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La Construction discursive de la Nation République de Moldavie, 2001-2009 / Discursive construction of nationhood Republic of Moldova, 2001-2009

Le nationalisme peut-il être envisagé comme un simple instrument de légitimation ?Cette thèse répond à cette question en se penchant sur un nationalisme particulier à une époque donnée, celui du moldovénisme du Parti des Communistes de République de Moldavie au pouvoir dans ce pays entre 2001 et 2009.<p><p>Sur base d’un cadre théorique mettant en avant les théories de Hermet, Greenfeld, Brass, Breuilly, Hobsbawm, Calhoun et Brubaker, le nationalisme est envisagé comme un discours et la réponse à la question centrale de recherche a été donnée suivant une méthode influencée par l’Analyse critique de Discours, telle qu’élaborée notamment par Wodak. Après une mise en contexte problématisée, reprenant les divers projets nationaux ayant été historiquement mis en place en Moldavie, une recherche empirique a été effectuée :la construction discursive de la nation a été étudiée, premièrement, dans les discours des présidents de la république, Vladimir Voronine entre 2001 et 2009 et Mihai Ghimpu entre 2009 et 2010 ;deuxièmement, dans les discours des partis politiques à l’occasion d’une campagne électorale en 2009 ;et troisièmement, dans les articles de presse qui traitent de la participation du pays au Concours Eurovision de la Chanson entre 2004 et 2010.<p><p>Cette recherche montre empiriquement que le nationalisme est principalement une affaire de « politique », selon l’expression de Breuilly, qu’il est utilisé par les acteurs en fonction d’un intérêt de préserver ou de conquérir le pouvoir. Les acteurs créent une nation ad hoc et en usent en fonction du contexte dans lequel leur lutte s’inscrit et en fonction de l’électorat à convaincre. Néanmoins, cet usage politique de la nation n’est pas le fait de l’ensemble des acteurs étudiés :les journalistes, même proches des acteurs politiques étudiés, esquissent une conception « primordiale » de la nation. Par ailleurs, la recherche montre empiriquement que le moldovénisme, comme tout nationalisme, est forcément exclusif, le « nous » se construisant implicitement et explicitement contre un « autre ». <p><p><p><p>Can nationalism be seen as a mere instrument of legitimation? The dissertation addresses this issue by focusing on a particular nationalism in a given period, the ‘Moldovanism’ of the Party of the Communists of the Republic of Moldova in power in this country between 2001 and 2009.<p><p>The theoretical framework of the research takes into account the theories of Hermet, Greenfeld, Brass, Breuilly, Hobsbawm, Calhoun, and Brubaker. Following these authors, nationalism is considered as a discourse, and the answer to the main research question has been given by using a methodology inspired by the Vienna School of Critical Discourse Analysis. Before proceeding to the empirical research, the dissertation shows the various national projects that have historically been implemented in Moldova. On this basis, the discursive construction of nationhood has been studied among three different sources :first, the speeches of two presidents of the republic, Vladimir Voronin between 2001 and 2009 and Mihai Ghimpu between 2009 and 2010 ;second, the speeches of political parties during an election campaign in 2009 ;and third, press articles dealing with the country's participation to the Eurovision Song Contest between 2004 and 2010.<p><p>The dissertation shows empirically that nationalism is primarily a matter of ‘politics’, to quote Breuilly. Nationalism is used by actors trying to preserve or gain power. These actors create an ad hoc nation and make use of it depending on the context in which they struggle and depending on the need to convince an electorate. Nevertheless, all the actors taken into consideration in the research do not exhibit this political use of the nation: the journalists, even close to the political actors who were studied, prove a ‘primordial’ conception of the nation. Moreover, the research shows empirically that Moldovanism, like any other nationalism, is necessarily exclusive. ‘We’ is indeed implicitly and explicitly constructed against an ‘other’.<p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Identiferoai:union.ndltd.org:ulb.ac.be/oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209802
Date02 December 2011
CreatorsDanero Iglesias, Julien
ContributorsDe Waele, Jean-Michel, Roger, Antoine, Van Meurs, Wim, Coman, Ramona, Merlin, Aude
PublisherUniversite Libre de Bruxelles, Université libre de Bruxelles, Faculté des Sciences sociales et politiques – Sciences politiques, Bruxelles
Source SetsUniversité libre de Bruxelles
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typeinfo:eu-repo/semantics/doctoralThesis, info:ulb-repo/semantics/doctoralThesis, info:ulb-repo/semantics/openurl/vlink-dissertation
Format1 v. (viii, 582 p.), No full-text files

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