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Les systèmes d'appui à la création d'entreprises en Tunisie : quels enjeux et quels rôles pour les jeunes diplômés porteurs de projets? : cas de la région de Sfax / Tunisian start up support systems : what challenges facing young graduates entrepreneurs? : Sfax case study

Dans cette thèse, nous identifions les déterminants de la survie des nouvelles entreprises créées par les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, bénéficiant de prêts bancaires à taux bonifié. Un accent est mis sur l’impact des politiques d’aides publiques. Les données sont issues d’une enquête réalisée en 2013, sous la tutelle de l’Université de Sfax, sur une cohorte de 160 entreprises créées entre le 01/01/2008 et 31/12/2008, soit cinq ans après la création. Le taux de réponse était de 81,25%. Après avoir évoqué la problématique de survie de la petite entreprise nouvellement créée, nous recourons aux modèles de durée, et plus précisément au modèle semi-paramétrique de Cox (1972). L’analyse conduit à mettre en lumière qu’un entrepreneur voit son entreprise plus pérenne, lorsqu’il s’agit d’un homme étudiant qui s’est lancé dans les affaires l’année de l’obtention de son diplôme, ayant un entourage entrepreneurial qui stimule chez lui le goût d’entreprendre et d’indépendance. L’amélioration de la survie découle de la similitude entre l’activité préalable de l’entrepreneur et l’activité de son entreprise, et la détention d’un capital initial de démarrage qui dépasse les 30.000 DT. Les aides octroyées par l’Etat aux nouveaux promoteurs (subvention d’investissement, bourse d’accompagnement, allégement des charges sociales et patronales) ne contribuent pas à diminuer le risque de l’échec entrepreneurial, à l’exception de la prise en charge par l’Etat d’une partie des salaires. Par contre une entreprise bénéficiant d’une formation entrepreneuriale et d’un accompagnement post-création, voit sa probabilité de survie s’accroître. / In this dissertation we identify the determinants of the longevity and the probability of survival of small businesses created by young graduates benefiting from bank loans at enhanced rates. The focus is on the policy impact of public support for the creation of companies. The data are based on a survey conducted in 2013 under the tutelage of the University of Sfax (Tunisia) of a cohort of 160 companies five years after they were first formed. The response rate was 81.25%. After discussing the issue of the survival of newly-established companies and the factors that promote their survival, we use duration models specifically the Cox model (1972). This analysis allows us to shed light on a business is more likely to survive if the entrepreneur is a male who started his business within a year of graduating and comes from an entrepreneurial background, stimulating his entrepreneurial spirit. The improved longevity of small companies ensues from the similarity between the entrepreneur’s previous occupation and the activity of his own company, and from the initial start-up capital if it exceeds 30.000 DT. Aid granted by the State for new promoters (investment subsidy, grant, and reduction in social security contributions) does not help reduce the risk of entrepreneurial failure with the exception of State aid to support a portion of employees’ wages. On the other hand, a company benefiting from entrepreneurial training before creation and from support post-creation sees its probability of survival rise.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015DIJOE001
Date23 November 2015
CreatorsKallel Boukhris, Afef
ContributorsDijon, Université de Sfax (Tunisie), Mesnard, Louis de, Ghorbel, Sonia
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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