La créativité comme prévention du stress et de la souffrance au travail. De l’analyse des « pathologies de la communication » du cas des aides à domicile à celle de l’expérience de créativité collective chez les employés de DassaultComment comprendre et agir contre les malaises, ‒ du stress à la souffrance ‒, et les dysfonctionnements internes de l’entreprise moderne ?Nous montrons comment la créativité peut être une démarche communicationnelle préventive et omnipotente, une alternative capable de résorber une communication pathogène engendrée par le management, au profit d’une communication sociale moins instrumentale qu’institutionnelle et formelle.Notre démonstration se structure en 3 parties, chaque partie faisant émerger un paradoxe.Le premier est repéré à partir d’une lecture socio-historique réinterrogeant le travail d’antan. Il s’inscrit certes comme un lieu de souffrance, mais aussi de plaisir, présent dans la notion clé d’otium. Le second provient de l’univers pathogène de l’entreprise et apparait à la lecture de cet espace à partir du paradigme habermassien des « pathologies de la communication ». Le cas d’aides à domicile en situation de stress mais aussi de souffrance a été soumis à cette nouvelle "grille" de lecture. L’analyse est complétée d’une approche winnicotienne, permettant d’y voir les mécanismes inconscients générés par le néomanagement défaillant.Dans la troisième partie, au cœur des mouvements du processus créatif, via une approche socio-psychanalytique, nous partons des théories de Winnicott sur la créativité, pour la transposer et la dépasser, dans la vie interne de l’entreprise.Cette théorie est articulée et complétée par une étude empirique menée auprès d’employés Dassault qui ont fait cette insolite expérience de la création d’un « espace transitionnel hétérotopique », permettant paradoxalement de s’affranchir du cadre du travail tout en y étant lié. / Creativity as prevention of stress and suffering at work Analysis of "pathologies of communication": the case of care assistants among employees of Dassault into the experience of collective creativityHow to understand and act against discomfort – from stress to suffering - and the internal problems of modern business?We show how creativity can be a preventive and omnipotent communication approach, an alternative that can reduce a communication pathogen caused by management, in favor of a less instrumental than institutional and formal communication social.Our proof is structured in three parts, each bringing forth a paradox.The first is identified from a socio-historical examination of traditional work. Indeed, it enrolled as a place of suffering, but also of joy, present in the key concept of otium.The second comes from the pathogen world of business and appears from the examination of this space from the Habermassian paradigm of "pathologies of communication." The case of care assistants under stress but also suffering has been subjected to this new reading report. The analysis is complemented by a Winnicotian approach, allowing perceiving the unconscious mechanisms generated by the failed neomanagement.In the third part, in the middle of the movement about creative process, through a socio-psychoanalytic approach, we start with Winnicot theories about creativity, to transpose and beyond, in the internal life of the company.This theory is articulated and supplemented by an empirical study with Dassault employees who made the unusual experience of creating a 'transitional space heterotopic "paradoxically allowing to get rid of the work area and in the the same tine to be connected to it.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012CNAM0853 |
Date | 17 December 2012 |
Creators | Lahmadi, Ghizlaine |
Contributors | Paris, CNAM, Francequin, Ginette, Madoui, Mohamed |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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