Malgré une baisse importante de nouvelles infections, l’Afrique subsaharienne et la région des Caraïbes demeurent fortement touchées par l’épidémie du VIH/sida. La diaspora vivant ailleurs en Occident n’est pas épargnée : les communautés originaires de ces pays étant surreprésentées dans la cohorte des personnes vivant avec le VIH. De plus, ces individus rencontrent des difficultés spécifiques en matière d’accès au conseil et dépistage du VIH. Compte tenu l’importance de l’accessibilité à ce service dans la lutte contre le VIH, il devient crucial de mieux en cerner les enjeux. Fort de ces différents constats, le projet « Moi je fais le test » dont l’objectif était d’augmenter l’accès au conseil et dépistage du VIH a été déployé à Montréal en 2010.
Notant le peu d’interventions recensées faisant la promotion du dépistage du VIH dans les communautés originaires de pays à forte prévalence pour le VIH, l’objectif de la présente évaluation est double : documenter le projet et évaluer l’implantation de ce dernier. L’évaluation réalisée sous la forme d’une étude de cas sera articulée autour de deux pôles : la théorie de changement sous-tendant le projet ainsi que le processus d’implantation.
Les perspectives rapportées par les partenaires du projet de même que les éléments liés à l’implantation démontrent la complexité de mener des actions conjointes, même de tailles modestes. Dans la mesure où les approches combinées de prévention du VIH sont encouragées, l’évaluation du présent projet illustre de façon éloquente les défis du déploiement de projet similaires à l’échelle nationale et internationale. / Despite a significant reduction in new infections, sub-Saharan Africa and the Caribbean remain strongly affected by the HIV/aids pandemic. Caribbean and African diaspora communities living elsewhere in the West are also strongly impacted. There is an overrepresentation of individuals originating from these countries in the cohorts of people living with HIV. Moreover, individuals in these communities face specific challenges when trying to access voluntary counseling and testing services for HIV. These services are essential in trying to fight the HIV pandemic, thus, getting a better understanding of the issues at stake is crucial. Based on these observations, the “Moi je fais le test” project whose main objective was to increase HIV counseling and testing, was conducted in Montreal in 2010.
Few interventions specifically addressing the needs of these communities in accessing voluntary counseling and testing for HIV have been reported, as such, the current evaluation has a double mandate: documenting the project and evaluating its implementation. The evaluation is conducted as a case study and is structured around two axes: the theory of change underlying the project and the implementation process.
Key elements in the implementation process as well as the perspectives of the partners demonstrate how complex it is to conduct a project collaboratively, even modest in size. Insofar as combination HIV prevention strategies have been promoted, the evaluation demonstrates the many challenges that could be encountered in developing similar projects in national and international settings.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/11786 |
Date | 08 1900 |
Creators | Némouthé, Geneviève |
Contributors | Nguyen, Vinh-Kim, Kishchuk, Natalie |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
Page generated in 0.0024 seconds