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Les recueils français de nouvelles du XVIe siècle, laboratoires des romans comiques / French tales from sixteenth century, laboratories of "romans comiques"

Les nouvelles du XVIe siècle sont souvent lues comme de simples passe-temps, loin derrière les livres de Rabelais. Pourtant, cette littérature labile est dotée d’une « grande variété de formes narratives qui témoignent de [s]a souplesse et de [s]a plasticité […], laboratoire des expériences romanesques à venir » (D. Souiller, La nouvelle en Europe de Boccace à Sade). Il est ainsi difficile de conférer une identité générique à ces textes. En l'absence d’arts poétiques contemporains, la critique propose des définitions discutables. Trop restrictives ou partiales, elles aboutissent à un compromis : donner des caractéristiques majeures (brièveté, moralité, bon tour, bon mot, « réalisme », etc.), sans nettement distinguer le genre de formes narratives voisines (discours bigarrés, histoires tragiques). Pourtant, une autre piste est possible : adopter le point de vue des auteurs de romans comiques pour profiter d'une pratique d'écriture nourrie des conteurs de la Renaissance et d'une réception littéraire plus proche de celle des lecteurs du XVIe siècle, soit affiner les analyses modernes pour aspirer à établir la première liste de critères génériques fiables et opératoires. / Read short stories from XVIth french century, it’s like reading fancy stories or recreations, far away from Rabelais’books. However, this unsettled literature has a « grande variété de formes narratives qui témoignent de [s]a souplesse et de [s]a plasticité […], laboratoire des expériences romanesques à venir » (D. Souiller, La nouvelle en Europe de Boccace à Sade). It’s difficult, indeed, to give a set generic identity at these texts. Without contemporary arts of poetry, modern critics suggest debatable definitions. Too restrictive or partial, those definitions end up at a compromise : to give main characteristics (brevity, moral, good trick, good word, « realism », etc.) without make a clear distinction with close narrative forms (« discours bigarrés », « histoires tagiques »). Yet, there is another path : take the point of view of « romans comiques »’ authors in order to take advantage of a writing fed from Renaissance’s storytellers and of a reading closer with XVIth century’s readers, that is to say refine modern studies in order to draw up the first list of reliable and operating generic criteria.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017TOUR2019
Date04 March 2017
CreatorsBoutet, Anne
ContributorsTours, Demonet, Marie-Luce
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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