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La diplomatie énergétique de la Fédération de Russie: forces et limites / Energy diplomacy of the Russian Federation: strenghts and limits

La diplomatie énergétique russe qui est au cœur de ce travail diffère des politiques industrielles classiques adoptées régulièrement par les États afin de développer leur pays, relancer son économie ou certains secteurs industriels. Elle entend en effet utiliser les ressources naturelles de la Russie, et singulièrement son potentiel énergétique (sachant que la Russie est à la fois producteur, consommateur, pays de transit) afin de retrouver son statut de grande puissance. Ce retour de puissance devant permettre à la Russie de sortir de la période de transition pour redevenir un acteur de premier rang dans un monde global redessiné par la fin de la guerre froide. Il s’agit pour elle de faire entendre sa voix, de participer en qualité de partenaire égal aux décisions et à l’élaboration des nouvelles normes rendues nécessaires par le bouleversement engendré par la fin de la guerre froide.<p><p>La diplomatie énergétique russe s’affirme pendant les années 2003-2004, comme une démarche pragmatique, un moyen opportuniste de rencontrer un projet politique en utilisant un des rares leviers dont dispose ce pays appauvri et affaibli – sa puissance énergétique qu’il s’agit de transformer un outil de puissance politique, raison pour laquelle la politique étrangère russe va être mise au service de ce projet. Le travail fait donc référence aux spécificités internes de la Russie et au contexte international afin d’identifier les faiblesses et les forces de cette diplomatie spécifique.<p><p><p>Russian energy diplomacy, with which this work is uniquely concerned, differs from the classic industrial policies adopted by states in order to re-launch their economies or certain industrial sectors. It has consisted of putting Russia’s natural resources and particularly its energy potential (as a producer, a consumer, and a transit country) to the practical purpose of restoring its status as a great power. For Russia, the return to power would permit the country to emerge from its period of transition and become a leading actor in the world reshaped by the ending of the cold war. It is a matter of making its voice heard, as an equal partner in international decisions and the formulation of the new political norms necessitated by post-cold war upheaval. <p><p>In 2002-2004 Russia developed this energy diplomacy as a pragmatic and opportunistic means of attaining a political objective with one of the few levers at the disposal of an impoverished and enfeebled country – that is to say, its energy potential, which it turned into a political tool. To this effect, Russian foreign policy has been made to serve the same project. Consequently this work deals with internal specificities and the international energy context, in order to probe both the weakness and the strength of this particular form of diplomacy. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Identiferoai:union.ndltd.org:ulb.ac.be/oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209939
Date05 May 2011
CreatorsBachkatov, Nina
ContributorsRemacle, Eric, Coolsaet, Rik, Kellner, Thierry, Merlin, Aude, Delcourt, Barbara
PublisherUniversite Libre de Bruxelles, Université libre de Bruxelles, Faculté des Sciences sociales et politiques – Sciences politiques, Bruxelles
Source SetsUniversité libre de Bruxelles
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typeinfo:eu-repo/semantics/doctoralThesis, info:ulb-repo/semantics/doctoralThesis, info:ulb-repo/semantics/openurl/vlink-dissertation
Format1 v. (525, 6 p.), No full-text files

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