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A prestigious path to grace: class, modernity, and female religiosity in Pustimarg Vaisnavism

This dissertation explores the relationship between class formation, women's religious practices, and domesticity among the Pustimarg Vaisnav mercantile communities (baniyas) of Gujarat. It argues that in modern India, Pustimarg women's religious activities inform baniya class formation and respectability on the one hand, and constitute the domestic patronage of Pustimarg on the other. Women's social and religious practices thus come to be centrally implicated in the question of what it means to be a Pustimarg Vaisnav in the modern world. Using archival and textual sources, I begin by unpacking the social and economic histories of baniya communities in both pre-colonial and colonial contexts, and trace their emergence as Pustimarg's most prestigious patrons. Throughout the seventeenth and eighteenth centuries, in emulation of Rajasthani nobility, baniyas publically displayed wealth and prestige through donative activities centered around both Pustimarg temple ritual (seva, "service"), and gifts offered to the Brahmin religious leaders of the tradition, the Gosvamis. As "class" begins to emerge as a discrete marker of status in colonial India, upper-caste Pustimarg women are positioned as vital actors in the production of family prestige and respectability within the domestic sphere. In this dissertation, I therefore focus on Pustimarg baniya negotiations with modernity and identify baniya men's concerns around sectarian identity as they come to be dramatized in nineteenth and early twentieth-century social reform movements centered upon women in the Bombay Presidency (including the well-known "Maharaj Libel Case" of 1862). This study also turns to traditional sources, such as Pustimarg hagiographic literature (vartas) and devotional songs composed by women in the dhol and garba genres, in order to understand the religious practices of women in these communities and their relationship to the production of prestige. My analysis of the vartas provides a sense of women's social roles and positions in the Pustimarg imagination, while women's performance genres provide an important counterpoint to the much-celebrated "official" liturgical music of Pustimarg temples (havelis). In the final chapter of the dissertation I draw on my ethnographic work to demonstrate how, in the contemporary context, the imbrication of material and religious cultures is seen through the performance of increasingly commodified styles of domestic ritual and through the consumption and display of religious commodities in the home. Recently, women from upper-class Pustimarg families have also begun taking lessons in what they regard as the "classical" style of temple or haveli music. All these processes, I argue, cast women as the producers, performers, and pedagogues of elite Pustimarg sectarian identities. The material expressions of their devotion in domestic contexts as well as women's religious practices – which includes performing seva daily, organizing religious gatherings in the home, and participating in temple music lessons – have reconstituted the home as a modern site of Pustimarg patronage. / Cette thèse analyse la relation entre constitution d'une classe, pratiques religieuses des femmes et espace privé, au sein de la communauté marchande Visnouiste Pustimarg du Gujarat. Il s'agit de montrer, d'une part, que, dans l'Inde moderne, les activités religieuses accomplies par les femmes Pustimarg participent à la formation de la caste baniya et à sa reconnaissance, et que, d'autre part, ces pratiques représentent un appui fondamental à la secte Pustimarg dans l'espace domestique. Les pratiques sociales et religieuses des femmes constituent ainsi un élément central pour comprendre ce que signifie être Visnouiste Pustimarg dans le monde actuel. À partir d'archives et de sources écrites, je commence par mettre à jour l'histoire sociale et économique des communautés baniya durant la période pré-coloniale et coloniale, de manière à montrer comment ces communautés sont devenues les mécènes les plus prestigieux du Pustimarg. Tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles, imitant la noblesse du Rajasthan, les baniya manifestent publiquement leur prospérité et leur distinction en faisant des offrandes rituelles dans les temples Pustimarg (seva, « service »), ou par le biais de dons remis aux maîtres brahamanes de la tradition, les Gosvamis. Alors que la « classe » s'impose comme marqueur d'appartenance sociale dans l'Inde coloniale, les femmes de la haute société Pustimarg tiennent une place essentielle dans l'élaboration du prestige et de la reconnaissance de la famille au sein de l'espace privé. Dans ce travail, je m'intéresse à la manière dont les baniya Pustimarg négocient leur passage dans la modernité. J'examine les questions que posent l'identité sectaire notamment aux hommes baniya dans le contexte des mouvements de réformes sociales pour les femmes qui ont lieu dans la Province de Bombay au XIXe et début XXe siècle (par exemple dans le très connu « Cas Maharaj Libel » en 1862).Pour comprendre les pratiques religieuses des femmes ainsi que leur rôle dans la reconnaissance de la communauté, je m'appuie également sur des sources traditionnelles, telle que la littérature hagiographique Pustimarg (vartas) et les chants de dévotion dhol ou garba composés par les femmes. L'analyse des vartas montre le rôle social de ces femmes et leur place dans l'imaginaire Pustimarg. Elle révèle également que les genres réservés aux femmes constituent un pendant important aux chants liturgiques officiels et plus célèbres des temples Pustimarg. Dans le dernier chapitre de cette thèse, une approche ethnographique permet de montrer comment, dans le contexte contemporain, le mélange de culture matériel et spirituel est perceptible dans des rituels privés de plus en plus tournés vers la consommation ainsi que l'acquisition et l'exposition d'objets religieux dans la maison. Récemment, des femmes de la haute société Pustimarg ont commencé à prendre des leçons sur ce qu'elles considèrent comme le style « classique » des temples, la musique haveli. L'ensemble de ces phénomènes confère aux femmes les rôles de productrice, actrice et témoin de l'identité Pustimarg chez les élites. Les formes matérielles de la dévotion dans l'espace domestique, de même que les pratiques religieuses des femmes (la pratique quotidienne du seva, l'organisation de réunion à la maison, les leçons de musique au temple) font aujourd'hui de la maison le lieu central du Pustimarg.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.122964
Date January 2014
CreatorsSharma, Shital
ContributorsDavesh Soneji (Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Faculty of Religious Studies)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically submitted theses

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