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Représentations des rapports sociaux de sexe et naturalisme dans le savoir sociologique de la Belle Époque en France : une analyse de "L'Année sociologique" (1898-1913)

Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2004-2005 / Les représentations des rapports sociaux de sexe dans L'Année sociologique (1898-1913), périodique phare de l'école française de sociologie autour d'Emile Durkheim, s'inscrivent dans un évolutionnisme social faisant se succéder les sociétés matrilinéaires/matriarcales, les sociétés patrilinéaires/patriarcales non occidentales ou anciennes et les sociétés occidentales contemporaines. Ces représentations sont également naturalistes en ce qu'elles sont organisées selon des paradigmes postulant un ordre du monde, biologique ou « ontologique », selon lequel la subordination des femmes, ainsi que la séparation des sexes et la différenciation des hommes et des femmes, sont nécessaires à l'évolution et au progrès social. L'égalité entre les sexes est définie en fonction de cette conception d'un ordre naturel qui rend les droits sociopolitiques superflus, puisque inefficaces face aux inégalités « naturelles ». Elle est, pour Durkheim notamment, une égalité « morale », dans la « complémentarité » qui favoriserait la préservation plutôt que la transformation de l'ordre social et sexuel occidental. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/17958
Date11 April 2018
CreatorsCharron, Hélène
ContributorsPiette, Christine
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Formatvi, 175 f., application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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