Cette thèse interroge les effets de la période des études supérieures sur le rapport à la politique. Elle montre, auprès des étudiants français du début du XXIème siècle, que la carrière étudiante, au sens interactionniste du terme, détermine la socialisation politique. Les variables de l'héritage demeurent certes très clivantes. Néanmoins, l'explication doit prendre en compte d'autres éléments liés à la scolarité. Les contextes d'études traversés, les placements et déplacements au cours de la scolarité, ainsi que les étapes qui jalonnent son déroulement interviennent dans l'activation et l'acquisition de dispositions favorables. La carrière étudiante, génératrice de crises identitaires, a d'autant plus de chances d'influer qu'elle est décisive sur les parcours. À partir de données quantitatives (questionnaires) et qualitatives (entretiens et observations), trois types de comportements politiques sont étudiés : politisation, orientation politique, et militantisme.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00331271 |
Date | 12 December 2006 |
Creators | Michon, Sébastien |
Publisher | Université Marc Bloch - Strasbourg II |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.002 seconds