A la question freudienne « que veut une femme ? », Lacan postule l’inexistence de « Ła femme », conduite par l’idéed’une jouissance féminine dédoublée. Formulation pour le moins énigmatique qui invite à considérer le marquage inconscient d’où éclot ce que de la femme on « diffâme ». Réel d’un « pastout » que la structure langagière de l’inconscient porte en héritage à travers ses stigmates inconscients, et que l’étude des signifiants de l’habillement dégage. C’est ainsi qu’à lire l’habillement dans le champ du symbolique s’entende la supposée frivolité épinglée à l’intérêt vestimentaire. Ce qui conduit une lecture de la fonction du vêtement décalée de ses préjugés imaginaires, mais bien plutôt inscrite dans son fondement structural. De là s’interroge le nouage des femmes aux robes, et les modalités de jouissance qui les accompagnent. A se tisser comme « phallus », une robe peut s’ancrer dans la subjectivité féminine, d’où la logique sous-jacente à la multiplicité des robes dans l’existence de certaines femmes. Objet de désir, une robe engage autant une femme qui la porte qu’un homme qui la regarde, car dans sa fonction captatrice de regards, elle s’articule à la pulsion scopique et à « l’objet a » qu’est le regard. Se questionne alors sa fonction narcissique et ce qu’une femme peut trouver dans son image : serait-ce qu’à l’appui d’une robe, l’hystérique pourrait être « Autre » pour elle-même, quand pour un homme l’obstination à maintenir les femmes du côté de l’image, viendrait comme bouchage face à l’énigme de la féminité. Cela indiquerait que pour « l’Un » et « l’Autre », être belle comme une image participerait de l’accoutrement de l’amour. / To the Freudian question « What does a woman want? » Lacan postulates the non-existence of « Ⱦhe woman », driven bythe idea of a split feminine enjoyment. This less enigmatic formulation invites one to consider the unconscious hatch mark as that of the woman « defamed ». The reality of a « pastout »that the language structure of the unconscious bears inheritance through its unconscious stigmata, and which the study of the signifiers of clothing reveals. Thus, to read clothing in the field of the symbolic shows the supposed frivolity pinned to the interest of dress. This leads to a reading of the function of the garment shifted from its imaginary prejudices, but rather inscribed in its structural foundation. Thence this questions the knotting of women to dresses, and the modes of enjoyment that accompany them. To be woven as « phallus », a dress can be anchored in feminine subjectivity, hence the logic underlying the multiplicity of dresses in the existence of certain women. Object of desire, a dress engages a woman who wears it as much as a man who looks at it, because in its function of capturing glances it articulates to the scopic impulse and to the « object a » that is the glance. Then questions her narcissistic function and what a woman can find in her image: would it be that in support of a dress, the hysteric could be « Other » for herself, when for a man the obstinacy to keep women on the side of the image, would come as a blockage faced with the enigma of femininity. This would indicate that for the « One » and the « Other », to be as pretty as a picture would participate in the accoutrements of love.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018REN20007 |
Date | 19 January 2018 |
Creators | Beillard, Ludivine |
Contributors | Rennes 2, Bernard, David, Lombardi, Gabriel |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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