La fonction symbolique permet de mentaliser les affects et de les exprimer par la pensée, le langage et le fantasme au lieu de recourir au passage à l'acte pour les traduire. Des observations faites sur les délinquants sexuels ont permis de révéler que certains avaient une fonction symbolique déficiente. La présente recherche examine la fonction symbolique chez 30 agresseurs sexuels et chez 30 sujets formant un groupe témoin Cette fonction est évaluée par les instruments Archétype-test à 9 éléments (AT-9) et l'échelle d'alexithymie de Toronto (TAS-20). Des différences significatives sont repérées entre les deux groupes et signalent que les agresseurs sexuels ont davantage la fonction symbolique inhibée que le groupe témoin. De plus, il est démontré que leur fonction symbolique est inhibée à un niveau plus sévère. Enfin, les scores obtenus à l'AT-9 ne corrèlent pas avec ceux de la TAS-20 suggérant que les deux mesures ne repèrent pas les mêmes phénomènes. Bien que d'autres recherches soient nécessaires, ces résultats démontrent la pertinence de reconnaître l'inhibition de la fonction symbolique comme étant une limite chez plusieurs délinquants sexuels.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/41759 |
Date | 03 March 2021 |
Creators | Girard, Mélanie |
Contributors | Lessard, Jean-Marc |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 91 feuillets, application/pdf, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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