This research aims to enrich the understanding of the constitution of a sense of belonging to an aboriginal community in Montreal. It has been demonstrated that there is indeed a social cohesion in Montreal based on the collective aboriginal ethnic identity, or aboriginality. This cohesion is supported by aboriginal organizations and associations, whise approaches and engagements have a direct impact on their inclusion into the community. These institutions are considered as the source of communitarian social bond in the city. By the empowerment of a shared aboriginal identity, the representation of community interests, the integration in the urban life, the service delivery to members of the middle class and the creation of secured spaces dedicated to their cultural heritage, aboriginal associations are creating social ties to the community. On the other hand, some problems like the lack of communication between organizations, their hermetic nature, their excessive bureaucratic methods, the way women in the community monopolize the institutions, the presence of non-aboriginal people as well as the gang phenomenon are all experienced in the organizations. These problems produce harmful consequences on the member’s relations to the communitarian system and reduce their participation and attendance. Also, the social bond within the native community is weakened by various factors outside the grasp of the institutions. Some internal discriminations and stereotypes, sometimes tied to the use of administrative indicators of the Canadian Aboriginal Law, the lack of a native district in Montreal, and the different socio-economic members’ situations create divisions and affect the community spirit. This thesis focuses on the native community construction in an urban area through its institutional sphere, which differs from other studies on urban Natives. The objective is to understand the urban realities and the way the urban native communities are developing themselves. / Cette recherche vise à comprendre la création du sentiment d’appartenance à une communauté autochtone à Montréal. Elle démontre qu’une cohésion sociale communautaire à Montréal repose sur l’identité ethnique « autochtone », soit l’autochtonie. Cette dernière est soutenue par les organismes et associations autochtones, dont les approches et engagements ont un impact direct sur le sentiment d’appartenance à la communauté. Ces institutions sont considérées ici comme étant à la base du lien social dans la communauté de Montréal. En effet, à travers la valorisation d’une identité générique autochtone, la représentation des intérêts de la communauté, l’insertion dans la vie urbaine, l’offre de services à la classe moyenne, la création d’espaces sécuritaires et d’apprentissage culturel en ville, les organisations communautaires autochtones entraînent la création de liens sociaux et d’appartenances, constituant le tissu social de la communauté. En contrepartie, plusieurs problèmes comme le manque de communication entre les organismes, leur herméticité, la bureaucratisation excessive, le phénomène de clique et une présence des non-autochtones et des femmes accaparante, sont vécus dans le milieu organisationnel. Ces problématiques engendrent des conséquences néfastes sur le rapport des membres aux dispositifs communautaires, pour un amoindrissement de leur participation et de leur fréquentation des organismes. De plus, le lien social communautaire est affaibli par plusieurs facteurs extérieurs à la sphère d’activité des institutions. Les discriminations et les stéréotypes à l’interne, parfois liés à l’incorporation de critères administratifs de la Loi sur les Indiens, l’absence d’un quartier autochtone, ainsi que les différentes conditions socio-économiques des membres créent des divisions et contreviennent à l’esprit de communauté. Enfin, ce mémoire met l’accent sur la constitution d’une communauté autochtone en milieu urbain à travers son réseau d’institutions, ce qui le démarque des études sur les Amérindiens. L’objectif est de saisir les réalités vécues en ville et de comprendre de quelle façon s’effectue le développement des communautés autochtones urbaines.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/16079 |
Date | 07 1900 |
Creators | Chiasson, Stéphanie |
Contributors | Bernier, Bernard, Bousquet, Marie-Pierre |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
Page generated in 0.0043 seconds