La présente thèse questionne la famille en lien avec des tueries de masse : le génocide des Tutsi du Rwanda. Le sujet a été développé sur deux grands axes. Un point d’histoire a présenté les déterminants socio-historiques qui ont favorisé l’extermination des Tutsi rwandais. Puis une analyse littéraire a établi une corrélation entre l’idée de famille et cette violence extrême, à travers un corpus d’écrivains francophones et de rescapés de cet événement. Ce qui a décloisonné l’étude du génocide contre les Tutsi au Rwanda du seul point de vue historique pour en faire un sujet littéraire. Dans ce travail de recherche, notre propos a insisté sur la situation des familles qui ont résisté et sur celles qui ont été décimées face au génocide ambiant. Et a informé sur une tragédie qui a fragilisé les liens de filiation au sein des membres d’un même ménage et rompue les alliances, la fraternité entre familles voisines. Cette étude a également souligné les configurations possibles de l’institution familiale après le génocide. Elle a montré qu’avec les massacres qui ont déstructuré les ménages, rompu les liens de filiations, les survivants pour amorcer une résilience, recomposent de nouvelles fratries, de nouvelles familles. / This thesis question the notion of family in connection with mass Killing : the genocide of the Tutsi of Rwanda. It was developed on two main axes. A point of history presented the socio-historical determinants which favorised the extermination of the Rwandan Tutsi. Then a literary analysis established a correlation between the idea of family and this extreme violence, through a corpus of French-speaking writers and survivors of this event. What opened up the study of the Tutsi génocide from the only historic point of view to make a literary subject. In this research work, our subject insisted on the situation of the families which resisted and on those who were decimated in front of ambient genocide. And informed about a tragedy which weakened the links of filiation within the members of the same household and broke the relationship, the brotherhood between nearby families. This study also presented the possible configurations of the family institution after the genocide. It showed that with the massacres which deconstructed the household the survivors to begin an impact strength, recompose of new sibships, new families,
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018CLFAL014 |
Date | 29 March 2018 |
Creators | Tie Tra Bi Irie, Fabrice Raoul |
Contributors | Clermont Auvergne, Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan, Côte d'Ivoire), Coyault, Sylviane, Méité, Méké |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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