Ce travail de thèse propose une méthodologie d’instrumentation reposant sur plusieurs outils hydrologiques, géophysiques et géochimiques afin de quantifier l’apport nival dans les débits du Lignon. Cette instrumentation consiste en un suivi des échanges aux différents compartiments/interfaces hydrologiques que forment l’atmosphère, la neige, le sol et les cours d’eau au cours des saisons. La neige, et surtout l’équivalent en eau liquide qu’elle représente, est fondamentale pour la compréhension du fonctionnement des sources du Lignon, situées à l’aval direct d’une congère de grand volume. Ce volume d’eau est stocké durant la saison froide pour être restitué lors de la fonte printanière. Cette restitution est loin d’être homogène dans le Haut Lignon, en raison de la forte variabilité spatio-temporelle des paramètres qui la pilotent.L’infiltration de l’eau alors produite est une étape clef dans le comportement hydrologique du Lignon au printemps. La structure du sol à proximité des sources explique également la forte dépendance des sources du Lignon par rapport aux précipitations neigeuses. Cette dépendance est particulièrement visible lors de la fonte de la neige, qui modifie à très court terme les débits aux sources. Cette relation neige-pluie-débit met en évidence une alimentation superficielle pluvio-neigeuse prépondérante par rapport aux débits issus d’eau plus profonde, mais variable au cours de l’année.La méthode d’instrumentation employée, adaptée à l’hydrologie locale employée, permet de corroborer les résultats obtenus avec une précision appréciable, tout en ouvrant de nouvelles perspectives d’application à d’autres bassins versants d’altitude. / This work proposes a methodology for an instrumentation based on several hydrological, geophysical and geochemical tools, to quantify the contribution of snowmelting proportions in the Lignon. This instrumentation is a monitoring of the different compartments / hydrological interfaces made up by atmosphere, snow, soil and rivers throughout the seasons.Snow, and especially the snow water equivalent, is fundamental to a better hydrological understanding of the sources of the Lignon, located directly downstream of a large snowdrift. This amount of water is stored during the cold season, to be returned during the spring melting. This return is heterogeneous in the top of the Lignon, due to the high spatial and temporal variability of parameters leading the melting.The infiltration of water therefore produced is a key step in the hydrological behavior of the Lignon during the spring time, which can be potentially more affected by the freezing of the ground, which significantly increases surface runoff.Soil structure near sources also explains the strong dependence of the sources of the Lignon towards snowfalls and rains. This dependence is especially noticeable at the snow melting that changes with very short term the flows at the sources.This snow-rainfall-runoff relationship highlights a predominant rain-snow surface supply, in comparison with the deeper water flows, and variable during the year.This instrumentation method, adapted to the local scale hydrology, allows corroborating the results obtained with a good accuracy, while opening new opportunities for application to other altitude watersheds.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013EMSE0713 |
Date | 22 November 2013 |
Creators | Bouron, Gaël |
Contributors | Saint-Etienne, EMSE, Graillot, Didier |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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