Cette thèse porte un regard sociologique pour comprendre globalement le phénomène du risque chez les hommes qui exercent le travail du sexe. Plus précisément, elle s’intéresse, d’un point de vue constructiviste, à leurs perceptions des risques du métier et aux stratégies mises en place pour les gérer. Notre analyse phénoménologique se base sur les histoires et les expériences vécues de 11 hommes interviewés dans les villes d’Ottawa et de Montréal. Elle montre que les risques rencontrés par ces hommes ne se limitent pas à ceux d’ITS et de violence telle qu’identifiée par la littérature spécialisée. Pour les travailleurs du sexe, le risque de stigmatisation est tout aussi important, si ce n’est plus, que les risques d’ITS et de violence qui semblent plutôt être liés à l’interaction sexuelle en tant que telle. Notre recherche conclut qu’au quotidien le risque est vécu comme un concept labile et que sa gestion n’est pas un processus univoque et unidimensionnel, mais pluriel et toujours dépendant du contexte.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/38203 |
Date | 01 October 2018 |
Creators | Gaudette, Maxim |
Contributors | Corriveau, Patrice, Cauchie, Jean-François |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Format | application/pdf |
Page generated in 0.0016 seconds