Depuis la fin des accords de Bretton Woods, les taux de change réels ont affiché de grandes et persistantes fluctuations. Ces fluctuations se sont avérées difficiles à expliquer, tant de manière théorique qu'empirique. Ce mémoire utilise une approche d'autorégression structurelle de vecteurs pour (i) identifier les chocs fondamentaux qui expliquent la plus grande partie des fluctuations du taux de change réel; (ii) quantifier l'impact que ces chocs ont sur d'autres agrégats macroéconomiques prédominants; et (iii) documenter les différences de ces chocs pour les pays industrialisés et les pays émergents. Nous analysons un échantillon de cinq pays: le Canada, le Mexique, l'Afrique du Sud, la Thaïlande et les États-Unis. Nos principaux résultats sont les suivants: (i) les fluctuations du taux de change sont menées par un seul choc majeur; (ii) ce choc ressemble le plus à un choc de demande; et (iii) le détachement du taux de change est plus fort dans les pays émergents que dans les pays industrialisés. En outre, notre analyse confirme que ni la parité du pouvoir d'achat, ni la parité du taux d'intérêt découvert ne tiennent.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.2809 |
Date | January 2006 |
Creators | Bleidiesel, Simon |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/2809/ |
Page generated in 0.0023 seconds