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Grecs et phéniciens en Méditerranée orientale. Les céramiques grecques, témoins des échanges entre la Grèce, Chypre et la côte levantine (Xe-IVe s. av. J-C.)

Ce travail de recherche représente une synthèse sur la question des échanges entre la Méditerranée orientale (le monde phénicien) et le monde égéen ; une synthèse inscrite dans la longue durée, à savoir dès le début des contacts à l'Âge du Fer jusqu'à la fin de l'époque perse (fin XIe – fin IVe s. av. J.-C.). Elle envisage ces échanges en dehors des contextes de conflits et d'opposition ethnique, en dépassant la ligne de séparation tracée entre la culture classique et les cultures sémitiques, mettant en évidence les relations suivies qui ont existé entre la Grèce et le monde oriental. Deux questions fondamentales ont pu être précisées dans ce travail. Tout d'abord si la céramique fine grecque ne peut être interprétée en termes de « grand commerce international » et qu'elle ne justifie pas en soi la création d'un réseau, elle peut néanmoins être exploitée comme « marqueur archéologique de réseaux », car sa commercialisation se glisse dans des courants d'échanges établis de produits fondamentaux. On propose une nouvelle reconstitution des réseaux ancrée dans une périodisation qui a pour point de départ la culture matérielle et tout changement significatif qu'on peut observer du point de vue de la « performance économique ». Elle tient compte des changements politiques globaux dans ces régions, en essayant de se détacher de la simple histoire événementielle. D'autre part, les principales séries de céramiques importées ont pu être cernées et nous proposons une nouvelle réflexion sur les ateliers de production, en confrontant nos résultats au cadre méditerranéen global. / This research looks at trade between the eastern Mediterranean (Phoenician world) and the Aegean world. It provides a long-term-perspective, namely spanning the early Iron Age contacts to the end of the Persian period (late eleventh to late fourth century BC). It envisages these exchanges outside the contexts of conflict and ethnic opposition, and beyond the dividing line drawn between classical culture and Semitic cultures, elucidating the ongoing relationships that existed between Greece and the eastern world. Two key issues have been identified in this work. Firstly, if Greek fine pottery cannot be interpreted in terms of "international trade" and does not by itself justify the creation of a network, they can still be used as "archaeological markers of networks" because their marketing fits into established trade flows for basic products. We propose a new reconstruction of networks rooted in a periodization whose starting point is material culture and in which any significant change can be observed in terms of "economic performance". It reflects the overall political changes in these areas, trying to break away from the simple narrative history. On the other hand, the main series of imported ceramics have been identified and we provide new insights into the production centres, by comparing our results to the wider Mediterranean setting. Then, to understand the true meaning of the "marketing" of these ceramics, this research takes into account the contexts of reception by addressing consumer choice and reception of these products in the Phoenician cultural context.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2013AIXM3023
Date04 June 2013
CreatorsChirpanlieva, Iva
ContributorsAix-Marseille, Hermary, Antoine
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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