Étant donné que les catastrophes sont un phénomène spatial, l’application de systèmes d’information géographique (SIG) est un outil pratique et fiable pour le processus de réduction des risques de catastrophe (RRC). Les SIG peuvent servir le processus de RRC en tant que base de données pour la collecte et l’intégration de données, ainsi que pour l’incorporation de données multi‐sources, en tant que systèmes d’observation, en tant qu’outil pour la production de cartes de risques, en tant que calculateur d’exposition, constructeur de modèles déterminant les vulnérabilités des éléments, en temps quasi réel, traqueur de crise, etc… Mais ces applications SIG ont été intégrées de manière inégale à travers les différentes phases du cycle de RRC. De plus, l'utilisation efficace de ces technologies nécessite des recherches et des développements plus poussés, en particulier dans les pays en développement où de nombreux obstacles entravent l'utilisation des SIG pour la protection civile. Cette tâche devient encore plus compliquée au niveau local en région rurale comme dans notre zone d’étude Baalbek‐Hermel, Gouvernorat du Liban. Le manque de ressources humaines et financières et des données spatiales critiques lacunaires limitent l’utilisation des SIG pour améliorer la décision en matière de RRC ? Dans quelle mesure le SIG pourrait‐il être efficace dans les actions de RRC dans un pays en développement comme le Liban, où le nombre d’enjeux exposés augmentent sans cesse et où le gouvernement a d'autres priorités urgentes que de s'engager dans un plan de RRC? Plusieurs études de cas menées à Baalbek‐Hermel servent à tester les hypothèses retenues et à discuter de l’adoption et de l’adaptation de techniques SIG afin de les rendre efficaces et capables de servir tout le cycle de RRC ; évaluation des dangers, de la vulnérabilité et des dommages, planification d’urgence et d’évacuation, systèmes d’alerte précoce, zonage des terres, données en temps quasi réel pour l’intervention, rétablissement et renforcement de la résilience. Les défis posés par le déploiement de ces technologies SIG dans chacune des phases susmentionnées du cycle de la RRC et la manière dont ils peuvent être surmontés sont discutés, en considérant les approches autochtones pour l’application de technologies et d’innovations en matière de RRC. Les résultats de cette thèse offrent le potentiel de surmonter certains des obstacles qui entravent l'utilisation des SIG pour une RRC efficace dans les pays en développement. Ainsi, les praticiens de RRC au Liban et dans d'autres pays en développement pourraient exploiter ce potentiel pour tenter de réduire la vulnérabilité aux dangers et améliorer la capacité de prévention des catastrophes. / Given that natural disasters are spatial phenomenon, the application of geographical information systems (GIS) has proven to be a convenient and reliable tool for the Disaster Risk Reduction (DRR) process. GIS can serve DRR as a database for data gathering, integration and incorporation,an output viewer, a tool for hazard maps production, a calculator for exposure, a model builderfor determining assets’ vulnerabilities, a near real time crisis tracker, etc… Nevertheless, GIS applications have been integrated unevenly across the different phases of the DRR cycle.Moreover, the effective use of these technologies requires further research and development,especially in developing countries where numerous barriers hamper the use of GIS for civil protection. The task is further complicated at the local level in rural areas such as our study area Baalbek‐Hermel, Governorate of Lebanon. Restrictions include limited human and financial resources and a lack of critical spatial data required to support GIS application to DRR. To what extent could GIS be efficient in DRR actions in a developing country like Lebanon where themajority of assets at risk is ever‐growing and the government has other urgent priorities than tocommit to DRR plans? Several case‐studies in Baalbek‐Hermel were taken to test these assumptions and discuss the adaptation of GIS techniques to make them effective and to be able to serve the whole DRR cycle; hazard, vulnerability, risk and damage assessment, emergency and evacuation planning, land‐use zoning, recovery and resilience building. Challenges in the deployment of GIS technologies in each afore mentioned phase of the DRR cycle and how they may be overcome were discussed, considering indigenous approaches for the application of technologies and innovations in DRR. The results of this dissertation suggested ways to control some of the barriers hampering the effective use of GIS for DRR in developing countries. Thus,DRR practitioners in Lebanon and other developing countries could harness this potential in anattempt to reduce hazard vulnerability and improve disaster reduction capacity.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2019ORLE1165 |
Date | 14 June 2019 |
Creators | Der Sarkissian, Rita |
Contributors | Orléans, Zaninetti, Jean-Marc, Abdallah, Chadi |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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