La pénurie de la main-d’œuvre est une réalité avec laquelle les organisations québécoises devront composer de plus en plus durant les prochaines décennies. Or, la reconnaissance au travail est un moyen de favoriser l’attraction ainsi que la rétention du personnel; elle peut donc contribuer à amoindrir l’effet d’un manque de main-d’œuvre. Par ailleurs, malgré des résultats de recherche mitigés, il semble pertinent de s’intéresser aux groupes générationnels en tant que variable pouvant influencer les préférences des modalités de reconnaissance au travail. Il importe toutefois de s’intéresser à des variables transgénérationelles dans la mesure des préférences quant aux diverses modalités de reconnaissance non-monétaire. C’est dans cette perspective que la présente thèse porte sur les valeurs individuelles. En effet, les valeurs occupent une place importante chez les individus étant donné qu’elles sont à la base des motivations, attitudes et comportements. La présente étude s’intéresse donc à mesurer la place qu’occupent les valeurs individuelles ainsi que les différences générationnelles dans l’appréciation de divers modes de reconnaissance non-monétaire. L’hypothèse de recherche avance que les valeurs individuelles auront un poids plus élevé que l’appartenance générationnelle dans l’appréciation de diverses modalités de reconnaissance non-monétaire au travail. Pour atteindre les objectifs de l’étude, deux questionnaires ont été complétés par 240 Québécois représentant trois groupes générationnels : la Génération Y, la Génération X et les Baby Boomers. Le premier questionnaire permettait d’évaluer l’appréciation vis-à-vis de six modalités de reconnaissance au travail et le second a permis d’évaluer l’importance accordée à 10 valeurs individuelles. Différentes analyses statistiques ont permis d’observer quelques différences entre les groupes générationnels quant à l’appréciation des diverses modalités de reconnaissance non-monétaire ainsi qu’en ce qui concerne les valeurs individuelles. De plus, les résultats d’une analyse de régression multiple permettent de conclure que les valeurs individuelles ont plus de poids dans l’appréciation des diverses modalités de reconnaissance non-monétaire que l’appartenance à un groupe générationnel. Enfin, les résultats de la présente étude permettent d’avancer que les gestionnaires devraient s’intéresser davantage aux valeurs de leurs employés qu’à leur appartenance générationnelle, dans leur quête de choix stratégiques judicieux.
Identifer | oai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/5888 |
Date | January 2014 |
Creators | Langlois, Sophie |
Contributors | Chiasson, Nicole |
Publisher | Université de Sherbrooke |
Source Sets | Université de Sherbrooke |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse |
Rights | © Sophie Langlois |
Page generated in 0.0108 seconds