Le but de ce travail est d’étudier une composante de la société de l’Afrique romaine, constituée par les allogènes originaires de la partie orientale de l’Empire. Le cadre de cette étude est le Haut-Empire romain, car l’essentiel de la documentation dont on dispose date de cette époque. L’épigraphie est la principale documentation. Avant de passer à l’étude de ce sujet, il était essentiel de déterminer les clés de sélection qui ont aidé à fixer l’origine de ces allogènes et à dégager le corpus des 260 notices épigraphiques qui constituent le support de ce travail. Le principal outil pris en considération est l’onomastique, tout en tenant compte du caractère parfois imprécis de cet indice. Ensuite, plusieurs aspects de la présence de ces Orientaux étaient étudiés. En premier lieu l’aspect démographique ainsi que la répartition sur le sol africain. Le second aspect est le volet social. Il a pour but d’étudier les diverses caractéristiques de la présence de cette communauté d’Orientaux. D’abord, la nature des activités qu’ils pratiquaient. Si le métier des armes était leur vocation majeure, ils exerçaient néanmoins plusieurs autres activités. L’étude de leur vie religieuse a montré qu’ils sont restés majoritairement fidèles aux cultes de leurs pays. L’onomastique ou encore les pratiques matrimoniales ont été des indices qui ont servi à étudier la nature des contacts qu’ils ont eu avec les Afro-romains et à évaluer leur intégration dans la société d’accueil. En dernier lieu, une partie du travail a été consacrée à l’étude du phénomène culturel qu’est l’hellénisme et du rôle que ces Orientaux ont joué dans la promotion de ce genre de culture. / The aim of the present work is to study a component of the Roman African society: the one constituted by the aliens originating from the Eastern part of the Roman Empire. The study is framed within the Early Roman Empire, as most of the documentation available dates back to that period. Epigraphy is the primary documentation for this work. Before turning to the study of this subject, it was essential to identify selection keys that helped fix the origin of these non-natives and come up with the body of 260 epigraphic records that constitute the corpus of this work. The main tool taken into consideration is onomastic, notwithstanding the vagueness sometimes inherent in this index. Thereafter, light was shed on the many aspects of the presence of these Orientals. First, the demographic layer: figuring, motives, conditions and structures of departure and the distribution on the African soil. The second layer concerns the social aspect. It aims to explore the various features of the presence of the Oriental community in Roman Africa. First, the nature of the activities they exercised. If the job of arms was their main vocation, they still exercised several other activities. The study of their religious life showed that they remained largely faithful to the worship practices of their home countries. Onomastic and also marriage practices were clues that were used to study the nature of the contacts they had with Africans and evaluate their integration within the host society. The last part of the work was devoted to the study of the cultural phenomenon of Hellenism and the role that these Orientals played in promoting this kind of culture in a predominantly Latin province.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014PA040253 |
Date | 12 December 2014 |
Creators | Ladhari, Mohamed-Ali |
Contributors | Paris 4, Coltelloni-Trannoy, Michèle |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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