Aborder le thème de l’attractivité des investissements directs étrangers (IDE) relève d’une préoccupation essentielle pour la Tunisie. Depuis les années 1970, les IDE sont devenus un vecteur clef dans la croissance du pays, en témoignent les différentes mesures législatives et réglementaires qui ont été prises afin de préparer un cadre attractif pour les investisseurs. Cependant, au regard des efforts consentis et des avantages accordés, les résultats sont plutôt décevants et restent loin des attentes. Dés lors, il est intéressant d’étudier les déterminants des IDE en Tunisie et leurs effets sur l’économie locale en particulier sur la croissance économique. A cette fin le capital humain est mis au cœur du mécanisme en analysant son impact sur la croissance et la manière dont il interagit avec les flux d’IDE. C’est autour de cette thématique que notre thèse est axée. L’analyse statistique et économétrique menée au cours de ce travail montre que durant les deux dernières décennies, les IDE en Tunisie s’expliquent par la réalisation des projets ponctuels de prospections pétrolières et des opérations de privatisation de grandes entreprises publiques. Ce sont principalement les secteurs rentiers (hydrocarbures) et les opérations non reconductibles de privatisation qui ont attiré le plus d’IDE, alors que les IDE manufacturiers restent toujours polarisés par le textile et l’habillement. Il apparaît aussi, que l’IDE, hors énergie et privatisations, est faible. De plus, ces opérations n’ont pas déclenché une dynamique d’entrée d’IDE dans ces secteurs. Pour conclure, les résultats attestent clairement de l’effet peu significatif de l’évolution des flux d’IDE et des taux de scolarisation (capital humain) sur la croissance économique en Tunisie. Il ressort aussi que les IDE pris isolément affectent positivement la croissance mais sans crée autant des externalités positives (effets spillovers). / Addressing the issue of the attractiveness of foreign direct investment is a major concern for countries like Tunisia. Since the 1970s, the attractiveness of FDI became a key variable in the country’s economic growth, as shown by the adoption of different legislative and regulatory measures meant to create a favorable environment for investors. However, given the amount of efforts invested and benefits granted, the results come across as being pretty disappointing and all remain far from the goals and hopes initially raised. In this context, it is interesting to study the FDI determinants in Tunisia and their impact on the local economy especially in terms of national growth. To this end, we will focus on the important role played by the human capital, its effects on growth and the way it interacts with the flows of FDI. The core of the thesis will indeed revolve around this theme. The statistical and econometric analysis undertaken in the dissertation will show that for the past two decades, FDI in Tunisia have been the result of a few oil exploration projects and privatization of big public companies. It is mainly the annuitant sector (hydrocarbon) and the non-renewable privatization projects that have attracted the most FDI, whereas industrial FDI remain polarized by the textile-Apparel industries. It also appears that, privatizations and energy sector set aside, FDI remain weak. Not only that, these operations have not triggered a dynamic input on FDI for these sectors. In conclusion, the results clearly prove that progress in FDI and school enrollment ratio (human capital) in Tunisia has had little effect on the Tunisian economic growth. It also has been brought to our attention that, taken alone, FDI have a positive impact on growth; however they fail to create spillover effects.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013BOR40024 |
Date | 25 July 2013 |
Creators | Samoud, Iheb |
Contributors | Bordeaux 4, Blancheton, Bertrand |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0015 seconds