Le service de l'eau potable en Tunisie est géré depuis plus de quarante ans par une entreprise publique. Une politique sociale, basée sur un système de tarification progressif et une péréquation nationale, avait accompagné le développement du service pendant toute cette période. Le secteur affiche aujourd'hui de bonnes performances avec un accès de la totalité de la population urbaine et environ 92 % de la population rurale à l'eau potable, selon les données de l'année 2007. Il entre ainsi dans une nouvelle phase de développement. Les objectifs d'augmentation quantitative de la desserte cèdent la place à la logique d'amélioration qualitative : rabaissement du seuil maximal de salinité de l'eau distribuée, raccordement en branchement individuel de la population rurale dispersée... En face, le coût d'approvisionnement du service ne cesse de croître. Dans cette nouvelle situation, des mécanismes en contradiction avec les objectifs initiaux du système de péréquation risquent de se produire... Cette thèse se propose de présenter d'abord une vision renouvelée des impératifs d'équité qui doivent guider les politiques sociales d'un service de l'eau potable, et ceci dans le cas où l'accès à l'eau potable de la population est généralisé. Il s'agit d'insérer ensuite les mécanismes de compensation construits dans un dispositif de régulation économique qui englobe à la fois la conception de la structure tarifaire et les institutions en charge de sa mise en oeuvre.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00712585 |
Date | 03 July 2009 |
Creators | Touzi, Sarra |
Publisher | Université Pascal Paoli |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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