L'objectif de cette thèse est d'essayer de déterminer la pratique viticole d'entretien du sol des inter-rangs qui serait la moins polluante pour l'environnement. Pour cela, une étude a été mise en place afin de mettre en évidence une influence de cette pratique sur le transfert de produits phytosanitaires vers les eaux de drainage et sur le fonctionnement biologique du sol. Les investigations ont montré que la pratique culturale modifie les flux d'eaux drainés et la réponse hydrologique du sol à la pluie. Le transfert d'une molécule dépend essentiellement de ses caractéristiques physicochimiques et de son utilisation, son mode et sa date d'application, ainsi que le type de sol sur lequel elle est épandue. Une pollution des sols et des eaux de drainage de la modalité désherbée chimiquement est constatée. L'enherbement favorise l'infiltration de l'eau, et pourrait participer à la rétention et la biodégradation des pesticides dans la zone racinaire. Le désherbage chimique et le labour perturbent la vie microbienne et lombricienne tandis que l'enherbement favorise le développement des organismes (humidité, exsudats racinaires, matière organique). L'effet neurotoxique des insecticides et des fongicides mis en évidence au laboratoire n'est pas vérifié sur le terrain viticole. De la même façon, contrairement aux résultats apportés par l'expérimentation en conditions contrôlées, les lombriciens de la parcelle ne participent pas à la biotransformation des toxiques et ne semblent pas perturbés physiologiquement.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00372036 |
Date | 05 December 2008 |
Creators | Schreck, Eva |
Publisher | Université Paul Sabatier - Toulouse III |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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