En ce début du 2le siècle, l'écart technologique entre les pays développés et ceux en développement (PVD) ne cesse de s'accroître. Afin de réduire cette fracture numérique, l'Union internationale des télécommunications (UIT) organise un Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) en deux phases, la première en 2003 à Genève et la seconde en 2005 à Tunis. Mais, le Plan d'action annoncé, à cet effet, est loin de répondre à la demande. On se rappellera, dans cet ordre d'idées, que le nouvel ordre mondial de l'information et de la communication (NOMIC), revendiqué avec légitimité par les PVD dans les années 70 et 80 et fermement discuté au sein de l'UNESCO, ne s'est jamais concrétisé, lui aussi. Ainsi, l'UNESCO et l'UIT, deux institutions spécialisées du système onusien, sont dans l'incapacité, jusqu'à présent, à faire émerger un nouvel ordre mondial ou du moins un certain équilibre international dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC). Nous soutenons même que celles-ci sont plutôt instrumentalisées par des stratégies d'États dominants, pays industriellement et technologiquement avancés, pour maintenir un système mondial favorable à leurs propres intérêts politiques et économiques.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fracture numérique, Genève 2003, MacBride, Mondialisation, NOMIC, Nord-Sud, ONU, PVD, SMSI, TIC, Tunis 2005, UIT, UNESCO
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.4076 |
Date | 06 1900 |
Creators | Bala, Saïd |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/4076/ |
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