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La polyvictimisation comme variable modératrice des conséquences de l'exposition à la violence familiale

La présente recherche veut connaitre l’ampleur des victimisations autres vécues par les jeunes exposés à la violence familiale et en savoir davantage en regard des effets de l’accumulation de violence dans la dernière année sur les conséquences de cette exposition. Pour ce faire, des données secondaires de deux recherches québécoises sur la polyvictimisation des enfants et des adolescents québécois sont utilisées, ainsi qu’une adaptation du Stress Process Model en tant que cadre théorique. L’analyse des données démontre que les enfants exposés à la violence familiale vivent plus de formes de violence diverses et d’événements aversifs que les enfants non exposés. Ils présentent aussi de l’anxiété, de la colère, de la dépression et du stress post-traumatique à un plus haut niveau. Le nombre d’autres victimisations vécues dans la dernière année a un effet modérateur sur la colère des deux à 11 ans et sur le syndrome de stress post-traumatique des 12 à 17 ans. La variation des symptômes de trauma est par contre faiblement expliquée par le modèle utilisé, impliquant que d’autres variables doivent être prises en compte pour bien comprendre les processus sous-jacents à l’apparition de conséquences psychologiques dans la vie des enfants vivant une accumulation de violences diverses. / The current research explores the importance of victimization of young people who have been exposed to family violence. It investigates the effects of violence accumulation in the last year and the consequences of their exposure to these specific circumstances. This project uses an adaptation of the Stress Process Model as a theoretical framework and two poly-victimization studies of children and teenagers as empirical evidence. Overall, this study shows that children who have been exposed to family violence experience more types of violence and adverse events than non-exposed children. They also suffer from anxiety, anger, depression and post-traumatic stress at a higher level. In concrete, the results show that the number of victimizations observed during the last year have a moderating effect on the anger of the 2 to 11 year-olds and on the post-traumatic syndrome of the 12 to 17 year-olds. Yet, the variation of traumatic symptoms is only weakly explained by the model used. Other variables must be taken into account to have a better understanding of how psychological consequences affect children who have endured the accumulation of diverse types of violence.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/23976
Date19 April 2018
CreatorsDumont, Annie
ContributorsLessard, Geneviève
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format77 p., application/pdf
CoverageQuébec (Province)
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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