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De quoi la psychose est-elle le nom ? Une psychanalyse à l'envers ? : Témoignages cliniques et présentations de malades de Jacques Lacan / What is named in the name of psychosis ? Pychoanalysis in reverse ? : Clinical evidence and presentation of patients by Jacques Lacan

Après avoir dressé dans une première partie un bref panorama des approches psychiatriques et psychanalytiques de la psychose, nous présenterons dans une seconde partie la théorie structurale de la psychose suivant Jacques Lacan. Cette théorie s'appuie sur le concept central du Nom-du-Père et de sa forclusion. Nous envisagerons les conséquences de l'échec de la métaphore paternelle et les prolongements théoriques du second classicisme de Lacan avec l'introduction du "père réel" et l'extension du concept de forclusion par d'autres auteurs. La question de la clinique et de sa transmission fera l'objet de la troisième partie. Nous nous appuierons sur la critique des vignettes cliniques de Guy Le Gaufey afin d'introduire ce que pourrait être une clinique en acte, une clinique qui implique le praticien dans le témoignage du cas. Nous dégagerons la spécificité du transfert dans l'abord clinique des psychoses qui implique "un transfert au psychotique" et nécessairement, à l'encontre de la classique vignette clinique, le témoignage du clinicien dans l'écriture du cas. Pour illustrer notre propos sur une clinique in vivo, nous aurons recours aux présentations de malades de Jacques Lacan à l'Hôpital Sainte-Anne en 1975-1976 ainsi qu'à deux autres vignettes cliniques où les praticiens font montre de leur implication dans la cure de patients psychotiques. / The first section gives a brief overview of psychiatric and psychoanalytical approaches to psychosis. In the second section, we set out the structural theory of psychosis according to Jacques Lacan. This theory revolves around the core concept of Name-of-the-Father (Nom-du-Père) and its foreclosure. We consider the consequences of the failure of the father metaphor and the theoretical continuation of Lacan’s second classicism with the introduction of the “real father” and the development of the concept of foreclosure by other authors. The question of clinical practice and it evidence is dealt with in the third section. We draw on Guy Le Gaufey’s criticism of clinical vignettes to introduce what could be considered as active clinical practice, that is a practice involving the practitioner in case evidence writing. We point to the specific nature of transference in the clinical context, which implies “transference to the psychotic” and the inclusion of clinician’s evidence in case writing, contrary to conventional clinical vignettes. To illustrate our point in favour of in vivo clinical practice, we refer to the presentation of patients by Jacques Lacan at the Hospital Saint-Anne in 1975-1976, and to two clinical vignettes where the therapists show their engagement in the cure of psychotic patients.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2018NORMR080
Date28 September 2018
CreatorsBlondet, Daniel
ContributorsNormandie, Govindama, Yolande
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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