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La concurrence, un mécanisme de gouvernance ? Effets sur les décisions de croissance externe et sur la performance sociale des entreprises. / Competition, a governance mechanism? Effects on merger activity and on corporate social performance.

La concurrence est considérée, dans la littérature en finance d'entreprise, comme un mécanisme de gouvernance. En effet, celle-ci permet en théorie de réduire les comportements opportunistes des dirigeants aux dépens des actionnaires. Comment se phénomène se traduit-il dans la réalité et quelles sont les conséquences concrètement observées à l'échelle des entreprises? Ainsi pourrait-être résumée la question transversale qui anime les recherches présentées dans cette thèse. Un premier chapitre dresse un état des lieux des mesures de concurrence existantes, en identifie les limites et propose une approche alternative basée sur les rendements financiers. Un second chapitre étudie l'effet de la concurrence sur le marché des fusions et acquisitions. Le troisième chapitre examine l'impact de l'intensité concurrentielle sur la performance sociale et environnementale des entreprises. Les résultats empiriques manifestent que -1- la concurrence entre deux firmes se traduit sur les marchés financiers par des mouvements boursiers négativement corrélés, -2- les opérations de fusions et acquisitions sont plus efficientes lorsque la concurrence s'intensifie, -3- les initiatives socialement responsables ont un caractère stratégique plus prononcé dans un environnement compétitif. Ces conclusions sont cohérentes avec l'argument théorique statuant que la concurrence exerce une pression sur les dirigeants d'entreprise à agir de manière efficiente, et plus précisément dans le meilleur intérêt des actionnaires. Le troisième chapitre de la thèse soulève néanmoins qu'un marché concurrentiel n'entraîne statistiquement pas d'amélioration de la performance sociale des entreprises vis-à-vis de l'environnement et de la société en général (parties prenantes éloignées). / Product market competition is considered, in corporate finance, as a governance mechanism. It indeed theoretically reduces managerial opportunism at the expense of shareholders. How is this phenomenon actually reflected in reality and what are the concrete consequences at the firm level? This thesis proposes an investigation of this transversal question through three studies. The first chapter reviews existing measures of competitive intensity, identifies their limitations and proposes an alternative method based on financial returns. The second chapter studies the effect of competition on mergers and acquisitions. The third chapter examines the impact of competitive pressure on corporate social and environmental initiatives. The empirical results suggest that -1- intense competition between two firms leads to negative correlations of their stock returns, -2- mergers and acquisitions are more efficiency-driven when competition becomes more intense, and -3- socially responsible initiatives are more strategic under competitive pressure. These conclusions support the theoretical argument that competition exerts a pressure on managers to make efficient decisions, and more specifically to act in the best interest of shareholders. Nevertheless, the third chapter of the thesis raises that intense competition is not statistically associated with better social performance towards the environment and society at large (peripheral stakeholders).

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2014LIL20006
Date19 March 2014
CreatorsDeclerck, Marion
ContributorsLille 2, De Bodt, Eric, Aktas, Nihat
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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