S’interroger sur l’identité d’écrivain, c’est comprendre à quelles conditions un sujet peut dire : « Je suis devenu écrivain. » À travers la subsistance matérielle et de l’engagement dans l’écriture, de la solitude et des liens avec autrui, des modèles de vie et de la présentation de soi, l’écrivain tente de définir son identité. Loin d’être homogène, cette identité comporte des dimensions multiples, voire contradictoires. En effet, l’un des concepts fondamentaux du roman expérimental des années soixante – dénommé plus tard comme autobiographie – est celui d’interminable, où le totalitarisme, la continuité, la cohérence et la causalité sont en doute. Le trou n’arrivant jamais à être comblé reste au centre du texte. Nous aurions ainsi affaire dans un cas à une esthétique monologique et dialectique, et dans l’autre à une esthétique baroque et carnavalesque. L’une des preuves les plus évidentes du récit moderne est la réflexion sur la littérature ; comme derrière sa façade de production de masse se dissimulent des questionnements sur les fondements impossibles de toute activité. Ce récit constate être émergé de l’enquête sur un grand trou noir au centre de l’être, qui est tabou et perdition. Il mérite ainsi de poser nettement une question métaphysique et une question de fonctionnement narratif. Notre recherche porte son intérêt sur l’approche modifiante de l’œuvre romanesque à l’autobiographie, où les critiques « formaliste » et « textuelle » – associées généralement au Nouveau Roman – sont considérées comme des techniques abstraites qui se situent dans le cadre d’une approche de l’imaginaire, saisies dans leur relation dialectique avec une forme. La critique littéraire sera ainsi dialogue ; et si dans un dialogue, chacun des interlocuteurs possède ses propres positions, celles-ci ne sont pas figées. Elles changent en fonction de l’opportunité et des circonstances / Searching about identity of a writer is to understand under what conditions a subject may say: “I became a writer.” Through physical sustenance and commitment in writing, loneliness and links with others, models of life and self presentation, the writer tries to define its identity. Far from being homogenous, this identity is multi-dimension, even contradictory. Indeed, one of the fundamental concepts of the novel experimental sixties (which named autobiography, later) is the interminable, where totalitarianism, continuity, consistency and causality are in doubt. This hole which never be filled, remains yawning at the centre of the text. We would have a case to a monologic and dialectic aesthetic, and the other to a baroque and carnival aesthetic. One of the most obvious evidence of the modern story is thinking about literature, as behind its facade of mass production hide some major questions on the foundation seeks impossible for any activity. This story is being emerged from the investigation of a large black hole at the centre of being, which is taboo and perdition. It deserves so much pose a metaphysical question and a question of running narrative. Our research bears his interest in the approach which modifies the fiction to autobiography, where critics “formalistic” and “textual” (generally associated with New Novel) are regarded as abstract techniques that fall within the framework of an approach to the imagination, seized in a dialectical relationship with a form. The literary critic will be dialogue, and if in dialogue, each of the interlocutors has its own positions, they are not static. They change depending on the opportunity and circumstances
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2008PEST0075 |
Date | 07 November 2008 |
Creators | Lahouti, Parisa |
Contributors | Paris Est, Diop, Papa Samba |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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