la présence de métabolites 3?5?-réduits. Ce projet a mis en évidence la complexité de la modulation de la douleur chez les hommes et les femmes. En effet, plusieurs facteurs physiologiques et psychologiques ont été identifiés et sont impliqués dans un réseau d'interactions complexes qui déterminent la réponse douloureuse physiologique et pathologique sexe-spécifique. [symboles non conformes]

Identiferoai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/6229
Date January 2013
CreatorsCoulombe, Marie-Andrée
ContributorsMarchand, Serge
PublisherUniversité de Sherbrooke
Source SetsUniversité de Sherbrooke
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse
Rights© Marie-Andrée Coulombe

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