La culture se retrouve au coeur de stratégies de villes comme ressource mobilisée et articulée au sein de projets urbains, économiques et sociaux. Ainsi de nouveaux modèles et concepts apparaissent-ils, véhiculant un discours sur ses vertus territoriales : le cultural planning, la ville créative, la métropole culturelle, le quartier artistique, etc. La culture est alors considérée comme une dimension du développement territorial, faisant perdre au " secteur culturel " une partie de son autonomie. Ces recompositions de l'action publique culturelle sont directement liées à la formation de modes de gouvernance fondés sur une logique politique du territoire. Les principes conventionnels qu'ils génèrent mettent à l'épreuve les acteurs locaux et les équilibres préexistants. Du gouvernement de la culture à la gouvernance culturelle des villes, ce sont les mécanismes d'émergence et d'institutionnalisation de mondes de coopération spécifiques à Lille, Lyon, Saint-Étienne et Montréal qui sont ici observés. Cette thèse entend contribuer au débat sur la constitution des villes en acteurs collectifs, tel qu'il se configure à partir de l'action culturelle
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00675684 |
Date | 29 March 2011 |
Creators | Guillon, Vincent |
Publisher | Université de Grenoble |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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