Compte tenu des incitations officielles à mettre les élèves en contact critique avec les modes de transmission non scolaires de la science, ce travail se consacre à l'un d'entre eux : les documents de vulgarisation écrits en physique. Le propos est de ne pas se limiter à leur éventuel pouvoir de motivation par éveil de la curiosité, et d'envisager leur usage en classe dans une perspective impliquant le développement conceptuel. Après un recueil d'éléments d'état des lieux sur les pratiques en cours sur ce plan auprès d'élèves et d'enseignants, l'expérimentation d'une séquence d'enseignement a été mise en place en classe de seconde, trois années de suite. Cette séquence, qui se déroule en trois épisodes de deux heures répartis sur l'année et implique des notions du programme, prend le parti d'une perturbation minimale du cursus classique. Un accent important y est mis notamment sur l'aptitude des élèves à hiérarchiser les éléments d'un document papier avec images du point de vue des risques que ceux-ci impliquent pour la compréhension du message principal. Egalement pointée par l'étude : la tendance à la « réduction scolaire » qui ramène ce message ou les activités envisageables à son propos aux stricts rituels scolaires. Outre les évolutions positives observées trois années de suite chez les élèves sur ces plans, en contraste avec le pessimisme enseignant, les commentaires analysés suggèrent fortement une articulation entre analyse critique conceptuelle et satisfaction intellectuelle des élèves, un fait qui souligne l'intérêt de futures recherches sur ce plan.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00366318 |
Date | 26 June 2008 |
Creators | Feller, Ivan |
Publisher | Université Paris-Diderot - Paris VII |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0019 seconds