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Interrogation sur la nature et la formation des grandeurs économiques : la question de la valeur et de la mesure en économie / An inquiry into the nature and the foramtin of the economic magnetudes : the question of the value and its measure in economics

Envisager un travail de recherche relatif à la valeur, à la formation et à la nature des grandeurs économiques peut sembler inopportun, tant les notions d’échange, de prix, de marché, et bien d’autres encore, tombent sous l’évidence de notre environnement quotidien. Nous montrons dans cette étude que nombre de concepts en économie ne reçoivent qu’une définition incertaine et parfois inconsistante. C’est à ce titre, le discours économique qui s’en trouve fragilisé, à tel point qu’il en vienne à se prononcer sur ce qui n’existe pas, et laisse échapper son objet véritable.Dans nos économies salariales, la valeur est tantôt reçue tantôt dépensée dans la formation et dans la destruction d’un revenu. Celui-ci est monétaire, et est objectif dans le sens où il confère un pouvoir ferme d’acquisition de biens et de services. Nous vérifions alors que l’objet de la science économique est le revenu, et que celui-ci unit les deux actes antagoniques de la production et de la consommation. Nous nous assurons par suite qu’il ne peut être pensé en termes « réels » ; la valeur n’est pas cachée derrière les choses. Dans un second temps, nous voyons que le revenu procède d’une mesure, et que c’est de cette mesure qu’il tire son objectivité. La mesure en économie est singulière, elle ne peut être empruntée au domaine de la physique. Elle est monétaire et réalisée dans le versement des salaires. À la lumière irremplaçable de la théorie des émissions de B. Schmitt, nous montrons que tout produit naît dans sa mesure en unités de salaires, et parvenons à une conclusion forte : la répartition révise l’émission du revenu sans réviser sa mesure. Nous sommes parvenus à une théorie cohérente et complète de la valeur. / To investigate on the question of the formation of the economic magnitudes, and on the question of value seems to be pointless, since those notions appear to be understood and to fall under the scope of our daily experiment. We show in the present work that several fundamental concepts and central notions do not receive a proper definition within our discipline. As a consequence, it is all the economic discourse that is weakened, at such a point that it talks about things that, actually, do not exist, but in the economist’s mind, and do not consider its true matter. In our wage economy, value is sometimes created sometimes destructed respectively in the formation and the destruction of income. The latter is an objective magnitude in the sense that it confers to its owner the tangible ability to buy goods and services. We thus make sure that income unifies the two opposite operations that are production and consumption, and that it is the true object of the economic science. We also insure that income is a monetary by naturee, and cannot be expressed in “real” terms; value is not hidden behind things. In a second time, we see that income is measured, and that its objectivity comes from the fact that it is measured. In economics, measure is specific since the unit of measurement is monetary and by no mean physical. The operation of measurement happens in the payment of wages to the benefit of the employees. By showing that product is “born” in the same operation by which it is measured, we are leading to a strong conclusion: all income is derived from wages.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016DIJOE002
Date16 June 2016
CreatorsVirely, Simon
ContributorsDijon, Bailly, Jean-Luc
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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