Return to search

Le temps sédentaire au travail et les bureaux actifs : compréhension des différences entre les bureaux actifs

Dans nos pays industrialisés, les comportements sédentaires entrainent des enjeux de santé pour de nombreux travailleurs, les exigences physiques de leur travail étant désormais insuffisantes. Afin de répondre à cette problématique, la recherche s’intéresse aux bureaux actifs (poste de travail debout, avec pédalier ou avec tapis roulant) qui comparativement au poste de travail conventionnel permettent aux travailleurs d’augmenter l’apport d’activité physique au travail et ainsi, réduire le temps sédentaire quotidien. Lorsqu’ils sont comparés au poste conventionnel (assis), les bureaux actifs ont des effets sur des biomarqueurs physiologiques et biomécaniques liés à l’amélioration de la santé. En plus, ils offrent quelques avantages sur la productivité et le bien-être au travail des travailleurs. Malgré l’accumulation des connaissances sur les bureaux actifs, les différences entre bureaux actifs sont toujours méconnues. Ce mémoire s’adresse donc à la compréhension et à la comparaison entre les types de bureaux actifs, plus précisément à leurs impacts sur le temps sédentaire au travail, leurs effets sur les biomarqueurs physiologiques et biomécaniques et à leurs effets sur la productivité et le bien-être au travail. Pour ce faire, les résultats et la discussion sont développés autour d’un article de revue systématique (Dupont et al., 2019) et d’un article issu d’une recherche expérimentale soumis en octobre 2019. Dans un premier temps, les avantages associés à chaque type de poste de travail actif (debout, avec pédalier ou avec tapis roulant) ne sont pas équivalents. En effet, les postes avec pédalier et avec tapis roulant semblent apporter de plus grands changements physiologiques à court terme que les postes de travail debout et pourraient potentiellement améliorer la santé. De plus, les postes debout, avec pédalier et avec tapis roulants semblent tous présenter des avantages de productivité à court terme, toutefois les postes avec tapis roulants réduisent les performances des tâches faites à l’aide de clavier et de souris d’ordinateur. Dans un deuxième temps, à court terme (2 semaines), l’introduction d’un poste debout et d’un poste à pédalier dans leur bureau permet aux travailleurs d’accumuler en moyenne 132 minutes de temps actif (ex. travail fait avec poste debout et/ou avec poste avec pédalier) par jour, ce qui représente 46 % du temps total passé dans leur espace de travail personnel. Ce faisant, les travailleurs réduisent de moitié leur temps assis au travail en fractionnant le temps assis en courtes périodes de 30 minutes. Basé sur nos résultats, l’ajout de deux postes de travail actif à même le bureau d’un travailleur permet de diminuer le temps sédentaire au travail. / In our industrialized countries, sedentary behaviours lead to health issues for many
workers, as the physical demands of their work are now insufficient. To answer this problem,
the research focuses on active workstations (standing, with pedals or treadmill workstations)
which compared to the conventional workstation allow workers to increase physical load at
work and thus, reduce daily sedentary time. When compared to the conventional (sit)
workstation, active workstations have effects on physiological and biomechanical biomarkers
related to better health. Also, they offer some advantages over workers’ productivity and wellbeing
at work. Despite the accumulation of knowledge about active workstations, the
differences between active workstations are still unknown. This thesis is aimed at understanding
and comparison between active workstation types, specifically their impacts on sedentary time
at work, their effects on physiological and biomechanical biomarkers and their effects on
productivity and well-being at work. The results and the discussion are developed around a
systematic review article (Dupont et al., 2019) and an article from an experimental research
submitted in October 2019. First of all, the benefits associated with each type of active
workstation (i.e. standing, cycling, treadmill) may not be equivalent. Cycling and treadmill
workstations appear to provide greater short-term physiologic changes than standing
workstations that could potentially lead to better health. Cycling, treadmill and standing
workstations appear to show short-term productivity benefits, while treadmill workstations
reduce the performance of computer-related work. Secondly, in the short term (2 weeks), the
introduction of a standing workstation and a pedal workstation in their office allows workers to
accumulate an average of 132 minutes of active time (i.e. work done with standing and/or
cycling workstations) per day, which represents 46% of the total time spent in their personal
workspace. As a result, workers reduce their total desk-sitting time by half and sat on average
30 minutes per sedentary bout. Based on our findings, adding two active workstations to an
office worker’s helps reduce sedentary time at work.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/23644
Date10 1900
CreatorsDupont, François
ContributorsMathieu, Marie-Ève
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse

Page generated in 0.0077 seconds