Au cours des dernières décennies, les francophones du Nouveau-Brunswick ont entrepris un mouvement migratoire plus prononcé du nord de la province, et ce, vers les milieux urbains localisés au sud, parmi lesquels Moncton et Frédéricton. Ces deux milieux urbains distincts possèdent des caractéristiques propres leur permettant d’attirer les jeunes migrants infraprovinciaux : possibilités d’emplois plus grandes; institutions d’enseignement supérieur; activités de loisirs et divertissements multiples; qualité de vie plus prononcée. Cependant, une question cruciale n’est demeurée que partiellement recensée par la littérature : comment les jeunes migrants acadiens infraprovinciaux s’adaptent-ils et s’intègrent-ils à leurs nouvelles communautés d’accueils? Le présent projet de recherche vise à répondre à cette question. Par l’entremise d’une recherche qualitative à l’aide de sondages et d’entrevues, il a été possible de suivre le vécu des migrants lors de leur période de transition entre l’installation dans le nouveau milieu d’accueil et leur vie quotidienne une fois déménagés. Cette recherche démontre en outre deux conclusions très intéressantes : 1.) la majorité des jeunes migrants acadiens s’adaptent et s’intègrent rapidement à leur nouvel environnement urbain et à leur nouvelle communauté francophone ; et 2.) la majorité des migrants disposent d’un réseau social large comprenant un réseau pré-départ et un réseau post-départ, les aidant à faire preuve de résilience lors de leur période de transition. La résilience apparait donc comme étant la caractéristique clé permettant au migrant de s’adapter et de s’intégrer plus facilement lors d’un déplacement ainsi que lors de la période de transition vers un nouveau milieu d’accueil.
Over the last few decades, Francophones in New Brunswick have migrated in greater numbers from the northern part of the province to the urban centres in the south, of which Moncton and Fredericton are two of the biggest. These two distinct urban areas possess specific characteristics that attract inner-province young migrants, including a favourable employment market, post-secondary education institutions, community activities and entertainment, and an increased quality of life. A crucial question has been unanswered in scholarly literature: how do inner-provincial young migrants adapt and integrate themselves to their new community? This research project looked at how we can answer this particular question. Using qualitative research based upon surveys and interviews, it has been possible to follow migrants from their period of arrival to the city until their final integration to the local francophone community. This research comes to two interesting conclusions: 1) the majority of migrants adapt and integrate themselves to their new local urban environment and to the local francophone community; and 2) as a result of their capacity for resilience during this time of transition, the majority of migrants possess a vast social network that inhibits their ability to adapt and integrate themselves to their new urban environment. Resilience among migrants therefore has been identified as a key characteristic that enables the migrant to adapt and integrate himself more easily during migration to a new urban environment.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/30648 |
Date | January 2014 |
Creators | Parent, Jean-François |
Contributors | Cao, Huhua |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
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