Selon Thomas Szasz, exister, c'est être aux prises avec autrui, quelquefois pour sa survie biologique, le plus souvent pour «avoir sa place au soleil». La rhétorique - manipulation du langage - occupe une place importante dans les conflits. Les luttes entre les personnes peuvent également se transformer en antagonismes État-individu. Pour Szasz, la psychiatrie devient l'instrument de l'État pour réprimer une partie des individus qui dérangent. Contrairement à Szasz qui défend le sens commun, la psychiatrie dont la fonction s'apparente à la morale et à la politique, justifie son contrôle en prenant les apparences de la science dont le concept de maladie mentale est issu. D'une manière plus large, la notion de maladie mentale transforme les libres choix de l'humain en déterminismes. C'est fondamentalement contre cette tendance sociale contemporaine que Szasz, ardent défenseur de la liberté et de l'autonomie de l'humain, lutte avec conviction.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/51128 |
Date | 13 January 2022 |
Creators | Latulippe, Michel |
Contributors | Parizeau, Marie-Hélène |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | iii, 146 feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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