L'objet de ce travail est de montrer que, loin d'être incompatible avec le projet phénoménologique de retour aux choses mêmes, la perspective transcendantale contribue au contraire à la clarification de ses concepts et opérations. Elle permet également de préciser le les tentatives de dépassement du cadre husserlien mise en œuvre au cours du XXe siècle, en direction d'une transcendance plus radicale (Heidegger, Levinas, Marion) ou d'une immanence plus profonde (Merleau-Ponty, Patocka, Henry). Ce transcendantalisme doit cependant être élargi par la mise en place de nouveaux outils, comme la " construction phénoménologique " thématisée par Alexander Schnell. L'œuvre de Marc Richir est exemplaire d'une telle refondation du transcendantalisme phénoménologique. A travers ses principaux concept (le " schématisme-de-la-phénoménalisation ", le " rien-que-phénomène ", la " phantasia "), elle ressaisit au sein d'une architectonique cohérente l'événementialité, l'affectivité, ou l'extériorité, et qui semblent déjouer le transcendantalisme husserlien. En particulier, la phénoménologie du temps et de l'espace mise au point par Richir met en relief la fécondité de cette architectonique.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00634267 |
Date | 18 June 2011 |
Creators | Forestier, Florian |
Publisher | Université Toulouse le Mirail - Toulouse II |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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