Cette thèse a pour objectif d’étudier la « figure du roi » au travers de documents iconographiques du Bronze Moyen provenant de Syrie et plus particulièrement de la zone du Moyen-Euphrate entre 2000 et 1600 avant J.-C. Notre approche méthodologique qui porte prioritairement sur la partie sigillaire a consisté à établir un corpus des plus exhaustifs possibles des sceaux publiés et inédits. Après l’établissement de celui-ci, nous opérons des comparaisons pour dégager les caractéristiques de la représentation royale. Dans un premier temps, le cadre spatio-temporel retenu pour cette étude est défini. Par la suite, nous effectuons une mise au point sur l’histoire de la question de la représentation royale dans la glyptique syrienne du Bronze Moyen. Le développement qui suit constitue la cible de cette thèse. Les objets qui servent de base à cette étude viennent de vingt cinq sites archéologiques différents. Les sites de Moyen-Euphrate syrien, divisés en deux ensembles : partie nord et partie sud couvrant la zone-clefs de cette thèse, ont été soigneusement étudiés. En suite et afin de mieux définir la « figure du roi » dans l’iconographie, des moyens d’identification ont été décrits. La suite comporte une analyse de toutes les représentations de la figure royale, que nous tentons de définir par type. Le paragraphe présentant chaque modèle est suivi d’un tableau montrant l’aire de diffusion au sein de l’aire géographique concernée. Suit un inventaire des multiples aspects de cette iconographie royale, au sein duquel on distingue des : 1. Modèles dominants: le roi à la masse d’arme, le roi vainqueur, le roi-orant et le roi de type « syrien » que nous tentons de définir.2. Modèles dérivés: le roi-porteur d’offrande, représentation royale avec une divinité féminine, le roi-pharaon de type «égyptien », les cas de la duplication de la figure royale.Par ailleurs, une étude des « personnages incertaines » que nous expliquons est également menée. La présence de multiples divinités aux côtés des rois nous a conduits à en effectuer l’inventaire et à en préciser dans la mesure du possible l’iconographie, le cas échéant à préciser la nature des cultes qui leur étaient rendus. Cependant, des questions importantes, comme la compréhension de certaines réalités telles que la question complexe de la« divinisation ou non du personnage royal », ou les « Dieux politiques » ont été posées. De plus, des problèmes tels que le rite de « kispûm » ou la question de « Dieu de roi » ont été abordés. Parmi nos conclusions les plus importants on souligne : l’aspect régional de l’image du roi en Syrie, le rapport particulier entre l’archéologie et la glyptique ainsi que le fond sacré de l’idéologie royale de l’époque amorrite. Au niveau de l’organisation de cette thèse, notre premier volume est accompagné d’un second volume représentant le catalogne des matériels étudiés (env. quatre cent objets). L’ensemble est complété par deux index et de références bibliographiques. / This doctorate (Ph.D.) research studies the representation of Syrian kingship during the Amorite period (ca. 2000-1600 B.C), essentially through glyptic evidence, supplemented by sculpture, wall paintings, and written sources from the same period.The methodology is anchored in defining a precise iconographic corpus. This step allows revising past conclusions and establishing new identifications for the king’s role in artistic as well as written expressions. A major accomplishment is the identification of objects that derive from clear, stratified archaeological and cultural contexts.After defining the spatial and chronological frame, this study offers a brief review of the twenty-five sites from which the material is assembled. They are located in the Middle-Euphrates valley and divide between those in the northern and southern segments. Characteristics for a “royal figure” are identified and then defended. Iconography permits to distinguish diverse models of the “royal for each of the Syrian regions.The models divide into:1. Main models: the warrior-king, the king-priest, the king of “Syrian” type2. Secondary models: royal officials or the “duplication” of the royal figureIn addition, “miscellaneous figures” are also classified.On the epigraphic level, in this study there is liberal use of information from the archive of Mari as well as of Terqa, discriminating between materials derived from epistolary, religious, political, and administrative documents, as the ruler acts as a priest, dispenser of justice, warrior, or family man. A special chapter is devoted the interrelationship among kings, personal, and state gods. There is also consideration of funerary rituals (kispum) as well as the issue of the deified king.The study takes into consideration the following issues: the royal image of Syrian kings as shown in regional perspective, the connection between glyptic arts and their archeology, and the religious basis of royal ideology during the Amorite period.The dissertation includes a second part in which is catalogued over four hundred iconographic objects or images. Bibliographic references and indexes complete the study.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2009LYO20081 |
Date | 12 September 2009 |
Creators | Muhesen, Nibal |
Contributors | Lyon 2, Rouault, Olivier |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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