Cette thèse étudie le rôle des marchés de production intersectoriels dans l’amplification et dans la propagation des chocs subis par les économies modernes. Une littérature théorique récente prédit que lorsque les réseaux d’inputs intermédiaires sont dominés par un groupe réduit de fournisseurs, la propagation des chocs au sein d’une économie est conséquente, et la dynamique de la production agrégée devient sensible aux aléas microéconomiques ; c’est à dire, à ceux subis par des firmes ou des secteurs. Cette thèse a pour premier but de tester cette hypothèse de façon empirique. Cette thèse va aussi au-delà des concepts déjà présentés par cette littérature en démontrant que l’étude de la structure en réseau des marchés internationaux d’inputs permet aussi d’étudier la propagation de chocs entre pays. Ainsi, cette thèse propose une nouvelle façon d’étudier un mécanisme de contagion international bien connu : les chaines internationales de valeur. Trois questions guident notre discussion : Est-ce que les économies industrialisées présentent-elles une structure en réseau susceptible d’amplifier les chocs idiosyncratiques ? Est-t-il possible de relier empiriquement la structure en réseau des marchés intersectoriels à la force de propagation des chocs ? Est-ce que la structure en réseaux des marchés internationaux d’inputs peut aider à expliquer la propagation des chocs entre pays, et ainsi la synchronisation internationale des cycles économiques entre pays ? Les résultats empiriques de cette thèse suggèrent une réponse positive à ces trois interrogations, et apportent des nouveaux éléments en faveur du développement de cette nouvelle branche de la macroéconomie internationale / This dissertation explores empirically the link between the network structure of inter-industry markets and the force of propagation of shocks affecting modern economies. Recent theoretical propositions suggest that where intermediate inputs markets are led by few very influential suppliers the propagation of shocks is strong, and the aggregate economy becomes sensitive to industryspecific shocks. The first objective of this dissertation is to test empirically these propositions. More importantly, this thesis goes beyond these observations by highlighting that current concepts linking the network structure of economies to the propagation of shocks within the economies may be applied to study the propagation of shocks across countries. This dissertation introduces a new way of studying a well-known international diffusion mechanism: the global inter-industry value chains. Discussion is articulated throughout three questions : Based on their network structure, are modern economies prone to important spillovers ? If so, may the network structure of economies predict the actual level of comovement of industrial activity ? Since globalization led to international fragmentation of production, may the network structure of international inter-industry value chains foster cross-country spillovers ? Empirical results give positive answers to these questions, and provide elements to continue exploring this emerging literature of the international macroeconomics
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018PSLED054 |
Date | 30 November 2018 |
Creators | Martinez Garibay, Homero Alberto |
Contributors | Paris Sciences et Lettres, Epaulard, Anne |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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