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Propagande et représentations sous l'ère rosiste [1835-1852] / Propaganda and Representations Under the Rosist Era (1835-1852)

Comment la propagande et la représentation, ces armes de la politique, viennent-elles influencer la mémoire des peuples et, donc, leur histoire ? Comment, dans le contexte spécifique de l’Argentine rosiste, le rapprochement de ce binôme a-t -il opéré pour que des espaces et des populations disparates parviennent, peu à peu, à se réunir et à se reconnaître dans des principes fédérateurs ? Ce travail se propose d’explorer les ressorts d’un pouvoir et d’un système construits autour d’un homme – despote éclairé pour d’aucuns – dans le cadre d’un vaste processus dont on constate rétrospectivement qu’il a facilité l’émergence d’un sentiment d’appartenance dont nous dirons qu’il fut d’appartenance, à défaut d’être national.A partir de Buenos Aires, sa province natale, Juan Manuel de Rosa a dicté pendant près de vingt-trois années le sort d’une population forte d’une histoire dépourvue de mémoire propre. Tel est le fait historique. Sa contribution, indéniable, à la construction tout à la fois nationale, politique et identitaire d’un pays en devenir est l'objet d'analyses radicalement opposées que, poussés par des raisons diverses et également opportunistes, des mémorialistes et des politiques ont présentées et que des historiens ont soutenu et soutiennent avec une vigueur parfois proche de la polémique. Rosas, restaurateur de la Loi et père de la nation argentine, tyran et fossoyeur de la République : c ’ est dans le tiraillement entre ces deux pôles que nous avons essayé de nous situer pour analyser, sans prendre parti , l’apport de l’homme aux fondations du grand édifice , l’Argentine moderne, parfaità la suite de Caseros par les grands penseurs romantiques et libéraux qui avaient tant combattu le « Restaurador de las Leyes » . / How do propaganda and representation, these two political weapons, influence people's memory and, thus, their history? How, in the specific context of Rosist Argentina, did the approximation of this binomial operate so that disparate spaces and populations were, little by little, brought together and could share in fine unifying principles? This work aims to explore the bases of a power and a system built around a man - for some, an enlightened despot - as part of a vast process, which in retrospect, proved critical for the emergence of a common, if not national, sense of belonging.From Buenos Aires, his home province, Juan Manuel de Rosas dictated f o r nearly twenty-three years the fate of a large population that had a history of its own but was deprived from a proper memory. This is a historical fact. Rosas’ undeniable contribution to a country’s national, political and identity build-up o f a country in motion inspired radically opposed analyses, which, moved by diverging and sometimes opportunistic reasons, memoirists and politicians have presented and historians have questioned and argued with force close sometimes to controversy. Rosas, the restorer of the Law and father of the Argentine nation, tyrant and destroyer of the Republic ; it is the tension between these two poles that we have tried to position ourselves in order to analyze, without taking sides , the contribution of this man to the foundations of a large building, modern Argentina, which was perfected, following Caseros, by the Romantic and Liberal thinkers who had fought so fiercely y the « Restaurador de las Leyes » .

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2013PA030024
Date23 February 2013
CreatorsPoncioni Consuegra Mérian, Antonio
ContributorsParis 3, Bertrand, Michel, Lavallé, Bernard
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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