À l’heure des diverses controverses sur la présence de la Chine en Afrique, les études sur la nature et l’ampleur des relations qu’entretiennent ces deux régions continuent d’affluer. La Chine, puissance économique en émergence, continue d’accroître son internationalisation vers l’Afrique. En effet, la Chine est aujourd’hui le premier partenaire économique et commercial de l’Afrique. Le continent africain est aussi en émergence avec notamment plusieurs pays au plus haut taux de croissance économique au monde. Ces dynamiques se traduisent par des rapprochements croissants notamment entre les entreprises des deux régions. Cette thèse s’intéresse à cet émergent rapprochement. Elle apporte ainsi une contribution dans le débat sur les motivations et retombées de ce rapprochement. Le premier article aborde la controverse sur la présence chinoise en Afrique particulièrement en contrastant les regards occidentaux et du sud à travers une revue exhaustive et critique de la littérature relative aux discours dominants ou marginalisés. Les résultats indiquent que les études existantes restent discutables et nécessitent davantage de rigueur scientifique. Le deuxième article examine 29 coentreprises sino-africaines dans 12 pays d’Afrique sous l’angle d’apprentissage et du transfert de connaissances. Les résultats indiquent que les partenaires chinois emploient cinq stratégies majeures pour monopoliser leurs connaissances en fonction du pouvoir disponible et du type de connaissances. L’article propose un modèle dynamique de gestion de connaissances. Le troisième article aborde l’apprentissage et le transfert de connaissances selon la perspective du capital social et des informalités organisationnelles. Les résultats indiquent des Africains entreprenants, ayant souvent utilisé des mécanismes sociaux informels, voire même clandestins, pour acquérir des connaissances. Le quatrième article analyse les faiblesses des Africains en matière de transfert de connaissances. Il combine les perspectives stratégique et institutionnelle pour un meilleur transfert de connaissances. L’analyse souligne la nécessité de corriger ces faiblesses et d’adopter une démarche dichotomique pour développer un cadre intégrateur de formulation de politiques et stratégies de développement de connaissances. La conclusion présente les contributions théoriques et pratiques de l’étude et la portée des résultats. Elle souligne aussi les limites de l’étude et propose des perspectives futures de recherches. Mots-clés : Apprentissage organisationnel ; transfert de connaissances ; acquisition de connaissances ; partage de connaissances ; apprentissage ; Afrique ; Chine ; sino ; coentreprise ; alliance ; stratégie ; gestion de connaissances ; politique. / Amidst various controversies concerning China’s influence in Africa, studies on the nature and extent of the relationship between these two regions are increasing. China, an emerging economic power, continues internationalization into Africa. China is now the largest trading partner of Africa, a continent emerging with one of the highest economic growth rates in the world. These dynamics have resulted in increasing rapprochement between companies from the two regions. The current research focuses on the emerging debate on African and Chinese motivation for this rapprochement. The first paper in this dissertation discusses Chinese presence in Africa and contrasts the Western and Southern perspectives through a comprehensive and critical review of the literature. The results indicate that greater scientific rigor is required in existing studies that are considered controversial. The second paper examines learning and knowledge transfer in 29 Africa-China joint ventures in 12 African countries and proposes a dynamic model for knowledge control. Chinese partners employ five strategies to control their knowledge assets according to the available power and the type of knowledge. The third paper discusses learning and knowledge transfer from the perspective of social capital and organizational informalities. The results indicate that entrepreneurial Africans use informal or sometimes unconventional social mechanisms to acquire knowledge. The fourth paper analyzes Africans’ institutional and organizational weaknesses with respect to knowledge transfer. This paper combines strategic and institutional perspectives toward better transfer of knowledge. The results indicate major weaknesses and suggest an approach toward an integrative framework for strategy and public policy formulation for knowledge development. The conclusion presents the theoretical and practical contributions of this study, highlights its significance, underlines the limitations, and finally offers research avenues. Keywords: Organizational learning; knowledge transfer; knowledge acquisition; knowledge sharing; learning; Africa; China; Sino; joint venture; alliance; strategies; knowledge management; policy.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/26507 |
Date | 23 April 2018 |
Creators | Ado, Abdoulkadre |
Contributors | Su, Z. |
Source Sets | Université Laval |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | thèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat |
Format | 1 ressource en ligne (xiv, 138 pages), application/pdf |
Coverage | Afrique, Chine |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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